Bilan culturel – Deuxième trimestre 2019

 

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Livres

  • Trois fois deux, Tamara Balliana, Charlotte Munich, Marion Olharan
  • La librairie des rêves suspendus, Emily Blaine
  • Le blues du troglodyte, Kenneth Cook
  • Tomboy, Avery Flinn
  • Lait et miel, Rupi Kaur
  • The ultimate Pie Day party, Jackie Lau
  • Ice cream lover, Jackie Lau
  • L’amour après, Marceline Loridan-Ivens
  • Nouveaux poèmes, 1930-1934, Ossip Mandelstam
  • La fille de la supérette, Murata Sayaka
  • Eugène Onéguine, Alexandre Pouchkine
  • Tout dort paisiblement, sauf l’amour, Claude Pujade-Renaud
  • Vi, Kim Thuy
  • Vivre dans le feu. Confessions, Marina Tsvétaeva
  • Le ciel brûle / Tentative de jalousie, Marina Tsvétaeva
  • L’aimée/Une femme m’apparut, Renée Vivien
  • Appel aux Européens, Stefan Zweig

Entre mai et mi-juin, j’ai été aspirée par le boulot et ai eu beaucoup de mal à trouver le temps et l’énergie de lire. Pour m’encourager, j’ai privilégié les textes courts et les formes d’écriture variées.
Grande découverte, Marina Tsvétaeva, dont les carnets intimes ont fait forte impression sur moi – j’en ai parlé chez mon psy, c’est dire. Sa poésie est néanmoins difficile d’approche, et je n’ai pas toujours accroché.
Dans le genre poétique, j’ai été extrêmement déçue par Rupi Kaur, dont le recueil Lait et miel a été ovationné par les lecteurs. Franchement, c’est du self help avec une vague forme poétique, mais sans plus.
Pour le reste, j’ai eu la main heureuse grâce à quelques valeurs sûres (Stefan Zweig, Claude Pujade-Renaud, Avery Flinn) et des découvertes agréables (Emily Blaine, Renée Vivien, Jackie Lau).

Films / Séries

  • Avengers : Endgame
  • X-Men – Dark Phoenix

Nous avons réussi à nous faire deux séances en matinée (de l’avantage d’être freelance), à chaque fois pour rattraper notre retard en matière de blockbusters. Et force est de constater… que je m’ennuie de plus en plus. Avengers aurait gagné à être plus court d’une heure, et X-Men m’a paru franchement répétitif.
Ou alors, je vieillis.

Spectacles

Peu de sorties puisque ce trimestre correspond à la fin de mon abonnement à l’Opéra de Paris, généralement clairsemé en cette saison. Cette nouvelle production de Don Giovanni était en revanche une bonne surprise.
J’ai également emmené la Crevette au TCE assister à une représentation pour enfants de Carmen, transposé à l’univers du cirque, et réduit à environ 1h10. Super mise en scène, bons interprètes, en particulier dans les deux rôles principaux, participation du public pour les choeurs… c’est à refaire, et nous recommencerons en février prochain avec une version des Noces de Figaro.

Sorties

  • Exposition “Rouge !”, Galeries Nationales du Grand Palais

Pour la première fois depuis une éternité, nous avons visité une exposition, et pas n’importe laquelle : celle du Grand Palais consacrée à l’art soviétique, de la révolution d’octobre à la mort de Staline. J’ai beaucoup apprécié que l’expo aborde toutes les formes d’art (théâtre, arts décoratifs, affiches, cinéma, photographie, arts plastiques…), même si la seconde partie, consacrée à l’époque de Staline, était nécessairement plus courte.



Bilan culturel – Premier trimestre 2019

Ce ne fut pas le trimestre le plus productif de ma carrière : j’ai alterné les moments de frénésie (en particulier en matière de lecture), les moments de fatigue intense (comme en ce moment) et ceux où le boulot a tout emporté. Néanmoins, j’ai trouvé à m’occuper.

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Livres

  • Le crépuscule de Shigezo, Ariyoshi Sawako
  • Les étoiles de novembre, Anne-Marie de Backer
  • Cahiers de poèmes, Emily Brontë
  • Les enfants d’Alexandrie, Françoise Chandernagor
  • Les dames de Rome, Françoise Chandernagor
  • Morte en songe, Yanette Delétang-Tardif
  • Second time around, Nancy Herkness
  • La grande traversée, Miura Shion
  • 36 Poses, Marc Moitessier
  • Cent ballades d’amant et de dame, Christine de Pizan
  • Des chaussures pleines de vodka chaude, Zakhar Prilepine
  • Pamela, Samuel Richardson
  • Quand le ciel pleut d’indifférence, Shiga Izumi
  • Aux quatre coins du monde, Anne Wiazemsky
  • Âpre cœur, Jenny Zhang

