Bilan culturel – Deuxième trimestre 2019

 

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Livres

  • Trois fois deux, Tamara Balliana, Charlotte Munich, Marion Olharan
  • La librairie des rêves suspendus, Emily Blaine
  • Le blues du troglodyte, Kenneth Cook
  • Tomboy, Avery Flinn
  • Lait et miel, Rupi Kaur
  • The ultimate Pie Day party, Jackie Lau
  • Ice cream lover, Jackie Lau
  • L’amour après, Marceline Loridan-Ivens
  • Nouveaux poèmes, 1930-1934, Ossip Mandelstam
  • La fille de la supérette, Murata Sayaka
  • Eugène Onéguine, Alexandre Pouchkine
  • Tout dort paisiblement, sauf l’amour, Claude Pujade-Renaud
  • Vi, Kim Thuy
  • Vivre dans le feu. Confessions, Marina Tsvétaeva
  • Le ciel brûle / Tentative de jalousie, Marina Tsvétaeva
  • L’aimée/Une femme m’apparut, Renée Vivien
  • Appel aux Européens, Stefan Zweig

Entre mai et mi-juin, j’ai été aspirée par le boulot et ai eu beaucoup de mal à trouver le temps et l’énergie de lire. Pour m’encourager, j’ai privilégié les textes courts et les formes d’écriture variées.
Grande découverte, Marina Tsvétaeva, dont les carnets intimes ont fait forte impression sur moi – j’en ai parlé chez mon psy, c’est dire. Sa poésie est néanmoins difficile d’approche, et je n’ai pas toujours accroché.
Dans le genre poétique, j’ai été extrêmement déçue par Rupi Kaur, dont le recueil Lait et miel a été ovationné par les lecteurs. Franchement, c’est du self help avec une vague forme poétique, mais sans plus.
Pour le reste, j’ai eu la main heureuse grâce à quelques valeurs sûres (Stefan Zweig, Claude Pujade-Renaud, Avery Flinn) et des découvertes agréables (Emily Blaine, Renée Vivien, Jackie Lau).

Films / Séries

  • Avengers : Endgame
  • X-Men – Dark Phoenix

Nous avons réussi à nous faire deux séances en matinée (de l’avantage d’être freelance), à chaque fois pour rattraper notre retard en matière de blockbusters. Et force est de constater… que je m’ennuie de plus en plus. Avengers aurait gagné à être plus court d’une heure, et X-Men m’a paru franchement répétitif.
Ou alors, je vieillis.

Spectacles

Peu de sorties puisque ce trimestre correspond à la fin de mon abonnement à l’Opéra de Paris, généralement clairsemé en cette saison. Cette nouvelle production de Don Giovanni était en revanche une bonne surprise.
J’ai également emmené la Crevette au TCE assister à une représentation pour enfants de Carmen, transposé à l’univers du cirque, et réduit à environ 1h10. Super mise en scène, bons interprètes, en particulier dans les deux rôles principaux, participation du public pour les choeurs… c’est à refaire, et nous recommencerons en février prochain avec une version des Noces de Figaro.

Sorties

  • Exposition “Rouge !”, Galeries Nationales du Grand Palais

Pour la première fois depuis une éternité, nous avons visité une exposition, et pas n’importe laquelle : celle du Grand Palais consacrée à l’art soviétique, de la révolution d’octobre à la mort de Staline. J’ai beaucoup apprécié que l’expo aborde toutes les formes d’art (théâtre, arts décoratifs, affiches, cinéma, photographie, arts plastiques…), même si la seconde partie, consacrée à l’époque de Staline, était nécessairement plus courte.



Bilan culturel – Premier trimestre 2019

Ce ne fut pas le trimestre le plus productif de ma carrière : j’ai alterné les moments de frénésie (en particulier en matière de lecture), les moments de fatigue intense (comme en ce moment) et ceux où le boulot a tout emporté. Néanmoins, j’ai trouvé à m’occuper.

