13 jours au Japon – Jour 1

Et oui, la plupart d’entre vous sont au courant, mais je suis de retour au Japon, cette fois-ci sans mon Anglais préféré, pour accompagner une amie qui désirait découvrir le pays avec un guide (moi, donc). Aujourd’hui fut la première étape de notre voyage, malgré quelques péripéties et le manque de sommeil.

Nous nous sommes d’abord rendues au sanctuaire Hanazono que l’Anglais et moi avions visité en mai dernier, mais, là encore, nous avons échoué à trouver le marché aux puces. Je vais finir par croire que c’est une légende urbaine. En fait, les marchés sont suspendus en mai et novembre, en raison des festivités religieuses. Or cette semaine, aura lieu le festival des “7-5-3” (shichi-go-san), qui célèbre les petites filles âgées de 3 et 7 ans et les petits garçons âgés de 5 ans. C’est une tradition bien respectée, et il ne fait pas de doute que le sanctuaire faisait peau neuve dans ce but.

Suite de la “prise de contact” au sanctuaire Meiji, toujours lui (en même temps, c’est vraiment un très bel endroit, en pleine nature au coeur de la ville). Par un hasard extraordinaire, il se trouve que ce week-end le sanctuaire célèbre les 90 ans de sa consécration. Nous avons donc pu assister à des concerts de musique traditionnelle (avec instruments traditionnels mais parfois aux sonorités très modernes), des démonstrations de danse, un défilé de kannushi (prêtres shintô)…
Mais le clou du spectacle reposait dans la procession de mikoshi, sorte d’autels portatifs sensés abriter le kami. Il y en avait trois : un porté par les hommes, un par les femmes, un par les enfants. On avance selon des petits pas extrêmement saccadés et, à intervalles réguliers, le mikoshi est secoué (mais vraiment : il passe à l’horizontale). Du coup, l’endroit était bondé, l’ambiance très bon enfant, avec de nombreuses échoppes comme toujours dans ces circonstances : amulettes, souvenirs du sanctuaire, souvenirs tout court, nourriture… D’immenses constructions illustrant des mythes japonais avaient été élevés dans la forêt et brillamment éclairés. Cela a vraiment donné un côté irréel à la scène, car l’endroit est généralement très calme.


La fin de la journée a failli s’achever au Tochô, la mairie de Tokyo, dont les tours, qui ne sont pas sans rappeler Notre-Dame, sont ouvertes au public qui souhaite profiter des terrasses pour prendre moult clichés. Lou et moi avions sacrifié à la coutume lors de notre premier séjour en 2003, et j’avais obtenus d’assez bons résultats avec un argentique dont je ne savais pas me servir et en nocturne. Cette fois-ci, il n’y aura que des vues extérieures.

Cette première prise de contact peut paraître un peu abrupte, peut-être restrictive, mais j’avoue que j’ai fini par avoir beaucoup de mal à me concentrer avec trop de sommeil en retard.

2 thoughts on “13 jours au Japon – Jour 1”

  1. Ouah! un festival rien que pour le Matou bébé de 5 ans! Je te l’envoie par Fedex…euh…en fait non…par tonneau… il a un pitit peu grossi!

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