J’ai eu des punaises de lit (et je m’en suis sortie)

Ceux d’entre vous qui suivent un peu ce blog ou qui me connaissent en vrai le savent : nous avons eu une infestation de punaises de lit ces derniers mois. Or la route a été longue et je pense que vous faire partager mon expérience, si pénible soit-elle, pourra aider ceux qui se trouveraient un jour dans le même cas. Car nous sommes officiellement débarrassés de ces saletés, et je vais vous raconter comment nous avons fait…

Non, pas ce genre de punaises-là

En juin dernier, alors que je me mets au travail, je découvre une bestiole en train de crapahuter sur ma manche. Ni une, ni deux, je l’écrase dans un Kleenex et découvre… une grosse trace de sang. Qu’est-ce que c’est que ce machin ? Je prends une photo, l’envoie à Monsieur, et oublie rapidement l’incident : nous sommes rentrés la veille d’un week-end aux médiévales de Provins, à tous les coups, on a rapporté une saleté avec nous ; et puis j’ai du boulot et la Crevette est malade, alors on verra bien.
Début août, je me réveille un matin couverte de piqûres sur les bras et les jambes. Je panique un peu, fais une recherche internet et me dis : “A tous les coups, ce sont des punaises de lit” en me remémorant la bestiole croisée deux mois plus tôt. J’en parle un peu sur Facebook, un ami me donne le contact de sa voisine qui est spécialisée dans la détection des punaises de lit, je passe pas mal de temps au téléphone avec elle… mais je ne trouve rien : pas de trace dans la literie ni sur le sommier. Dans le même temps, notre cuisine est envahie de moucherons piqueurs, à tous les coups c’est de leur faute. Fausse alerte, donc.
Mais dans le doute *Attention, grosse connerie* je vaporise deux bombes insecticides soi-disant tue-punaises dans les chambres, histoire d’écarter le danger. Pourquoi c’est une grosse connerie ? Parce que ça fait fuir les punaises sans les tuer, que ça peut donc les “diffuser” dans l’appartement et qu’elles reviennent au bout de quelques semaines.

Plutôt ce genre-là (moche et sanguinaire). En noir, les traces de déjections, constituées de sang.

Trois semaines plus tard, nous sommes rentrées du Canada depuis quelques jours quand, en faisant le lit, je découvre cinq punaises dans les draps. Là, le doute n’est plus possible, nous sommes envahis. Un rapide cliché, on tue les bestioles, et je recontacte Emilie, de l’entreprise Dogscan, qui avait eu la gentillesse de répondre à mes question quelques jours plus tôt. Elle se démène pour nous caser dans son emploi du temps et arrive en fin de journée avec son chien.
La détection est rapide, et le verdict tombe : nous sommes infestés dans les chambres, les placards, le dressing (grand et encombré de trucs) et la salle à manger. De façon assez miraculeuse, le salon – et donc le canapé – est épargné.
Mais d’où ça vient ? Bonne question, on l’ignore. En comptant la première apparition d’une punaise (juin 2016, donc), on peut estimer que l’infestation remonte à avant Noël 2015, à peu près. L’Anglais et moi nous sommes beaucoup déplacés entre juillet 2015 et l’été 2016, autant dire que n’importe qui a pu rapporter ça (ou alors c’est quelqu’un qui a pu nous contaminer en laissant son manteau sur notre lit lors d’une soirée… mais vu qu’aucune personne de notre entourage n’a ça, il faut croire que c’est la faute à notre goût des voyages).

Alors que je suis encore en train de digérer la nouvelle, Emilie passe en revue les règles à suivre pour se débarrasser de l’infestation. Et si je croyais avoir touché le fond, la fin de son discours me plonge dans un profond désarroi…
Il faut passer tout le textile en machine à 60° et, idéalement, le sécher au sèche-linge (on n’a pas de sèche-linge, mais on peut faire sécher dans le salon et la salle de bains, tous deux épargnés). Ce qui ne passe pas en machine doit être passé à la vapeur du fer (donc très chaud), au sèche-linge à puissance maximale pendant au moins une demi-heure (si) ou au congélateur dans un sac hermétique pendant trois jours (-18° le congélateur). Une fois “propre”, le linge doit être conservé dans des sacs poubelles hermétiques pour ne pas reprendre l’infestation. Si vous sortez le moindre vêtement du sac, il faut le relaver avant de le re-ranger.
OK, ça va être long, mais on peut s’en sortir. Ah mais c’est pas fini. Il faut passer l’aspirateur tous les jours, le vider tous les jours, jeter le contenu du sac (bien fermé) dans une poubelle extérieure, puis nettoyer l’aspirateur à la Javel (j’ai choisi les lingettes) ou à l’eau bouillante.
Bien, bien, bien. Je sens que ça va être fastidieux. Mais là, Emilie m’assène le coup de grâce : il faut enfermer tous les livres dans des caisses hermétiques pendant… deux ans. Euh, pardon ? Ben oui, les punaises peuvent s’y réfugier et y pondre. Dans une caisse hermétique, elles sont condamnées à mourir de faim, un processus qui peut durer jusqu’à 18 mois. Deux ans, c’est une durée “de sécurité”.