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Livres

  • Le crépuscule de Shigezo, Ariyoshi Sawako
  • Les étoiles de novembre, Anne-Marie de Backer
  • Cahiers de poèmes, Emily Brontë
  • Les enfants d’Alexandrie, Françoise Chandernagor
  • Les dames de Rome, Françoise Chandernagor
  • Morte en songe, Yanette Delétang-Tardif
  • Second time around, Nancy Herkness
  • La grande traversée, Miura Shion
  • 36 Poses, Marc Moitessier
  • Cent ballades d’amant et de dame, Christine de Pizan
  • Des chaussures pleines de vodka chaude, Zakhar Prilepine
  • Pamela, Samuel Richardson
  • Quand le ciel pleut d’indifférence, Shiga Izumi
  • Aux quatre coins du monde, Anne Wiazemsky
  • Âpre cœur, Jenny Zhang

J’ai débuté l’année en force, avec un énorme coup de coeur pour Françoise Chandernagor dont je n’avais jamais rien lu. En revanche, j’ai essuyé quelques déconvenues, notamment chez Picquier – je crois qu’il faut que j’arrête de me laisser séduire par leurs grands formats hors de prix, surtout quand c’est écrit gros. Visiblement, en matière de littérature asiatique contemporaine, je trouve satisfaction chez d’autres éditeurs.
La grosse tendance de ce trimestre fut surtout la plongée dans la poésie féminine, avec pas moins de quatre recueils (et d’autres dans ma PAL).

Films / Séries

Ce n’est pas l’envie qui manque, mais nous avons été incapables de trouver un moment pour aller au cinéma ensemble, sauf pour le dernier Astérix, qui nous a laissé une impression en demi-teinte.
Pour les séries, une belle découverte, trois ans après tout le monde : The Crown de Netflix. Je vous rassure, on ne s’est toujours pas abonnés : j’ai déniché les DVD sur vente privée. Oui, on est des dinosaures, on assume.

Spectacles

L’opéra de Paris n’a franchement pas été à la hauteur ce trimestre : des mises en scène à la limite du compréhensible pour des tarifs de plus en plus élevés… la seule bonne nouvelle, c’est que la représentation des Troyens m’a permis d’aller boire un coup avec Clara après. Je dois être masochiste, car j’ai repris non pas un mais deux abonnements pour la saison prochaine.
Les autres spectacles ont en revanche été de véritables réussites, et j’ai passé à chaque fois un très bon moment (dont une fois avec la Crevette).
Le concert à la Philharmonie fut une belle découverte grâce à Cha.

Sorties

  • Musée du Louvre
  • Toulouse : ses restaurants et le salon de C.euh.

Heureusement qu’on a réussi à sortir Mademoiselle une journée et à l’emmener au Louvre, sinon cette catégorie serait bien vide. La promenade a été très agréable, et fut pour moi l’occasion de redécouvrir le département des antiquités égyptiennes, beaucoup plus fluide et aéré. Nous avions axé la visite autour des animaux à trouver dans les vitrines avec, en guise de “star”, le célèbre hippopotame bleu. C’était parfait pour une première approche.
Pour ce qui est de Toulouse, c’est plutôt l’histoire d’un ratage : nous avions programmé plein de sorties culturelles, et finalement on a mangé / bu du thé / papoté / dormi / mangé / cuisiné / vu de gens. C’était très bien comme ça.



Bilan de lectures 2018

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2018 fut une année riche en lectures, davantage que ce que j’espérais. Avec l’arrivée du Paprika et le tournant de notre vie familiale, le rythme fut parfois chaotique, mais renvoyer Junior dans sa chambre avec sa sœur m’a au moins permis de lire avant de dormir, fût-ce quelques pages.
A la suggestion de Karine, je vais reprendre ici les livres qui m’ont le plus marquée.

La nuit la neige, Claude Pujade-Renaud
2018 fut l’année de la (re)découverte de Claude Pujade-Renaud. Après Dans l’ombre de la lumière, lu il y a quatre ans, j’ai été tout aussi émerveillée, secouée, transportée, poussée à la réflexion par les écrits de cette autrice, à laquelle j’ai même écrit une sorte de déclaration d’amour sur le blog Lectures Gourmandes.

L’autre moitié du soleil, de Chimamanda Ngozi Adichie
Une claque. Je pense qu’il n’y a pas d’autre mot pour définir ce roman qui m’a complètement happée. C’était dur, lumineux, écrasant, léger… une lecture incroyable, qui m’a beaucoup marquée.

Eugenia, de Lionel Duroy
Encore un roman difficile, sur un sujet pas du tout joyeux, mais qui me touchait de près : la persécution des Juifs en Roumanie, des années 30 à la fin de la seconde guerre mondiale, au prisme de l’amour entre l’écrivain Mihail Sebastian et son étudiante, Eugenia. J’ai été retournée, tant par l’histoire que par la plume de l’auteur.

