J’aurais mieux fait de tenir ma langue…

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Vous vous souvenez que je vous annonçais en grande pompe, il y a quinze jours, que je reprenais mes études ? Ben ça m’apprendra à claironner les choses, tiens. Parce que la fac, j’y ai toujours pas mis les pieds, et c’est pas pour tout de suite, m’est avis.

Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, ne pouvait assister à la réunion d’information obligatoire, j’ai envoyé un mail à ce sujet au secrétariat pédagogique et au professeur chargé des Master pour les informer de la situation et leur demander que faire. A ce jour, j’attends toujours qu’ils me répondent…
J’avais résolu d’assister au cours en sortant de l’avion la semaine dernière, nonobstant le jet-lag et la fatigue, sauf que… Avec la grève d’Air France, nous sommes restés bloqués 24h supplémentaires à l’aéroport, et le mardi était jour d’hôpital pour la Crevette (que je n’ai pas pu accompagner parce qu’on était encore à la douane – merci maman pour l’aide), et je n’avais pas eu le temps de m’organiser pour la faire garder les jours suivants.
Enfin, le soir de notre arrivée à New York, j’ai reçu une proposition de traduction au sein d’une maison d’édition que je veux intégrer depuis plusieurs années. J’aime autant vous dire que j’ai sauté sur l’occasion. Bon, d’accord, le texte est à rendre pour le 21 novembre (la bonne blague) et je vais en chier autant que si j’étais allée à la fac, mais là ça devenait ingérable, et j’ai une nounou et des impôts à payer.

Est-ce que je regrette ? Oui, quand même. D’un autre côté, cela faisait quinze jours que je n’en dormais plus et que je faisais des crises d’angoisse en pensant à la rentrée. Outre la peur du décalage par rapport à la population estudiantine, j’étais terrorisée par le temps perdu dans les transports, la masse de travail qu’il me faudrait abattre et la perspective de ne plus voir la Crevette deux à quatre soirs par semaine (ce dernier point en particulier me fendait le cœur).
Du coup, je pense que c’est partie remise, reste à savoir pour quand. Mais je pense que cette fois-ci, je vous l’annoncerai une fois mon diplôme en poche.

2 thoughts on “J’aurais mieux fait de tenir ma langue…”

  1. Les études, ça peut être n’importe quand, ta traduction, c’est maintenant ou jamais (21 novembre, mazette !), je reste persuadée que tu as fait le bon choix.

    J’ai failli retourner à l’Inalco aussi (pour le japonais donc) mais même en licence, ça demande un tel investissement que j’ai choisi la petite assoce de quartier. 2ème année : katakanas. A ce rythme, je saurai commander au resto dans 10 ans, mais je ne suis pas pressée.

    Partie remise donc 🙂

  2. “Mazette”, c’est un peu aussi ce que j’ai pensé…
    L’Inalco, c’est ultra-exigeant et c’est un cursus long. Ca a l’avantage d’être complet mais l’inconvénient d’être difficilement envisageable quand on bosse déjà 39h par semaine…

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