Partir au Japon #1 : Tokyo

J’inaugure une série d’articles sur le tourisme au Japon, du haut de ma (relative) expérience. En septembre, cela fera 12 ans que je m’y suis rendue pour la première fois ; j’y ai effectué en tout six séjours – dont un de huit mois – où j’ai visité, arpenté, vécu, rencontré… Loin de moi l’idée d’être exhaustive ou absolue – je ne suis pas un guide de voyage – mais je vous propose mon point de vue si vous souhaitez préparer votre premier séjour là-bas.

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Généralités
Tokyo est sans doute un des premiers endroits qui nous vienne à l’esprit quand on pense au Japon : les gratte-ciels, les néons, l’immense passage clouté de Shibuya… Oui, c’est tout cela. Mais c’est aussi une mégalopole où prendre les transports en commun peut s’avérer compliqué et où marcher entre deux stations de métro peut prendre un bon quart d’heure.
Surtout, Tokyo est une ville moche. Il n’y a pas de plan d’occupation des sols, la ville a été quasiment rasée à deux reprises au 20ème siècle – le grand tremblement de terre du Kantô et l’incendie qui s’en suivit en 1923, le bombardement allié de mars 1945 – et tout a été reconstruit de façon anarchique. Les grands pôles d’attraction se concentrent autour des gares mais, dès que l’on s’éloigne de quelques centaines de mètres (voire moins), on se retrouve dans des endroits très calmes (voire déserts) faits de maisonnettes, de petits immeubles d’habitation et d’échoppes de quartier, ce qui peut être un peu déstabilisant.
Si c’est votre premier séjour au Japon et que vous partez deux semaines (la moyenne), j’aurais tendance à vous conseiller de n’y séjourner que trois ou quatre jours, au risque d’être frustré de ne pas avoir assez de temps pour voir le reste. Mais alors, me direz-vous, que voir à Tokyo ?

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Shibuya
Impossible d’y échapper. On y trouve le fameux Shibuya crossing, la statue de Hachikô, le chien fidèle, les (rares) kôgaru (filles ultra bronzées et maquillées), des boutiques à n’en plus finir et… beaucoup de pollution sonore. En fait, Shibuya, c’est le Japon tel qu’on se le représente et qu’on le fantasme, mais c’est surtout un lieu où les jeunes (15-25 ans) sortent. Néanmoins, c’est incontournable. Une fois que vous aurez fait les principales artères autour de la gare, vous pouvez :

  • Boire un macha latte au Starbucks qui domine le croisement, si possible assis devant le mur de verre. (Personnellement, j’ai une sainte horreur du Starbucks, mais sait-on jamais)
  • Fouiner dans les boutiques à la recherche de souvenirs (je ferai un article spécial à ce sujet).
  • Manger un McDo quand vous serez en manque de viande et/ou quand vous voudrez goûter le McTeriyaki (ici, ils baragouinent l’anglais).
  • Faire un tour à l’énorme Tower Records pour dégoter les trucs les plus kitsch de la pop ou de l’enka (chanson traditionnelle).

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Shinjuku
Vous avez déjà lu City Hunter (Nicky Larson) ? Bah voilà, vous y êtes. Shinjuku, c’est très grand, très haut, très fréquenté, très lumineux la nuit… Mais il faut essayer de voir derrière le cliché !

  • Dans les ruelles derrière les buildings, il y a souvent des petits restaurants que vous pourrez repérer grâce à leurs panneaux montrant de la nourriture. Même sans parler japonais, vous devriez réussir à vous faire comprendre en montrant le plat qui vous fait envie et avec 2-3 mots d’anglais.
  • Si vous avez envie de voir à quoi ressemble un grand magasin japonais, c’est ici qu’il faut tester. Je vous encouragerais même à faire ça “à la japonaise” : on monte tout de suite au dernier étage (ou l’avant-dernier, car souvent le dernier est consacré aux restaurants – très recommandables, d’ailleurs), puis on visite étage par étage jusqu’au sous-sol, consacré à la nourriture. Entre le 5è et le 7è, vous trouverez souvent le rayon kimono. Arrêtez-vous pour baver un peu. C’est aussi dans ces boutiques que vous pourrez trouver des boîtes et accessoires à bentô plus ou moins chers.
  • Ma recommandation personnelle serait de vous éloigner un peu soit en marchant soit en métro (arrêt Shinjuku sanchôme) pour le sanctuaire Hanazono (Hanazono-jinja). C’est un petit refuge très calme et agréable, où se tient parfois un marché du kimono d’occasion (mais je ne saurais vous dire quand, j’ai l’impression que ça dépend un peu du sens du vent et de l’âge du capitaine).