Le foyer des mères heureuses, Amulya Malladi
Le sujet du livre, les mères porteuses rémunérées en Inde, est très actuel et m’a immédiatement parlé. L’autrice a eu l’intelligence d’aborder les deux aspects du sujet, celui de la mère d’intention, et celui de la mère porteuse, donnant à voir une situation sans juger.

Eva Luna, Isabel Allende
Ce n’est pas le perdreau de l’année, mais je n’avais jamais lu Isabel Allende jusqu’à ce qu’on m’offre ce roman. Et quel roman ! Une histoire incroyable, qui semble partir dans tous les sens mais qui “retombe sur ses pattes”, une écriture foisonnante, un souffle presque épique… J’ai adoré.

La nuit des béguines, Aline Kliner
Aline Kliner s’est emparée d’un sujet assez peu connu, celui des béguinages d’Europe du Nord au milieu du Moyen-âge, pour en tirer un récit vif et coloré sur la condition féminine face à la religion. C’était une très belle lecture, avec une évocation parfaite de la période – quand on sait à quel point je peux être chiante sur le sujet, ce n’est pas peu dire – et une écriture très fluide.

Un monde à portée de main, Maylis de Kérangal
J’adore Maylis de Kérangal depuis Réparer les vivants, mais je ne savais pas si le sujet me toucherait autant cette fois-ci. Mais oui. Cette histoire de trompe-l’oeil et de quête d’authenticité, de soi, m’a conquise. Il y a aussi, surtout, l’écriture de l’autrice, cette façon d’entraîner le lecteur dès la première phrase, de ne plus le lâcher – une forme de lecture “en apnée” dont on émerge un peu sonné mais fasciné.

Petit pays, de Gaël Faye
Je suis arrivée après la bataille, soit une fois que tout le monde a lu et s’est extasié sur ce livre. Mais que c’est justifié ! Cette évocation douce-amère de la fin de l’enfance, qui s’achève dans le bain de sang du nettoyage ethnique au Rwanda (même si le narrateur vit au Burundi) est à la fois saisissante et attendrissante. Un roman relativement court, mais très marquant.


Comme il n’y a pas que la littérature sérieuse dans la vie, j’ai quand même lu pas mal de romance – vous constaterez d’ailleurs que c’est devenu l’un des seuls genres que je lis en VO, car je lis désormais avec un oeil de traductrice, ce qui est assez crevant. 2018 fut l’année de belles découvertes, mais aussi de “romances-cacahuètes” (des bouquins qu’on enchaîne jusqu’à se sentir un peu nauséeux). J’en ai probablement moins lu que les années précédentes, mais j’ai découvert quelques belles séries.

Série Attitude, Marion Olharan
Marion Olharan est une copine depuis… longtemps, on va dire. Ce qui n’enlève absolument rien à son talent. Sa plume est vive, ses histoires drôles et attendrissantes, tout en étant ancrées dans la réalité, ses héroïnes ne s’en laissent pas conter…
Mon préféré de la série – qu’elle a malheureusement décidé d’abandonner après trois tomes – demeure Joaquin.

Série Colorado High Country, Pamela Clare (Tempting Fate)
J’adore les romances historiques de Pamela Clare, j’aime beaucoup la personne en tant que telle (j’ai eu la chance de la rencontrer), mais je n’avais jamais testé ses séries contemporaines. Grave erreur, c’est génial. Haletant, sexy, drôle, (très) bien écrit et documenté – l’autrice fut journaliste et ça se sent.
Ma préférence est allée à Tempting Fate, avec le ténébreux Chaska et la rescapée Naomi. J’ai beaucoup aimé l’incursion dans l’histoire des Lakotas, et la résilience de l’héroïne. Malgré cette couverture ratée.

Série The Hartigans, Avery Flynn
J’ai beaucoup entendu parler d’Avery Flynn sur les réseaux sociaux. The Hartigans n’est pas sa première série, mais elle est novatrice en ce qu’elle met en scène des héroïnes proches de la réalité : l’une est laide (vraiment), l’autre est grosse (pas une taille 44, mais plutôt 54), etc. Chacune trouve l’amour en affrontant ses démons mais sans pour autant se laisser écraser par le mâle alpha devant elle. Et les personnages ont de l’humour.
Seuls les deux premiers tomes, Butterface et Muffin Top, sont sortis. J’ai hâte de lire la suite, et si une maison d’édition veut me confier la série, ce sera avec joie.


