Mad Max : Fury Road

MadMax4Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d’un véhicule militaire piloté par l’Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s’est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…


J’hésitais à aller voir ce film, à la fois parce que la violence me crispe beaucoup plus depuis la naissance de la Crevette (appelez-moi bisounours) et parce que j’avais entendu de très bonnes et de très mauvaises critiques, et que j’étais un peu dubitative.
Pourtant, j’ai vraiment pris mon pied devant ce film. Comme les précédents opus (je n’ai pas vu le troisième, je l’avoue), et sans doute encore plus, l’histoire est dopée à la violence, à la vitesse et aux cascades invraisemblables. Certes, le scénario ne casse pas trois pattes à un canard – en même temps c’est pas forcément ce qu’on demande à ce genre de film – mais le rythme est haletant, et il existe quelques bonnes idées. J’ai adoré le personnage Furiosa (sublime Charlize Theron) qui, en VO sous-titrée, a conservé son titre d’imperator (général en chef) et non “impératrice” comme je l’ai entendu en VF (arrrg). L’univers complètement barré de George Miller est effarant, effrayant et profondément chaotique, mais on plonge la tête la première.
J’ai néanmoins quelques regrets. Comme le disait mon amie Isa dans sa chronique au vitriol, les jeunes filles – qui m’ont semblé faire écho à celles de Pique-nique à Hanging Rock, classique du cinéma australien – n’ont pas une seule seconde l’idée de s’habiller de façon pratique / d’enfiler des chaussures / de nouer leurs lacets. Le réalisateur pose également une ambiance spirituelle qui n’est malheureusement pas suffisamment détaillée ou exploitée, et j’espère qu’on en saura plus dans une éventuelle version longue. Et j’ai trouvé la fin trop optimiste (oui, moi je dis ça).
Mais j’aurais plutôt tendance à vous le conseiller, du moment que vous n’êtes pas allergique à la violence et aux voitures.

3 thoughts on “Mad Max : Fury Road”

  1. Heureusement que tu es là pour les grades militaires !
    J’imagine que pour le doublage, on ne peut malheureusement pas faire autrement même si effectivement, ça change carrément la perception du personnage et de son importance !
    Je n’ai évidemment aucun souvenir des sous-titres (était-ce « chef » ?) alors que je reste à la fin de tous les films ou presque pour lire qui est le nom de l’adaptateur.

  2. “Imperator” est en fait un titre latin (raison pour laquelle je ne mets pas d’accent) qui a donné, par déformation, le mot “empereur”. Dans les sous-titres, c’était soit “imperator”, soit “chef”, en effet.

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.