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Ueno
Ueno, c’est d’abord et avant tout un immense parc arboré, un véritable “poumon” au cœur de la mégalopole (vous me sentez enfiler les clichés ?). Plus sérieusement, on pourrait y passer une journée entière sans tout voir. Allez, une petite sélection :

  • Le musée national de Tôkyô. Parce que si vous ne devez en faire qu’un, ce sera celui-là : dans le pavillon central, vous trouverez une introduction rapide et bien faite sur l’histoire de l’art du Japon des origines au 19è siècle, disponible en anglais. Présentation de nombreuses pièces remarquables et variées, comme des paravents, des rouleaux (emaki), des dessins à l’encre de Chine, des kimonos, des sabres… C’est là qu’on s’aperçoit que la nuance entre art et artisanat n’existe pas.
    Les autres pavillons sont plus pointus, certains réservés aux expositions temporaires (souvent bondées) ou à des artistes en particulier. Attention aux jours et horaires d’ouverture, qui peuvent changer en fonction des jours fériés.
    Sinon, c’est le royaume des musées : le musée d’art occidental, le musée des sciences, le musée d’art contemporain… Il y en a pour tous les goûts.
  • Le zoo d’Ueno. Si vous aimez voir des animaux, vous aimerez visiter ce zoo, l’un des plus anciens au monde, plus vaste qu’il n’y paraît au premier abord.
  • Fouiner et découvrir tous les petits sanctuaires dissimulés sous les arbres, ornés de grues en papier coloré.
  • Caresser les chats ! Il y en a plein en liberté dans le parc, qui se laissent volontiers approcher. Si vous êtes en manque de ronrons, c’est par là que ça se passe.
  • Eviter – si possible – l’étang de shinobazu, à moins d’être armé d’un lance-flammes/d’une raquette de tennis. Les moustiques font des ravages (mais les lotus sont impressionnants, c’est vous qui voyez).

Yoyogi

Harajuku/Omotesandô
Avec Shibuya (qui n’est qu’à 2-3 stations de métro sur la ligne Yamanote) c’est devenu l’un des autres grands pôles d’attraction touristique de la capitale. D’un côté, Harajuku et sa célèbre Takeshita Street, autrefois l’antre des boutiques à gothic lolita (moins maintenant), de l’autre Omotesandô, la grande avenue abritant les enseignes occidentales et japonaises les plus luxueuses. Chapeautant le tout, le sanctuaire Meiji.

  • Un des endroits que je préfère à Tokyo, c’est précisément le sanctuaire Meiji (Meiji-jingû). Niché au coeur du parc Yoyogi, on parvient à y trouver le silence (relatif, hein), ce qui est très appréciable près d’un lieu aussi bondé. En franchissant le pont pour gagner le parc, n’oubliez pas de photographier les goth-lolis.
    Admirez les tonneaux de saké et de vin (français !) consacrés au sanctuaires, l’architecture et… ouvrez l’oeil ! Avec un peu de chance, vous pourrez croiser une noce ou des enfants venus célébrer une des fêtes du 7-5-3 (shichi-go-san), généralement à l’automne. Vous en prendrez plein les yeux.
  • Takeshita street… Disons que j’ai passé l’âge mais que, la première fois, ça rend un peu hystérique 🙂
  • Sur Omotesandô, vous trouverez plein d’endroits pour assouvir votre folie dépensière et creuser votre découvert : Kiddy’s land (énorme magasin de jouets où la moindre babiole Ghibli coûte une blinde), Oriental Bazaar (pour les beaux kimonos d’occasion et les objets type céramique que vous ne sauriez/pourriez pas trouver ailleurs), et quelques boutiques vintage où vous pourrez chiner de vieux maillots de baseball et des kimonos.
  • Au détour d’une petite rue, vous trouverez le musée Ota, spécialisé en estampes de l’époque d’Edo. Le musée n’est pas immense, on s’y promène en chaussons, mais il vaut vraiment la peine d’y faire un tour.

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Asakusa
Le quartier est surtout réputé pour son temple, dont la porte est ornée d’un gigantesque lampion. C’est presque un point de passage obligé pour les visiteurs à Tokyo, mais… ça a un petit côté Disneyland quand même. Jamais l’expression “marchands du temple” ne vous paraîtra plus vivante. Toutefois, cet endroit vaut le coup pour plusieurs choses.