C’est le moment où je rappelle que je travaille dans l’édition, que l’Anglais et moi lisons beaucoup de BD et de trucs en tout genre et que la Crevette a déjà une bibliothèque à faire pâlir d’envie beaucoup d’enfants. Il y a littéralement des livres partout : dans la chambre de mademoiselle (grosse bibliothèque avec les BD et les livres anciens, plus les ouvrages historiographiques), dans notre chambre (papiers importants, livres d’art, programmes de spectacles, trucs divers), dans la salle à manger (tous nos poches et nos guides de voyage), sans compter les sacs et cartons de livres à vendre que je ne peux décemment pas remettre sur le marché tout de suite.

Emilie conclut avec une mise en garde : ne surtout pas jeter le lit ou le sommier tant que le traitement n’est pas fini. Pourquoi ? D’abord parce qu’il y a des chances que quelqu’un récupère vos meubles et soit infesté à son tour. Ensuite parce que vous allez installer un nouveau lit qui sera, à son tour, infesté. Enfin parce que le traitement risque de nous coûter assez cher, et qu’il vaut mieux remettre l’achat d’un nouveau lit à plus tard. Ah bah c’est formidable. Passez-moi une corde, ça ira plus vite.
Quand tout ceci sera fait, on pourra… appeler une société spécialisée dans la désinsectisation, pour qu’ils effectuent deux passages à deux ou trois semaines d’intervalle pour réaliser une nébulisation et lancer un fumigène afin de tuer les punaises restantes. Pourquoi deux passages ? Parce que le produit n’agit que sur les adultes, et qu’il faut revenir pour tuer les punaises qui auraient éclot entre-temps. Charmant.

La petite blague ? Le diagnostic tombe exactement quatre jours avant notre départ pour l’Irlande. Il va falloir “stériliser” toutes les affaires et la valise que nous comptons emporter pour éviter de propager l’infestation.
Soyons francs, j’ai passé les trois premiers jours à faire mon ménage en pleurant. Impossible de me concentrer sur mon travail, j’étais obnubilée par cette présence sournoise et insidieuse. Je lavais le plus possible, pestant contre le temps de séchage du linge (et encore, c’était l’été), commandant en catastrophe les premières caisses sur Amazon et emballant des bouquins, tout en passant la valise à la vapeur du fer et en congelant les livres qu’on comptait emporter.

De retour de vacances – qui nous ont offert une pause bien méritée, parce que j’étais au bord de la crise de nerfs – on s’y met franco. C’est parti pour du nettoyage, du repassage, des allers-retours à la laverie, de l’emballage de livres en caisses scellées au scotch… La première semaine, je suis incapable de faire autre chose. Mais il faut bien se remettre à travailler.

Au départ, naïve déterminée, je m’étais fixé comme but d’être débarrassés fin octobre. Puis fin novembre, avant le mariage de C.euh. Puis avant Noël. Pendant les vacances de Noël, nous étions bien évidemment toujours infestés, si bien que l’Anglais et moi avons décidé de nous retrousser les manches. On a emballé les derniers bouquins, vidé ce qu’il restait dans les étagères et, enfin, début janvier, j’ai pu prendre rendez-vous avec la société Easy Services.
Le passage des techniciens est, en soi, une aventure à part entière. D’abord, il faut tout dégager : toutes les caisses en plastique ont été évacuées dans notre garage ou la cave (coup de bol, on n’a pas eu besoin de louer un box), et tous les sacs poubelle amoureusement constitués depuis cinq mois ont été entassés dans la salle de bains pour dégager les accès des pièces contaminées. Ensuite, il est impossible de rester pendant la nébulisation/fumigation : il faut revenir après le départ du technicien pour verrouiller l’appartement (ne pas rouvrir la porte) et ne pas rentrer avant au moins 5 heures. Comme nous avons un enfant en bas âge (moins de 8 ans), il nous était interdit de dormir chez nous, il a donc fallu organiser deux déplacements chez ma mère. De retour à la maison, il faut aérer et continuer à respecter le protocole (lessives, aspirateur…).
Quinze jours après le second passage (samedi dernier, donc), Emilie est revenue avec son chien pour nous confirmer la bonne nouvelle : plus de punaises à la maison ! Il reste à ranger les affaires dans les placards et les livres dans les bibliothèques, mais en procédant avec beaucoup de prudence, car nous avons emballé certaines choses non traitées pour accélérer la procédure. Il faudra les déballer dehors ou dans la baignoire, et les laver/congeler immédiatement. On a encore quelques mois d’amusement en perspective, mais on respire.