Cette année a été riche en découvertes heureuses ! Je fais peut-être davantage confiance à mon instinct ? Car il y a eu aussi quelques flops. Pas de lecture insupportable, mais plutôt des livres dont j’attendais beaucoup et qui m’ont déçue.
Plus encore qu’à mon habitude, mes goûts m’ont portée vers l’histoire des Juifs (et de leurs persécution) et la condition féminine. Des pistes pour 2019?

Bilan culturel – Quatrième trimestre 2018

Ce dernier trimestre en forme de longue ligne droite ne fut pas des plus calmes. Si j’ai rendu ma dernière traduction de l’année courant novembre et me suis depuis autorisée à relâcher la pression, j’ai néanmoins accusé le contrecoup de la fatigue. L’absence de l’Anglais début décembre a aussi, étrangement, coïncidé avec une panne sèche de lecture, qui a duré pas loin de quinze jours (il faut que j’arrête les récits de femmes enlevées avec leurs enfants, ça ne me réussit pas).

Livres

  • Le Crocodile, Fédor Dostoïevski
  • La librairie de tous les possibles, Yoshitake Shinsuke
  • Et tu n’es pas revenu, Marceline Loridan-Ivens
  • Ariel, Sylvia Plath
  • Ash Princess, Laura Sebastian
  • The wedding from hell, parts 1&2, J.R. Ward
  • Revenir du silence, Michèle Sarde
  • Be not afraid, Alyssa Cole
  • The cottage on Pumpkin and Vine, Kate Angell, Jennifer Dawson, Shaila Lovelace
  • Butterface, Avery Flynn
  • Muffin Top, Avery Flynn
  • Le cœur converti, Stefan Hertmans
  • Nagori, Ryoko Sekiguchi
  • Citizen of the Galaxy, Robert A. Heinlein
  • Petit pays, Gaël Faye
  • Printemps parfumé, Hong Jong-U (traduction fin 19ème d’un conte traditionnel coréen)
  • Poèmes, Nakahara Chûya
  • Hiver à Sokcho, Elisa Shua Dusapin
  • Kosaburo, 1945, Nicole Roland
  • Mary Poppins, La maison d’à côté, Pamela Travers

Il y avait à boire et à manger dans cette sélection ! J’ai finalement beaucoup lu, à la fois parce que j’avais plus de temps, mais aussi parce que la fin du Reading Challenge Goodreads m’a poussée à accélérer dans les derniers jours de décembre. A noter : pas un seul livre de Claude Pujade-Renaud ce trimestre. Non que je me lasse, mais j’avais une PAL monstrueuse, et je commence à redouter le jour où j’aurai lu toute son oeuvre.

Films / Séries

Clairement le parent pauvre de ce récapitulatif, comme tous les ans. Notre vie de famille a eu raison des sorties au cinéma. Ajoutez à cela les déplacements de Monsieur et notre séjour au Canada, et le résultat est déprimant. Après, je reconnais que nous ne sommes pas très “séries” et que nous préférons nous faire un resto quand nous avons un peu de temps à deux. En outre, nous avons laissé les enfants à leurs grands-parents pour le nouvel an, et non pour Noël.

Spectacles

Le dernier trimestre de l’année est toujours propice aux sorties “culturelles”: l’agenda des théâtres est plein et intéressant, et mon abonnement à l’Opéra prend généralement tout son sens à ce moment-là. A noter le spectacle vu à Toronto avec mon père, et le premier ballet de la Crevette. Un dernier spectacle aurait dû s’ajouter à la liste, mais les manifestations de décembre ont conduit à un report le week-end prochain. Ce sera mon premier spectacle de 2019.

Sorties

  • Chutes du Niagara
  • Hockey Hall of Fame
  • Toronto Maple Leafs / Calgary Flames
  • Espèces en voie d’illumination

Mon grand projet pour le dernier trimestre était d’aller au musée et visiter toutes les expositions en retard. Un ratage, donc. J’espère au moins pouvoir aller à Guimet en début d’année, même si j’ai comme un doute.
Le voyage au Canada aura tout de même été l’occasion de se cultiver, et de découvrir ce grand pan de culture locale qu’est le hockey sur glace. Même si le bruit dans la patinoire était à la limite du supportable, le silence religieux qui s’abat dès que le palet est en jeu rend la chose impressionnante, et c’est un sport facile à suivre même pour des néophytes comme moi. Et puis l’ambiance était chaleureuse et bon enfant, comme souvent lors de ce genre d’événements outre-Atlantique.