J’ai débuté l’année en force, avec un énorme coup de coeur pour Françoise Chandernagor dont je n’avais jamais rien lu. En revanche, j’ai essuyé quelques déconvenues, notamment chez Picquier – je crois qu’il faut que j’arrête de me laisser séduire par leurs grands formats hors de prix, surtout quand c’est écrit gros. Visiblement, en matière de littérature asiatique contemporaine, je trouve satisfaction chez d’autres éditeurs.
La grosse tendance de ce trimestre fut surtout la plongée dans la poésie féminine, avec pas moins de quatre recueils (et d’autres dans ma PAL).

Films / Séries

Ce n’est pas l’envie qui manque, mais nous avons été incapables de trouver un moment pour aller au cinéma ensemble, sauf pour le dernier Astérix, qui nous a laissé une impression en demi-teinte.
Pour les séries, une belle découverte, trois ans après tout le monde : The Crown de Netflix. Je vous rassure, on ne s’est toujours pas abonnés : j’ai déniché les DVD sur vente privée. Oui, on est des dinosaures, on assume.

Spectacles

L’opéra de Paris n’a franchement pas été à la hauteur ce trimestre : des mises en scène à la limite du compréhensible pour des tarifs de plus en plus élevés… la seule bonne nouvelle, c’est que la représentation des Troyens m’a permis d’aller boire un coup avec Clara après. Je dois être masochiste, car j’ai repris non pas un mais deux abonnements pour la saison prochaine.
Les autres spectacles ont en revanche été de véritables réussites, et j’ai passé à chaque fois un très bon moment (dont une fois avec la Crevette).
Le concert à la Philharmonie fut une belle découverte grâce à Cha.

Sorties

  • Musée du Louvre
  • Toulouse : ses restaurants et le salon de C.euh.

Heureusement qu’on a réussi à sortir Mademoiselle une journée et à l’emmener au Louvre, sinon cette catégorie serait bien vide. La promenade a été très agréable, et fut pour moi l’occasion de redécouvrir le département des antiquités égyptiennes, beaucoup plus fluide et aéré. Nous avions axé la visite autour des animaux à trouver dans les vitrines avec, en guise de “star”, le célèbre hippopotame bleu. C’était parfait pour une première approche.
Pour ce qui est de Toulouse, c’est plutôt l’histoire d’un ratage : nous avions programmé plein de sorties culturelles, et finalement on a mangé / bu du thé / papoté / dormi / mangé / cuisiné / vu de gens. C’était très bien comme ça.



Bilan culturel – Quatrième trimestre 2018

Ce dernier trimestre en forme de longue ligne droite ne fut pas des plus calmes. Si j’ai rendu ma dernière traduction de l’année courant novembre et me suis depuis autorisée à relâcher la pression, j’ai néanmoins accusé le contrecoup de la fatigue. L’absence de l’Anglais début décembre a aussi, étrangement, coïncidé avec une panne sèche de lecture, qui a duré pas loin de quinze jours (il faut que j’arrête les récits de femmes enlevées avec leurs enfants, ça ne me réussit pas).

Livres

  • Le Crocodile, Fédor Dostoïevski
  • La librairie de tous les possibles, Yoshitake Shinsuke
  • Et tu n’es pas revenu, Marceline Loridan-Ivens
  • Ariel, Sylvia Plath
  • Ash Princess, Laura Sebastian
  • The wedding from hell, parts 1&2, J.R. Ward
  • Revenir du silence, Michèle Sarde
  • Be not afraid, Alyssa Cole
  • The cottage on Pumpkin and Vine, Kate Angell, Jennifer Dawson, Shaila Lovelace
  • Butterface, Avery Flynn
  • Muffin Top, Avery Flynn
  • Le cœur converti, Stefan Hertmans
  • Nagori, Ryoko Sekiguchi
  • Citizen of the Galaxy, Robert A. Heinlein
  • Petit pays, Gaël Faye
  • Printemps parfumé, Hong Jong-U (traduction fin 19ème d’un conte traditionnel coréen)
  • Poèmes, Nakahara Chûya
  • Hiver à Sokcho, Elisa Shua Dusapin
  • Kosaburo, 1945, Nicole Roland
  • Mary Poppins, La maison d’à côté, Pamela Travers

Il y avait à boire et à manger dans cette sélection ! J’ai finalement beaucoup lu, à la fois parce que j’avais plus de temps, mais aussi parce que la fin du Reading Challenge Goodreads m’a poussée à accélérer dans les derniers jours de décembre. A noter : pas un seul livre de Claude Pujade-Renaud ce trimestre. Non que je me lasse, mais j’avais une PAL monstrueuse, et je commence à redouter le jour où j’aurai lu toute son oeuvre.