  • Profitez des boutiques de l’allée centrale pour déguster une “soft ice” à un parfum exotique (attention, interdit de manger dehors, il faut le faire dans l’échoppe).
  • Sur la contre-allée, à droite face au temple, on trouve une très belle papeterie qui propose du washi et de jolies cartes postales.
  • L’intérieur du temple ne se visite pas franchement, mais c’est assez marrant d’imiter les Japonais : attirez à vous les vapeurs d’encens pour vous porter chance et tirez un “omikuji”, une bonne fortune, pour savoir ce que l’avenir vous réserve (chacun est agrémenté d’un petit texte en anglais). Si vous tirez une petite, moyenne ou grande chance, gardez le papier dans votre portefeuille. Sinon, accrochez-le aux filins métalliques prévus à cet effet pour que la malchance ne vous suive pas.
  • Quand vous avez fini votre visite, empruntez les ruelles à votre gauche. On y trouve quelques boutiques, dont une de kimonos qui vend parfois des coupons de tissu, et quelques “cantines”, des restaurants sans prétention où la carte est en japonais, mais où vous pourrez désigner le plat en plastique qui vous fait de l’œil.
  • Si vous avez le temps, explorez un peu Kappabashi, le quartier qui jouxte le temps, où on peut dénicher tout et n’importe quoi en rapport avec la cuisine. Nous y avons trouvé des bols, une boîte à thé et un (génial) couteau de cuisine.

Déjeuner Asakusa

Autres
Je regroupe ici les quartiers que je connais moins…

  • A Ikebukuro (où je ne suis pas allée depuis trèèès longtemps), il y a un aquarium réputé. On y trouve aussi les grands magasins Parco, inaugurés à grand bruit il y a une quinzaine d’années, antres de la mode branchée. Je garde le souvenir d’un fou rire mémorable avec Lou² lors de notre premier séjour.
  • A Ryogoku, je conseille fortement le musée Edo-Tokyo, qui retrace l’évolution de la capitale depuis qu’elle fut désignée comme siège du gouvernement shogunal par les Tokugawa au début du 17è siècle. L’exposition permanente est très bien faite et interactive : on peut enfiler des vêtements, soulever un palanquin, franchir une réplique de Shinbashi…
  • Dans le quartier de Ginza, prenez des places pour aller au kabuki (enfin si ça vous tente – moi j’adore) : vous pouvez soit prendre un ticket pour toute une représentation (3 à 4h) soit pour une heure. On vous fournira une espèce d’audioguide avec commentaire/traduction du texte en anglais.
  • En sortant, allez déguster une pâtisserie traditionnelle chez Toraya, la maison mère de la boutique parisienne.
  • A Odaiba, l’île artificielle construite dans les années 1980-90, vous pouvez admirer l’architecture de Fuji TV, déambuler dans l’un des centres commerciaux les plus kitsch du monde et emprunter la grande roue qui domine la baie de Tokyo et le Rainbow Bridge.
  • Mais surtout, je vous engage à aller au Oedo Onsen monogatari, un complexe de bains japonais. Moyennant une somme modique, on vous remettra un yukata coloré et on vous passera un bracelet pour régler vos achats (un peu comme les perles au Club Med), puis à vous de découvrir les joies du thermalisme dans un décor inspiré d’Edo, l’ancienne Tokyo. Si vous mettre à poil devant tout le monde n’est pas votre truc, je vous engage quand même à essayer le trajet pieds nus qui permet de sortir et d’observer les avions en approche sur Narita (dans le ciel nocturne, ça vaut son pesant de cacahuètes).

Voilà ! Ce n’est bien entendu pas exhaustif, j’ai fait selon mes souvenirs et mes goûts. Certains sont plus branchés visites, d’autres découverte d’une ambiance, paysages… à vous de composer. N’hésitez pas à me poser des questions en commentaire si je n’ai pas été assez claire ou si vous souhaitez des précisions sur un point.
Si ça vous dit, je recommence bientôt avec le Kansai. Mata ne !

13 thoughts on “Partir au Japon #1 : Tokyo”

  1. Merci pour ce bel article très complet. C’est vraiment ce genre de conseils qui sont précieux lorsqu’on part à la découverte d’un pays (surtout lointain, car on aura sans doute pas deux fois l’occasion d’y aller).
    Ça fait quinze ans que j’ai envie d’aller au Japon. Avant j’avais pas les sous, maintenant c’est le temps qui manque… D’ici quelques années avec les petits, pourquoi pas? (À propos, quel serait ton conseil sur l’âge minimum auquel emmener des enfants en périple au pays du soleil levant? As-tu observé quelle espèce d’accueil leur est fait?)
    Quels sont tes bons plans pour se loger dans la région de Tokyo? Je suppose que la place doit coûter très cher.
    Ah oui, je suis curieuse 😉

