Prescription cocktail club

Hier soir, je devais retrouver Armalite et M. Tout-le-Monde (alias Chouchou) pour aller boire un verre dans Paris. Compte tenu de mon passé de fêtarde (hem) et du fait que je n’ai pas trop mis un pied hors de la maison pour picoler depuis plus d’un an, mais que j’étais tout de même la Parisienne du lot, j’ai proposé de nous rendre au Prescription Cocktail Club.

Photo de merde prise à l'iPhone, merci de votre compréhension
Photo de merde prise à l’iPhone, merci de votre compréhension

Depuis notre séjour à Seattle en 2012, l’Anglais et moi avons été pris par la passion des cocktails, au point que monsieur me fait de temps en temps un petit mix rien que pour moi. Et comme nous avions envie de retrouver l’atmosphère qui nous avait plu dans les bars locaux, nous avons dégoté cette adresse dans le Lonely Planet. Nous nous y sommes donc rendu au début de l’été 2013. Je soupçonnais ma grossesse – mon test m’a confirmé le lendemain que j’attendais une Crevette – aussi ai-je bu un peu plus que de raison ce soir-là, en prévision de la longue disette qui m’attendait.

photo 2 (3)L’endroit est de dimensions restreintes mais beau : un bar qui longe le mur droit, un escalier contourné pour gagner l’étage, un mur recouvert de papier peint japonisant, des petites banquettes ou des tabourets bas autour de tables rondes… Bien évidemment, pour aller avec l’ambiance, peu de lumière, essentiellement des bougies et des miroirs, mais cela convient bien.

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Les cocktails proposés ne sont pas des classiques (ou alors, avec un twist), mais des créations, qui changent en fonction des saisons – il existe également une ou deux options sans alcool. Mon choix s’est porté sur une “mazarinette” (appelez-moi Marie Mancini) : gin Broker’s et gin Sloe, fraise fraîche, champagne, citron, sirop de rhubarbe. Grâce au gin, ce cocktail n’est pas du tout sucré – j’ai une sainte horreur du mélange sucre/alcool, ce qui ne me facilite pas la vie – et le champagne apporte une touche pétillante sans être trop présent ni écraser les autres ingrédients. C’était tellement bon que j’en ai repris un, dis donc.

Le bar propose également quelques petites choses à déguster pour éponger l’alcool. Si nous n’avons pas commandé cette fois-ci, je garde un souvenir ému de mon passage avec l’Anglais, où nous avions dégusté du jambon à la truffe à tomber par terre.

Une seule critique ? Les prix, très parisiens. Mais je pense ça les vaut, car on se trouve en plein quartier de l’Odéon, et les cocktails sont vraiment délicieux. Si vous devez emballer, c’est un bon endroit pour le faire !

Prescription Cocktail Club, 23 rue Mazarine, 75006 Paris