Concrètement, qu’est-ce que cela a changé ? D’abord, nos finances !
Car tout cela coûte cher… Premier poste de dépenses pour nous, les caisses en plastique  : nous en avons acheté une quarantaine (si), ce qui nous revient à environ 600€. Dans ces moments-là, j’ai maudit mon goût pour la lecture ! Il faut ajouter à ça le prix de la détection canine (entre 200 et 250€ par passage, sachant que nous en avons demandé deux), ainsi que celui de la désinsectisation (210€ par passage, deux passages) et, accessoirement, des voyages à la laverie. Au final, cette joyeuse expérience nous a coûté pas loin de 1500€, creusant un sacré trou dans le budget familial. Et ne comptez pas sur l’assurance : la punaise de lit n’est pas considérée comme un nuisible (elle n’est porteuse d’aucune maladie connue), donc c’est à vous de vous débrouiller. En plus, seule la moitié de la population réagit aux piqûres, ce qui n’est pas notre cas. Les seules traces que j’ai arborées pendant ces 6 mois étaient celles des moucherons.
J’ai aussi tué trois pulls et deux jeans (à force les porter/laver à 60°) et dû racheter en catastrophe des vêtements chauds car j’étais incapable de retrouver les miens (à l’heure actuelle, certains de mes vêtements sont toujours portés disparus, probablement à la cave).
Et puis, soumis à trop de sollicitations, notre grand étendoir et notre aspirateur ont rendu l’âme, respectivement en octobre et fin janvier. Encore des emmerdes et des frais supplémentaires.

Ensuite, nerveusement : au moins les premières nuits, on dort mal, on est sur les dents, on hésite à éteindre la lumière (les punaises sont très photosensibles – mais sous la couette, il fait noir quand même, alors…). Et puis c’est épuisant : la routine est lourde, il faut tout trier, nettoyer, ranger, classer. Ce n’est pas drôle d’avoir des sacs poubelles dans son entrée en permanence, de devoir expliquer que, non, on n’en a toujours pas fini avec les punaises, d’expliquer à son enfant que ses livres et ses doudous sont rangés, de porter les deux mêmes jeans et les six mêmes t-shirts pendant six mois…

Enfin, socialement : nous avions l’habitude de recevoir pas mal, d’organiser des trucs à la maison, ça a été terminé. Déjà parce qu’on ne se sentait pas forcément d’inviter des gens en sachant qu’on risquait de les infester (dans le genre cadeau empoisonné, ça se pose là). Ensuite parce que certaines personnes de notre entourage nous ont purement et simplement informés qu’ils ne viendraient pas parce qu’ils avaient la trouille. Si je peux le comprendre, je dois avouer que ça a été un peu blessant, car il y avait autant de chances d’être infesté en s’asseyant dans notre canapé qu’en prenant le métro avec nous (soit très faibles à aucune, vu que le canapé était intact et que tous les vêtements qu’on portait étaient lavés à 60°).
Sans compter le stigmate toujours attaché à ce genre de problème, que l’on attribue souvent à un manque d’hygiène alors que c’est faux.

En revanche, avoir des punaises nous a forcés à faire un tri, en particulier dans les vêtements : on a éliminé plein de choses qu’on gardait un peu par sentimentalisme, un peu par “ça pourrait servir un jour”, et on a enfin revu le fond du dressing, porté disparu depuis deux ans. Pareil avec les livres, même si on n’a rien jeté et tout enfermé : en janvier 2019, on saura quoi revendre et quoi conserver.
Autre effet inattendu : le dialogue. Dès qu’on aborde le sujet, on se rend compte que plein de gens autour de nous ont eu le même problème ou connaissent des gens qui ont eu le même problème. Rien que dans ma sphère professionnelle, quatre personnes ont été touchées ces dernières années (courage, Tinou !). En plus, comme j’estimais qu’en parler m’aiderait à m’en remettre, j’ai eu les honneurs du Figaro (avec mes sacs poubelles, mes armoires vides et tout, et tout).