  2. Le Japon est un pays très ouvert aux enfants, il n’y a aucun souci à se faire ! Je dirais que les emmener à partir de 4-5 ans est une bonne idée : il faut surtout réussir à leur faire supporter les 12h de vol (direct) et les heures d’attente avant et après le décollage… Ainsi que le décalage horaire, mais en général les enfants sont plus adaptables.
    Il y a plein de choses à faire avec les enfants : le zoo d’Ueno, le musée Ghibli, les parcs et jardins…

    Pour se loger à Tokyo, j’aurais tendance à recommander AirBnb (oui…) et les ryokan familiaux, notamment le Kimi Ryokan (mais il faut réserver longtemps à l’avance). Evitez autant que possible les auberges de jeunesse à moins d’être fauchés, parce que l’isolation est pourrie et les douches collectives.

  3. Merci pour ce premier article ! J’attends les suivants avec impatience.
    Ce qui me fait quand même un peu peur, c’est de ne pas parler japonais, surtout pour dans les restaurants.

  4. 😀 😀 😀
    MERCI !

    Bizarrement, je n’ai jamais été attirée par Tokyo… si en plus, tu dis que c’est moche 😀 Lectrice de mangas depuis 15 ans, je fais à peine la différence entre Shinjuku et Shibuya. C’est pour moi une étape obligée, avant d’aller vite vers ce qui m’intéresse le plus, Ôsaka (que j’avais beaucoup aimé la 1re et seule fois), Kyôtô, etc.

    Pour l’hébergement, ce sera effectivement Air Bnb, j’ai repéré des trucs sympas à Ginza. Enfin dans les deux quartiers sus-cités aussi, mais on est pas spécialement des créatures de la nuit et j’ai développé une allergie au bruit.

    Je me retiens de te poser 10 000 questions mais une quand même : mon guide me dit qu’on retire des espèces moins facilement que dans d’autres pays, tu confirmes (oui tu es plus digne de confiance qu’un guide) 🙂
    Et… avez-vous eu besoin du wi-fi sur place ? J’ai lu qu’on pouvait louer un appareil qui émet un réseau sur quelques mètres. Ça a l’air très bien et très pratique, mais je n’ai pas trop envie de m’encombrer d’un truc supplémentaire sauf si je n’ai pas le choix. Quant à la carte SIM japonaise, elle ne permet pas d’appeler, ce qui peut parfois être utile.

    Sunalee > je doute pouvoir utiliser le japonais que j’ai appris en 2 ans même si j’essaierai, évidemment. À la fin des guides de voyage (Lonely Planet pour ne pas le citer), tu as quelques phrases de base. Je me dis qu’au pire, tu peux les recopier sur de petits cartons pour pouvoir les montrer à ceux qui ne parlent pas un mot de japonais (et ne veulent pas dessiner). Quand j’y suis allée avec mes parents, on a fini par combiner kanjis et flèches xD

  5. Pour ce qui est du japonais, c’est vrai que c’est un peu déstabilisant quand on ne le parle pas du tout, mais les gens sont très aimables (quoique gênés) et t’aideront volontiers (une fois, on nous a même accompagnées jusqu’à la poste). L’idéal, c’est effectivement d’avoir quelques phrases “de bases” disponibles en fin de Lonely Planet, et tu complètes avec de l’anglais rudimentaire (pas trop bien prononcé, si possible). Dans les restos, très souvent, il y a des menus en anglais avec photo (ou en japonais avec photo) ou des plats factices en vitrine.

    Pour l’hébergement, j’aurais tendance à conseiller de s’installer près d’une station de la ligne Yamanote, qui est quand même celle que l’on utilise le plus à Tokyo (donc pas forcément Ginza). Après, la pollution sonore ne vient pas forcément des lieux nocturnes, mais de plein d’autres choses : passages à niveau, équipements sonorisés (lors de notre dernier séjour, l’escalator parlait dès que tu le prenais, une horreur), trains… Et ça, c’est impossible de prévoir tant que tu n’y es pas.
    Une autre option peut être les gaijin house (surtout si on voyage en famille), où le personnel parle généralement anglais, mais où ce sera plus cher et où en général, ce sont des séjours d’au moins une semaine (je ne peux pas en dire plus, je n’ai jamais essayé ce genre d’hébergement). Les plus connus sont Sakura House.

    Pour le wifi, l’appareil portable était inclus dans notre location AirBnb à Tokyo, et on l’a vraiment béni, notamment quand on s’est paumés une fois dans Shibuya pour rentrer (vive le GPS). Je ne sais pas du tout comment s’en procurer un avant le départ ou une fois sur place.

