Comment ruiner ses collants

En cette fin d’hiver ce début de printemps, j’ai du mal à retenir un frisson d’angoisse quand il s’agit de trouver un collant adapté à la température et aux aléas climatiques du jour. Car ma réserve diminue à vue d’oeil, victime des accidents ou incidents les plus idiots ou insolites, que je vous propose de passer en revue (je précise que ces scènes ont été réalisées sans trucage).

Source
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  • Le grand classique reste quand, au moment d’enfiler la bête, votre montre / bague / bracelet se prend dans les mailles. – 1 paire.
  • Vous avez un chat, que vous adorez et qui vous le rend bien (surtout à l’heure des croquettes). L’aimable animal vient poser son séant sur vos genoux pour réclamer des caresses et, grisé de tant d’attentions, se fait les joyeusement les griffes sur vos cuisses. Outre que le collant protège moins bien qu’un jean, il est aussi moins résistant. – 2 paires (et des griffures en prime).
  • Vous avez assorti vos collants à de jolies chaussures à talons. Bon, les talons sont un peu vieux et ont le bord un peu écrasé et coupant. Croisant négligemment les jambes, votre talon accroche le collant… et c’est fini. – 3 paires.
  • Par un hasard aussi moche qu’improbable, vous possédez un accessoire avec des scratchs (dans mon cas, le sac à langer). Dans un moment d’inattention, l’un d’entre eux se colle amoureusement à votre mollet. Vous vivez de longues secondes de désarroi, à vous demander s’il faut tirer délicatement, arracher d’un coup sec ou si, éventuellement, vous pourriez lancer une nouvelle mode. Ne cherchez pas, aucune de ces solutions n’est la bonne. – 4 paires.
  • Dans la Gambettes Box, un magnifique collant 20 deniers vous tendait les bras. Certes, les tailles sont un peu fluctuantes et vous n’êtes pas certaine d’être à l’aise mais, quand même, après tous ces collants opaques, un peu de légèreté sera la bienvenue. C’est bon, ça passe, jusqu’au moment où vous avez l’idée saugrenue de faire quelque chose : au premier geste un peu énergique, votre fesse traverse le vêtement, terminé. – 5 paires.
  • Bonus : vous avez un enfant plâtré qui adore faire des câlins sur vos genoux. C’est dommage, vos collants apprécient beaucoup moins que vous cette soudaine et affectueuse promiscuité. – 6 paires (bave et petits doigts poisseux dans les cheveux en option).

Bien évidemment, je n’aborde pas le traditionnel trou né au fond d’une chaussure (mes boots percent tous mes collants, je n’ai jamais compris pourquoi), le gadin (de préférence dans l’escalier) ou l’amoureux trop empressé (ah c’est sûr que les collants Chantal Thomass font leur effet… mais pas deux fois).
Et vous, quelles sont vos histoires ?

Gambettes Box – mars 2015

Samedi, alors que j’avais complètement oublié son existence, une Gambettes Box s’est matérialisée dans ma boîte aux lettres. Un peu douchée par l’expérience du mois dernier, je l’ai ouverte avec appréhension.

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Première bonne nouvelle : le changement de taille a bien été pris en compte, je suis désormais en L. Ensuite, même si les collants proposés sont, l’un noir à motifs, l’autre gris chiné, j’avoue que je suis satisfaite car, en cette fin d’hiver, la majeure partie de mon stock de collants noirs est trouée (la faute à mes gros orteils, sans doute), et j’étais en train de m’interroger sur le bien-fondé d’en racheter.
J’ai mis le noir à motifs géométriques hier, avec une robe rouge à motifs de fleurs et d’oiseaux. Étonnamment, les deux allaient très bien ensemble. Le collant était juste assez léger pour me protéger les jambes en allant au marché le matin et, même si j’aurais pu m’en passer dans l’après-midi, il est resté très confortable.

Pour le gris, je dois avouer que j’ai eu un (gros) moment d’agacement : en lisant le descriptif, il était question de… 50 Shades of Grey ! Mais va-t-on un jour nous lâcher la grappe avec ce truc ??? D’autant que le bondage avec un collant, je ne voudrais pas dire, mais ça me semble mal pratique (rien de tel qu’une ceinture… mais bon, je m’égare).
Toujours est-il que je l’ai mis ce matin, où le temps est moins ensoleillé que ce week-end… et c’est une bonne pioche ! Il est confortable et va à merveille avec ma robe verte.

Au final, la Gambettes Box a rempli son office ce mois-ci, et je poursuivrai donc mon abonnement le mois prochain. En espérant, peut-être cette fois, un peu plus de couleur.

Gambettes box – février 2015

J’ai fait partie des premières abonnées de la Gambettes Box, avec le titre très recherché (et très inutile) d’ambassadrice. Et puis au bout d’une demi-douzaine de colis environ, j’ai annulé mon abonnement : j’avais des collants à ne plus savoir qu’en faire, ça représentait une dépense un peu conséquente et je ne portais pas tant de robes que ça.

Et puis je suis tombée enceinte, et là c’était collants de grossesse obligatoires. Mais depuis mon accouchement (une césarienne), j’ai du mal à porter un jean plus de deux jours d’affilée à cause du frottement sur la cicatrice, et je me suis remise à porter des robes (également parce que je n’ai plus de t-shirt à assortir à mes jeans/jupes). A force de voir des copines (Isa, au hasard) en parler et chroniquer le contenu de leurs boîtes tous les mois, j’ai eu envie de renouveler l’expérience, et j’ai reçu la première box hier.

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Bon, niveau contenu, vu que je l’avais déjà vu passer sur le net, je n’ai pas été très surprise. Le collant noir à petits pois bleu, blanc, rouge est plutôt sympa, même si je ne me serais jamais acheté un truc pareil. Je l’ai mis ce matin avec une robe noire, il était super confortable, brillant, avec cette petite touche qui twistait ma tenue. J’en parle au passé car, depuis 19h environ, il est troué. J’ai porté des chaussons toute la journée, sauf pendant une heure (grand max !) où j’ai déposé et récupéré la Crevette chez la nounou. C’est un peu agaçant.

Reste le collant bleu marine texturé qui me plaît beaucoup, et d’autant plus qu’il m’en fallait un pour aller avec ma robe orange. Je le mettrai à l’épreuve dans les jours qui viennent mais je redoute le résultat.

En fait, mon souci, c’est que depuis toujours je suis coincée entre deux tailles et que j’ai voulu me la péter en choisissant le M plutôt que le L. Vanité, tu as femme pour nom…
J’ai modifié mon abonnement en conséquence. Mais si le même genre de pépin m’arrive le mois prochain, adieu Berthe.