Comme ils nous ont beaucoup aidés et ont été très à l’écoute, je vous mets les coordonnées de nos “fournisseurs”.
Dogscan, détection canine des punaises de lit. Vous pouvez consulter leur page Facebook et leur site Internet.
Easy Services, le service de dératisation/désinsectisation recommandé par Dogscan.

211 thoughts on “J’ai eu des punaises de lit (et je m’en suis sortie)”

  1. Bonjour,

    J’ai mon premier traitement le 1 mars et ça fait au moins une semaine que je pleure. Mes livres sont dans des bacs depuis vendredis derniers, mais on ne m’a pas dit de les garder un an enfermé. Pourquoi?

  2. Quand la société de détection est venue m’aider, l’intervenante m’a expliqué que les punaises pouvaient se nicher dans les livres, et y survivre jusqu’à 18 mois. Si vous ne pouvez pas vous séparer de vos livres, vous pouvez les passer au congélateur (emballés dans des sacs hermétiques) pendant trois jours, une fois le deuxième traitement effectué. Il existe aussi une machine, le cimex eradicator, mais il coûte cher.
    Bon courage à vous.

  3. J’avoue que je n’ai jamais trouvé de punaises dans mon sommier, et ce n’est pas faute d’avoir cherché !
    Pour ce qui est de la place de stockage : plus on lave, plus on fait de place… stockez dans des sacs/caisses hermétiques. A la fin du traitement, notre salon n’était plus très praticable mais ça en valait la peine.

  4. Kleo, ton blog fait du bien, on voit qu’on est pas tout seul à psychoter / devenir parano / mettre la lumière la nuit / tout emballer durant des mois ou années/ sacs poubelles propres-sales/ machines à 60 etc … 😉

    A 3h du mat au lit, j’allume la lumière, j’en vois 1 ou 2 sur le mur qui se dirigent vers ma tête. C’est l’image qui reste en tête encore aujourd’hui.

    Pour ma part, après avoir acheté des produits style Kapo, ou un produit “pro” à diluer, pschipschitté partout, puis rebelote 15j après, mis du Kapo fumigène plusieurs fois, l’infestation (quoique très minime) était toujours là.

    Alors comment j’ai fait:
    – aspi partout tout le temps, on jette le sac systématiquement (même quasi pas rempli). Ca coute cher oui. Puis nettoyage à la lingette du conduit de l’aspi et de l’intérieur rapidement.
    – jeter les trucs qui encombrent: vetements qu’on ne met jamais, livres qu’on a pas ouvert depuis x années etc.
    – achat du polti cimex à vapeur. Ca coute une blinde, mais c’est super simple à utiliser et ca va partout dans les recoins, plancher, livres, vetements (même cuirs, soies , velours etc).
    Passage au début tous les 2j, puis x1 par semaine. En plus ca nettoie bien sans produits chimiques, ca c’est le point positif. C’est hyper brulant quand ca sort, les oeufs ne resistent pas. Après ca 10 mn d’aération, ca suffit. Ca ne laisse pas de vapeur vraiment humide je le souligne. On peut l’utiliser quasi en continu durant 30 mn, contrairement aux petits appareils vapeur qui font de la vapeur 2 mn.

    Dès que j’ai acheté ce truc, plus rien, fini, nada. L’achat du siècle.
    Je continue de l’utiliser par habitude et par précaution. Meme sur le parquet ou sur le paillasson (jamais nettoyé rappelons le…).

    Ca peut se louer à la journée j’ai vu, mais j’ai préféré l’acheter.

    Bon courage à toutes et tous avec ces sales bêtes.

  5. Bonjour Kleo
    Savez vous si des traces de sang sur matelas signifient forcément la presence de punaises ?
    Retour de vacances et protocole respecté comme toujours mais en inspectant le lit j’ai trouvé deux taches sur matelas et j’avoue que ca m’inquiète. Pas de piqûres.. cela peut être du a autre chose vous pensez ? Merci

  6. Bonjour,
    Je débute tout juste une infestation par les punaises (ne sachant pas vraiment d’ où j’ai pu les ramener chez moi – retour de vacances il y a 3 semaines). Nous commençons le processus de traitement « mécanique » avant de faire intervenir une entreprise. Je me pose une question concernant la nocivité des insecticides sur les jouets des enfants : au moment où le technicien vient, faut-il avoir débarrassé tous les jouets ? Merci pour votre témoignage. Je crois que je vais, comme vous, devoir aller voir un psy…