    En ce qui concerne le liquide, ce n’est pas une légende ! Il est très difficile de payer par carte bleue (un peu moins aujourd’hui mais quand même) et parfois, les cartes ne passent pas pour une raison X ou Y (la dernière fois, ma Visa a été refusée mais j’ai pu retirer avec ma Cirrus, c’te bonne blague). Vu les taux de change appliqués aux distributeurs et les commissions prises par les banques, j’aurais tendance (avec l’accord de Monsieur dont ce fut un peu le métier) à recommander de faire un gros retrait (genre 1000 ou 2000€) en début de séjour (pensez à faire relever votre plafond avant de partir !) plutôt que de changer toutes vos économies dans les bureaux de change en France ou au Japon. N’hésitez pas à brandir la CB quand c’est possible (grands magasins par exemple), car, parfois, on vous demandera de payer votre hébergement en liquide…

    @Shermane : si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je suis sûre que c’est le cas d’autres personnes ^^

  6. L’anglais par les katakanas, c’est quelque chose ^^ Ma prof (ex-prof :’() insistait pour que l’on détache bien les syllabes, à la japonaise. Ça fait bizarre certes, mais on s’y fait !

    C’est génial, l’anglais japonais en tout cas. Je suis tombée sur une annonce où la nana disait être “marrided” avec “one doughter” 😀

    Ahhh oui, j’avais oublié qu’en Asie (en tout cas, là où je suis allée), tous les appareils parlent… Merci pour cette précieuse indication. OK pour Yamanote, on va se pencher sur un autre quartier. Qui ne soit pas Roppongi non plus, haha.

    Pour le pocket wifi, j’avais trouvé un article ou deux très bien faits, notamment sur Kanpai. On prendra ça avec le Japan Rail Pass alors.
    D’ailleurs, à ce sujet : il ne permet pas d’aller à Sapporo, ce petit sésame un peu cher, n’est-ce pas ? Encore une fois, je ne pense pas qu’on aura le temps, mais sait-on jamais.

    D’ailleurs, à ce sujet (bis) : on reste donc 3 semaines. En très très gros, j’ai esquissé cet itinéraire :
    1re semaine voire 10 jours = Tôkyô—Mont Fuji—Région des Cinq Lacs—Nikkô—Kamakura
    2e semaine = Ôsaka—Kyôto—Nara
    3e semaine = Koya-San—Miyajima
    La 3e semaine est un peu vide non ? D’où ma question sur Fukuoka et Hokkaido.

    Du coup, je pensais prendre un JR Pass 2 semaines car on ne l’activerait que la 2e semaine.

    OK pour le cash ! Je déteste me trimballer avec autant d’argent mais bon.

  7. Le JR Passe sert normalement pour toutes les lignes JR (y compris certaines lignes de métro à Tokyo),mais je ne sais pas s’il existe des exceptions autres que l’interdiction de prendre les Shinkansen les plus rapides.

    Ton programme me paraît déjà bien chargé. Je n’ai jamais fait le Mont Fuji ni les Cinq Lacs, mais il faut compter une journée pour Nikkô et autant pour Kamakura (la meilleure solution étant de faire l’aller-retour depuis Tôkyô en partant tôt le matin – les temples ferment à 16h-17h).
    Une semaine pour le Kansai, c’est pas mal – ce sera le sujet de mon prochain article. Le Mont Kôya, au départ d’Osaka, c’est quasiment une journée de voyage. J’en reparlerai, mais j’aurais tendance à conseiller de passer deux nuits sur place. Quant à Miyajima, à toi de voir si tu veux aussi passer une journée à Hiroshima et/ou dormir une nuit sur l’île (j’ai aussi prévu d’en parler).
    Très franchement, si tu arrives déjà à boucler l’intégralité de ton programme en trois semaines, ce sera beau. Et oui, activer le pass au bout de la première semaine est une bonne idée, attention à ne pas se tromper dans les dates (c’est 14 jours et non 15).

  8. MERCI 🙂

    (Pour Miyajima, le trip absolu serait bien évidemment de rester dans un ryôkan sur place, ha-ha-ha)
    (Et pour le Pass, s’il fonctionne dans le métro de Tokyo, il nous faudra sans doute en prendre un de 21 jours — on comparera la différence s’il existe l’équivalent d’un Navigo pour le métro de Tokyo)

    Bon, j’attends sagement l’article sur le Kansai, c’est pas comme si on partait demain, mais… ça fait rêver et baver 🙂

  9. un de mes voyages rêvé est pour le japon !
    je ne pense pas que ça se fera bientôt, mais je note, je note !
    j’aime bien le format de ton billet, très pratique et concret !

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