Films / Séries

Clairement le parent pauvre de ce récapitulatif, comme tous les ans. Notre vie de famille a eu raison des sorties au cinéma. Ajoutez à cela les déplacements de Monsieur et notre séjour au Canada, et le résultat est déprimant. Après, je reconnais que nous ne sommes pas très “séries” et que nous préférons nous faire un resto quand nous avons un peu de temps à deux. En outre, nous avons laissé les enfants à leurs grands-parents pour le nouvel an, et non pour Noël.

Spectacles

Le dernier trimestre de l’année est toujours propice aux sorties “culturelles”: l’agenda des théâtres est plein et intéressant, et mon abonnement à l’Opéra prend généralement tout son sens à ce moment-là. A noter le spectacle vu à Toronto avec mon père, et le premier ballet de la Crevette. Un dernier spectacle aurait dû s’ajouter à la liste, mais les manifestations de décembre ont conduit à un report le week-end prochain. Ce sera mon premier spectacle de 2019.

Sorties

  • Chutes du Niagara
  • Hockey Hall of Fame
  • Toronto Maple Leafs / Calgary Flames
  • Espèces en voie d’illumination

Mon grand projet pour le dernier trimestre était d’aller au musée et visiter toutes les expositions en retard. Un ratage, donc. J’espère au moins pouvoir aller à Guimet en début d’année, même si j’ai comme un doute.
Le voyage au Canada aura tout de même été l’occasion de se cultiver, et de découvrir ce grand pan de culture locale qu’est le hockey sur glace. Même si le bruit dans la patinoire était à la limite du supportable, le silence religieux qui s’abat dès que le palet est en jeu rend la chose impressionnante, et c’est un sport facile à suivre même pour des néophytes comme moi. Et puis l’ambiance était chaleureuse et bon enfant, comme souvent lors de ce genre d’événements outre-Atlantique.

Bilan culturel – Troisième trimestre 2018

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Ce ne sera une surprise pour personne si je dis que ma vie culturelle a été réduite à portion congrue ces trois derniers mois. Entre les vacances scolaires (et celles de la nounou), l’avalanche de boulot qui m’est tombée dessus (je reprends à peine mon souffle) et la reconversion de l’Anglais, mon temps a été plus qu’occupé. Si j’ai pu lire, bien que pas assez à mon goût, les sorties diverses sont quasiment inexistantes (et ont demandé pas mal de contorsions organisationnelles – oui, je parle novlangue, c’est un dommage collatéral).

Livres

  • Juste quelqu’un de bien, Angéla Morelli
  • Le jardin forteresse, Claude Pujade-Renaud
  • Bleu de Sèvres, Jean-Paul Desprats
  • La nuit des béguines, Aline Kliner
  • Barely breathing, Pamela Clare
  • Slow burn, Pamela Clare
  • Falling hard, Pamela Clare
  • Tempting fate, Pamela Clare
  • Close to heaven, Pamela Clare
  • Holding on, Pamela Clare
  • La coiffure de la mariée, Seray Sahiner
  • Cette nuit, Joachim Schnerf
  • La danse océane, Claude Pujade-Renaud
  • Les fleurs d’Hiroshima, Edita Morris
  • Les liens du mariage, J. Courtney Sullivan
  • The sea king, C. L. Wilson
  • Un monde à portée de main, Maylis de Kerangal
  • La papeterie Tsubaki, Oagawa Ito

Beaucoup de bonnes lectures ces derniers mois. Mon score explose grâce au mois d’août et à la série Colorado high country de Pamela Clare, une très bonne romance contemporaine qui m’a occupée pendant le séjour de l’Anglais en Ukraine. Pour le reste, j’ai lu les deux ouvrages de la Glory Book Box sur le mariage, et des choses picorées çà et là. Pas de gros rejet ni de mauvaise lecture, mais quelques petites déceptions d’ouvrages dont j’attendais sans doute beaucoup et qui n’étaient “que” bons.

Films

Grâce à Ioionette, j’ai pu faire une sortie ciné (que j’ai failli oublier…). Pour le reste, on a acheté des DVD et tenté d’éponger notre retard de films. Pari gagné avec Le sens de la fête qui nous a beaucoup fait rire, et Kingsman qui était une suite amusante au premier volume des aventures gore et rigolotes d’Eggsy.