Bilan culturel – Troisième trimestre 2018

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Ce ne sera une surprise pour personne si je dis que ma vie culturelle a été réduite à portion congrue ces trois derniers mois. Entre les vacances scolaires (et celles de la nounou), l’avalanche de boulot qui m’est tombée dessus (je reprends à peine mon souffle) et la reconversion de l’Anglais, mon temps a été plus qu’occupé. Si j’ai pu lire, bien que pas assez à mon goût, les sorties diverses sont quasiment inexistantes (et ont demandé pas mal de contorsions organisationnelles – oui, je parle novlangue, c’est un dommage collatéral).

Livres

  • Juste quelqu’un de bien, Angéla Morelli
  • Le jardin forteresse, Claude Pujade-Renaud
  • Bleu de Sèvres, Jean-Paul Desprats
  • La nuit des béguines, Aline Kliner
  • Barely breathing, Pamela Clare
  • Slow burn, Pamela Clare
  • Falling hard, Pamela Clare
  • Tempting fate, Pamela Clare
  • Close to heaven, Pamela Clare
  • Holding on, Pamela Clare
  • La coiffure de la mariée, Seray Sahiner
  • Cette nuit, Joachim Schnerf
  • La danse océane, Claude Pujade-Renaud
  • Les fleurs d’Hiroshima, Edita Morris
  • Les liens du mariage, J. Courtney Sullivan
  • The sea king, C. L. Wilson
  • Un monde à portée de main, Maylis de Kerangal
  • La papeterie Tsubaki, Oagawa Ito

Beaucoup de bonnes lectures ces derniers mois. Mon score explose grâce au mois d’août et à la série Colorado high country de Pamela Clare, une très bonne romance contemporaine qui m’a occupée pendant le séjour de l’Anglais en Ukraine. Pour le reste, j’ai lu les deux ouvrages de la Glory Book Box sur le mariage, et des choses picorées çà et là. Pas de gros rejet ni de mauvaise lecture, mais quelques petites déceptions d’ouvrages dont j’attendais sans doute beaucoup et qui n’étaient “que” bons.

Films

Grâce à Ioionette, j’ai pu faire une sortie ciné (que j’ai failli oublier…). Pour le reste, on a acheté des DVD et tenté d’éponger notre retard de films. Pari gagné avec Le sens de la fête qui nous a beaucoup fait rire, et Kingsman qui était une suite amusante au premier volume des aventures gore et rigolotes d’Eggsy.

Spectacles

Heureusement qu’il y a l’abonnement à l’Opéra de Paris et la reprise de la saison en septembre, sans quoi on risquait le désert absolu. De façon assez rigolote, les deux magnifiques spectacles de la rentrée (je dois toujours écrire un article sur le kabuki, mais je sens que c’est mal barré) étaient donnés par des compagnies étrangères invitées, l’une à Garnier, l’autre au théâtre de Chaillot. En plus l’Anglais m’a accompagnée au kabuki et a bien accroché, c’était parfait.

Sorties

  • Château de Seneffe

Cette brève visite d’un ravissant château 18ème en Belgique, dans le cadre de l’anniversaire d’Emmanuelle Nuncq, était très agréable. Bon, le guide racontait en partie des conneries et s’est foutu de notre gueule parce qu’on était en costumes, mais le cadre en valait la peine.

Bilan culturel – Deuxième trimestre 2018

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Deuxième volet de cette série consacrée à ma vie culturelle. Soyons honnête, la fin du trimestre a été très difficile à tous les niveaux, et le peu de temps de cerveau disponible a surtout été consacré à (essayer de) dormir.

Livres

  • Eva Luna, Isabel Allende
  • Eugenia, Lionel Duroy
  • 6m² de cuisine plus tard, Sonia Ezgulian
  • Cartes postales de Grèce, Victoria Hislop
  • Révoltée, Evguenia Iaroslavaskaïa-Markon
  • La péninsule aux vingt-quatre saisons, Inaba Mayumi
  • Repose-toi sur moi, Serge Joncour
  • Le foyer des mères heureuses, Amulya Malladi
  • La note secrète, Marta Morazzoni
  • Olivia, Marion Olharan
  • La rose noire, Nora Roberts
  • Le lys pourpre, Nora Roberts
  • Le petit prince, Antoine de Saint-Saint-Exupéry
  • Guitel Pourishkevitsch et autre héros dépités, Sholem-Aleikhem
  • Les délices de Tokyo, Durian Sukegawa
  • Le temps gelé, Mikhail Tarkovski
  • Mãn, Kim Thuy

Poursuivant sur ma lancée du mois de mars qui avait été particulièrement fructueux, j’ai également beaucoup lu en avril et mai. Las, des choix malheureux en mai (trois livres à la suite qui m’ont plus ou moins ennuyée) et un mois de juin particulièrement éprouvant ont ralenti ma belle progression. Je compte sur l’été pour me replonger dans les livres, on y croit.