  7. Bonjour Kleo
    Je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre témoignage. Je viens de me rendre compte que mon père qui est âgé et vit seul a une infestation massive depuis des mois. Je suis super inquiète comme vous pouvez l’imaginer, je n’en dors plus. Mais grâce à vous et d’autres conseils, je commence à mettre au point un plan de sauvetage organisé, qui me donne espoir. Il a ENORMEMENT de livres et de dossiers en tout genre.
    Nous avons contacté H de glace qui emballe et surgèle les livres. CA va couter très cher, mais ça a l’air efficace. On va aussi comme vous en mettre une partie au garage en quarantaine pendant 2 ans sous caisse plastique + scotch. Pour le linge, j’ai acheté un sèche linge et des housses compactor.
    Puis l’appartement qui est vétuste sera entièrement refait (peinture, et sol, et on va en profiter pour mettre l’électricité aux normes).
    Nous ferons passer une société de désinsectisation avant et après les travaux, puis peut-être un chien avant de remettre les affaires afin de s’assurer que tout est OK avant de remettre les livres passés en surgélation.

    je me demande d’ailleurs si on ne devrait pas acheter une tente chauffante

    J’espère que le foyer ne s’est pas propagé dans l’immeuble. Et j’espère aussi qu’on ne sera pas contaminés car on a une grande maison pleine d’affaires……
    Bref, c’est très angoissant, ca va couter très cher, c’est un boulot ENORME, l’issue est incertaine, mais pas le choix, on avance.

    un grand merci pour votre aide

  8. Bonjour,
    J’ai besoin d’informations complémentaires par rapport à votre vécu. Le 4 février 2023 je me suis fait piquer plusieurs fois (9x) en une seul nuit. Je ne me suis pas fait repiquer dans l’immédiat mais peut être 15 jours après avec seulement 2 piqûres. J’avais lavé mes draps 2 après les premières piqûres à 60 degrés. J’ai pensé tout de suite à des punaises de lit mais j’ai rien trouvé. J’ai retrouvé dans mon lit une puce de parquet effectivement mon chat été aussi infesté de puce à ce moment là et dormait sur mon bras chaque nuit. Depuis je suis omnibulé par la présence de punaises. J’ai fais intervenir un desinsectiseur pour une inspection le 15 février qui me dit qu’il ne voit rien de particulier aucune trace visible sur les matelas sommiers… draps pas de traces de sang. Mais n’étant tout de même pas rassuré je le refais intervenir le 3 mars pour une désinsectisation car j’avais retrouvé des psoques dans le bois de mon lit presque invisibles à l’oeil nu max 2 mm. Nous sommes le 27 mars 2023, je remarque de temps en temps en moyennes tous les semaines un petit bouton mais seul en général sur le bras de mon plus grand( 8 ans) et mon plus petit 2 ans dernière trace apparente mardi 21 mars 2 petits égratignure ou boutons “grattés” je ne sais pas et avant cela le 2 mars un bouton gratté au dessus du nez entre les deux yeux. De plus, j’ai retrouvé des puces de parquet dans leur chambre car ils dorment dans la même chambre pour le moment alors je voulais savoir à quelle fréquence vous vous faisiez piquer par les punaises de lit et au bout de combien de temps après les premières piqûres les avez-vous vu sur votre matelas sommier ? Je suis au bout du bout je lave tout à 60 voir 90 plus seche linge. Je précise que je n’en n’ai vu aucune dans mon habitation à ce jour et que ça va faire deux mois. J’ai traité mes animaux, ils ne vont plus dans les chambres et du coup je pense que c’est pour ça qu’il restait des puces au sol. J’ai congelé tous les livres de mes enfants ! Dans un congélateur à tiroirs. Du coup je sais pas si j’ai atteint les -18° demandés! Je ne me suis pas faite repiquer depuis le 20 février. Pourriez vous m’en dire plus suite à votre expérience ?
    Cordialement,

  9. Bonjour, j’ai trouvé un insecte marron d’un mm sur la couette je l’ai tue (pas de sang)
    J’ai retourné mon matelas et sommier. Rien sur le matelas mais le sommier a des taches grises (type moisissures) mais non collantes. Je crois qu’à force de parler de punaises je psychose mais comment en être certaine.,.

  10. Bonjour,
    Merci pour votre témoignage. J’aurais aimé savoir comment avez vous géré votre « garde robe » au quotidien. Une fois que j’ai élaboré une sélection de vêtements pour la période traitement, comment cela se passe-t-il au jour le jour ? Je prends la tenue du jour dans un bac qui contient les habits propres lavés à 60 degrés ou congel, je pars travailler et ensuite quand je rentre, ou est ce que je mets ces vêtements ? A l’air libre dans la pièce où il y a les bacs de vêtements propres pour les remettre le lendemain, dans le bac propre, dans un sac poubelle qui sera scellé pour aller en machine même si cela n’a été porté que une fois ? Merci pour votre retour 🙂

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.