Spectacles

Heureusement qu’il y a l’abonnement à l’Opéra de Paris et la reprise de la saison en septembre, sans quoi on risquait le désert absolu. De façon assez rigolote, les deux magnifiques spectacles de la rentrée (je dois toujours écrire un article sur le kabuki, mais je sens que c’est mal barré) étaient donnés par des compagnies étrangères invitées, l’une à Garnier, l’autre au théâtre de Chaillot. En plus l’Anglais m’a accompagnée au kabuki et a bien accroché, c’était parfait.

Sorties

  • Château de Seneffe

Cette brève visite d’un ravissant château 18ème en Belgique, dans le cadre de l’anniversaire d’Emmanuelle Nuncq, était très agréable. Bon, le guide racontait en partie des conneries et s’est foutu de notre gueule parce qu’on était en costumes, mais le cadre en valait la peine.

Bilan culturel 2016

Puisque c’est encore l’heure des bilans et des cartes de voeux, et à l’imitation de Sunalee, je dresse le récapitulatif culturel de 2016. Cette année fut moins sous le signe de la lecture que les précédentes (voir mon précédent article), mais a brillé par sa richesse musicale – notamment grâce à Leen qui m’a entraînée dans un tourbillon d’événements. J’ai aussi effectué quatre voyages à l’étranger et découvert de nouveaux coins de France. Enfin, à ma grande surprise – mais sans doute grâce à la cure de salles obscures de fin décembre – le bilan cinéma n’est pas si mauvais que ça.

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Lecture
Mon décompte s’est arrêté à 32 bouquins, mais je pense qu’on tourne autour d’une cinquantaine d’ouvrages, peut-être plus avec les livres électroniques (que je ne consigne pas forcément). Grande évolution de l’année : j’ai délaissé la fiction pour d’autres genres, j’ai abordé des sujets complexes et parfois durs (la Shoah, l’époque communiste…) et je me suis enfin (re)mise à la lecture psychanalytique (ce qui explique le moindre nombre d’ouvrages, car c’est une littérature longue à lire et déchiffrer).
En fiction, mes livres préférés ont été Les dames de Kimoto et La part des flammes. Point commun : des destins de femmes entrecroisés au basculement du 19ème au 20ème siècle.
En non-fiction, j’ai pris une énorme claque avec Le chant du peuple juif assassiné (poésie yiddish), adoré (dans la douleur) Svetlana Aléxiévitch, en particulier La fin de l’homme rouge et me suis délectée de Le malaise dans la civilisation de Freud, qui a répondu à beaucoup de mes angoisses du moment.

Musique
J’écoute de moins en moins de musique, hormis en voiture et en traînant sur YouTube. Il faut croire que c’est un art que j’apprécie davantage en live qu’en boîte à présent. J’ai assisté à sept opéras, une comédie musicale et trois récitals/concert classiques, ainsi qu’à deux concerts/bals des Conteuses de pas.
Enorme coup de cœur cette année pour Eliogabalo en septembre dernier l’Opéra de Paris. C’était parfait.
Une magnifique découverte aussi lors du récital de Dmitri Hvorostovsky, où Leen m’a embarquée quasiment du jour au lendemain.

Spectacle vivant
J’aurais pu mettre la comédie musicale dedans, mais c’était compliqué. J’ai assisté à trois ballets, dont La belle au bois dormant a eu ma préférence, et une pièce de théâtre, Cyrano de Bergerac à la Comédie-Française, un grand moment.

Cinéma
Dix films, soit quasiment un par mois, c’est un exploit ! J’entends par là des films à l’affiche au cinéma, pas des découvertes à la télé (je trouve que ça n’a pas le même impact). Beaucoup de blockbusters et de films de super-héros, mais deux œuvres qui se détachent nettement : Les délices de Tokyo de Naomi Kawase et Premier Contact de Denis Villeneuve.

Expositions
Un total de six expositions ou musées (hors voyages) cette année. J’ai beaucoup aimé Le roi est mort au château de Versailles en début d’année et, dans un autre registre, notre visite au Musée des arts forains avec la Crevette.

Voyages
J’ai donc visité quatre pays : la Grèce (en Crète), la Suisse (au château de Chillon) et le Canada où je m’étais déjà rendue mais pas forcément à cet endroit précis, et l’Irlande, que je découvrais. A chaque fois le dépaysement et l’émerveillement ont été au rendez-vous, j’espère que 2017 sera tout aussi riche !
J’ai également découvert brièvement Toulouse, à l’occasion du mariage de C.euh, Lyon (et l’atroce musée des confluences…) et de magnifiques coins encore inconnus des Cévennes.

Pour l’instant, 2017 s’annonce (un peu) plus calme, mais j’ai encore cinq opéras programmés d’ici au mois de mai (peut-être davantage ?), des voyages en préparation et des expositions qui me font envie. Quant aux livres, eh bien… en avant pour le Reading challenge.