Films

C’est moins bien qu’au premier trimestre, mais il s’agissait d’un cru exceptionnel. Cette fois-ci, entre les ponts, les congés de la nounou, les obligations professionnelles de l’un et l’autre, il nous a été quasiment impossible d’aller au cinéma. Pour preuve : nous avons enchaîné ces deux séances le même jour (quand on aime…). Et je n’ai toujours pas rédigé le compte-rendu de Deadpool 2, qui m’a pourtant fait bien meilleure impression que le dernier Avengers.

Spectacles

J’inclus la masterclass dont je n’ai cessé de vous rebattre les oreilles, même si on était à mi-chemin entre le cours et la démonstration, car j’ai vraiment passé un moment hors du temps. Pour La fille mal gardée, je ne désespère pas de mettre ma critique en ligne (en priant très fort pour que François Alu soit nommé Etoile ce soir – même si j’aurai la haine parce que je n’y assiste pas).

Bilan culturel – Premier trimestre 2018

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J’avais déjà recommencé à lire après mon accouchement (en vrai, je n’ai jamais vraiment arrêté, c’est juste que le rythme s’est considérablement ralenti), mais le début de l’année a vu, malgré les obstacles, une reprise de mon activité culturelle à beaucoup d’égards. Du coup, copiant sans vergogne Sunalee, j’ai décidé de dresser un état des lieux.

Livres

  • Lettres d’amour du Moyen-Age – Les saluts et complaintes
  • L’autre moitié du soleil, Chimamanda Ngozi Adichie
  • Du fond de mon coeur – Lettres à ses nièces, Jane Austen
  • Donne-moi encore cinq minutes, Yonatan Berg
  • Roméo et Juliette, Luigi Da Porto
  • Mille femmes blanches, Jim Fergus
  • Symbolisme, Emmanuelle Nuncq
  • Diane, Marion Olharan
  • Joaquin, Marion Olharan
  • “J’adore la mode, mais c’est tout ce que je déteste”, Loïc Prigent
  • La nuit la neige, Claude Pujade-Renaud
  • Le désert de la grâce, Claude Pujade-Renaud
  • Martha ou le mensonge du mouvement, Claude Pujade-Renaud
  • Adèle de Sénange, Mme de Souza
  • Berezina, Sylvain Tesson, Thomas Goisque
  • Gare d’Ueno, sortie parc, Yû Miri
  • Le wagon plombé, Stefan Zweig
  • Découverte inopinée d’un vrai métier, Stefan Zweig

J’ai beaucoup lu ces derniers mois (en particulier en mars), et j’y vois deux raisons principales : l’inscription sur Goodreads, qui m’offre une sorte de challenge et me pousse à lire plus ; et ma volonté de passer moins de temps devant la télé le soir. On peut aussi ajouter que je choisis peut-être mieux mes lectures et que je tombe très régulièrement sur des romans passionnants qui me donnent envie de connaître la fin.

Films

Le bilan est franchement positif : quatre films en trois mois, les compteurs ont explosé (enfin, ils sont bloqués depuis fin février, mais quand même). A deux reprises, l’Anglais et moi avons pu nous offrir une séance en amoureux, ce qui n’était pas arrivé depuis l’été dernier. Merci à nos horaires décalés !

Séries TV

  • Peaky Blinders, saison 4

Nous ne sommes pas des gros dévoreurs de séries, mais Peaky Blinders fait partie de nos préférées depuis le début. Je me suis jetée sur les DVD au Salon du Livre (oui, je sais) car nous n’avions pas pu regarder la nouvelle saison au moment de sa diffusion. C’est toujours aussi bien, et Adrien Brody est génial en parrain new-yorkais.

Spectacles

Deux spectacles qui m’ont beaucoup plu. De façon étonnante, ils avaient tous deux une résonance religieuse, et les interprètes étaient excellents. J’espère que les sorties du prochain trimestre seront à la hauteur.