Vide ton sac !

Allez, pour changer des sujets graves, voici un article parfaitement inutile mais qui m’amuse. L’idée est de vider son sac (au sens propre) et d’en photographier le contenu. Je ne voudrais pas dire de bêtise, mais il me semble qu’une photographe allemande avait lancé un projet de ce genre il y a quelques années.
Voici la bête :

DSCN5269Un sac Longchamp qui fut beige autrefois et qui tend sur le… grisâtre, dirons-nous pour rester polis. Offert par mon père à l’occasion d’un anniversaire, c’est le modèle-type de mes sacs d’été (comprenez : il n’aime pas trop prendre la pluie). A sa fermeture éclair est accroché un o-mamori rapporté du Futarasan-jinja de Nikkô il y a… 11 ans, je dirais.

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Le contenu :
– Un porte-chéquier Longchamp beige, pour mon chéquier perso, ainsi que le chéquier de notre compte joint (pour les dépenses de santé de la Crevette – j’y reviendrai à l’occasion).
– Un portefeuille Longchamp acheté sur vente privée (non, je ne fais pas de fixette sur la marque, allons donc). Il contient les classiques : cartes bancaires, carte vitale, carte UGC (à résilier parce que c’est pas comme si on pouvait aller souvent au ciné, maintenant), cartes de visite et de fidélité diverses et variées, carnets de timbres, argent (dont un billet de 1$ et un autre de 5000Y – allez comprendre), avoirs divers dans des cantines autour du boulot, carte d’identité, carte d’électeur et… une grue en papier offerte par des collégiennes au Kiyomizu-dera.
– Un parapluie moche et pété, mais on annonçait de la pluie lundi (c’te blague).
– Ma carte orange Navigo ainsi que mon Oyster card (cherchez pas) dans un joli étui trouvé chez Forbidden Planet. J’en massacre un à deux par an.
– Des kleenex. Je suis allergique aux pollens / à la pollution / aux acariens. Le kleenex est mon meilleur ami.
– De la pommade pour les lèvres. Partout. Tout le temps. En ce moment, retour aux basiques, c’est un Neutrogena.
– De la pommade pour les lèvres teintée, pour les grandes occasions. A l’époque où j’étais rousse, c’était la seule teinte qui m’allait encore. En revanche, pour l’effet soin, c’est mort, ça me dessèche quand même les lèvres (je n’ai toujours pas trouvé le Graal).
– De la Lisopaïne. Je suis facilement sujette aux maux de gorge, surtout avec la Crevette qui chope les rhumes de son père.
– Un agenda papier noir, ultra-basique, offert par le boulot de mon beau-père. Je ne m’en sers quasiment plus, j’utilise mon téléphone qui, lui, me rappelle mes rendez-vous.
– Mon smartphone, sans lequel je ne saurais vivre. Ouais, c’est moche.
– Un sac en tissu orange fluo “Les Tropéziennes” offert la semaine dernière quand j’ai acheté une paire de sandales de cette marque. La couleur ne me plaît pas plus que cela, mais elle est très estivale et moins salissante que les sacs blancs / beiges offerts par les éditeurs.
– Un carnet de tickets restaurant. J’attends encore ceux du mois de juin, ceux-là m’ont été donnés par ma mère qui n’arrive jamais à en venir à bout (pour ma plus grande joie).
– Un stylo bille, offert par la coiffeuse qui s’est occupée de moi le jour du mariage de Ioionette.
– Un lange (tissu hyper absorbant) parce que la Crevette est la reine du bavouilli et de la régurgitation ninja.

Ce qu’il manque :
– Mes clés, qui ont leur place attitrée à côté de la porte dès que je franchis le seuil de la maison.
– Le chapeau de soleil de la Crevette, lamentablement oublié ce jour-là.
– Un bouquin : depuis la naissance de la Crevette, je ne peux plus lire dans les transports, je ne le fais qu’à la maison.

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