Zola et moi

Amis lecteurs, vous n’êtes pas sans savoir que j’adore l’oeuvre de Zola – j’ai même consacré un article à l’un de ses romans il y a quelques mois – et je vais donc vous raconter ma dernière lecture. Ayant décidé de lire la série des Rougon-Macquart dans l’ordre, je viens de finir L’Argent. Cette lecture pourrait être comme toutes les autres sans le contexte actuel : le roman raconte en effet l’histoire d’un spéculateur en bourse qui, après avoir créé une banque, est rattrapé par ses idéaux de grandeur et ruine sa banque et ses actionnaires. Cela ne vous rappelle rien ?

Pour vous donner une idée, un petit extrait…
“Dès six heures, tout ce monde de joueurs, d’agents de change, de coulissiers et de remisiers, après avoir, les uns établi leur gain ou leur perte, les autres arrêté leurs notes de courtage, allaient se mettre en habit, pour finir d’étourdir leur journée, avec leur notion pervertie de l’argent, dans les restaurants et les théâtres, les soirées mondaines et les alcôves galantes.”
A part le vocabulaire, l’idée générale reste la même, vous ne trouvez pas ?

10 thoughts on “Zola et moi”

  1. Nihil novo sub sole

    Ben oui, rien ne change surtout quand on apprend que la Caisse d’Epargne a perdu 600 millions d’euros en spéculant…la semaine dernière !

  2. Aaaaaaaaaah, Zola! Je pourrais y passer des heures et des heures… que dis-je? des jours, voire des semaines! Quand feras-tu un article sur l’Assommoir (bouquin que j’ai dû lire au bas mot 200 ou 300 fois, à ce niveau-là ce n’est plus de la passion , mais de la rage…)? Cela me fait penser qu’il y a un personnage commun à L’Argent et à l’Assommoir: trouveras-tu lequel?

  3. FBS : ne s’agit-il pas de Victor, enfant de L’Assomoir et “monstre” de L’Argent ?

    TRES belle-maman : là maintenant, tout de suite, il mange. Mais sinon, il miaule, il se fait les griffes partout, il joue avec mes cheveux et me réveille à 7h du mat’ le samedi.

  4. Je suis tellement à la masse!
    Zolaaaaaaaaaaaaa!! C’est mon Luis de la littérature!

    Par contre, j’ai lu sa trilogie suivant les Rougon Macquart, Les Trois villes puis les trois premiers tomes de ses quatre évangiles et bon…

    Bon…quand on aime, on pardonne?

  5. Marion : ne m’en dis pas plus, c’est un peu ce que je redoute, et c’est mon grand projet d’après-les Rougon.

    FBS : au fait, ce repas inspiré du chapitre VII de L’Assomoir, on le fait quand ?

  6. Bon, ben, je te donne la réponse pour le personnage commun: c’est Etienne Lantier!
    Victor n’apparaît pas dans l’Assommoir (il y a bien un Victor, mais c’est Victor Fauconnier, le fils de la patronne de Gervaise au début du roman)… J’aime les petits détails!
    Pour réaliser une ode brueghelienne à la boustifaille, il va effectivement falloir qu’on trouve une date… et que j’ai le temps de ranger le capharnaüm dans les cartons… hum, hum, en plus, je ne peux même pas attendre les résolutions de Nouvel An, fichtre!
    Bon, ben, on va se concerter avec mon cher et tendre, histoire qu’on organise un truc sympa! Et comme ça, dans l’euphorie, je le réquisitionne pour le rangement… hihi!

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