Le minimum vital

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La semaine dernière, Armalite a parlé de son intention de vider ses placards de thé et les efforts qu’elle déploie depuis le début de l’été pour ce faire. Pour finir, elle détaille ses six essentiels théinés. Etant moi-même submergée de trucs divers et variés qui s’infusent, je me dis qu’une purge serait nécessaire (quand j’aurai le temps, vers novembre…), et voici les six (sortes de) thés que, dans l’idéal, je retiendrais.

  • Un Earl Grey : même si ça peut paraître étrange, c’est mon thé du matin, de l’après-midi… d’un peu n’importe quand, en fait. Après une assez longue période à boire autre chose, voilà bien deux ans que je suis revenue à mes premières amours. Oui, premières car c’est avec l’Earl Grey que j’ai débuté ma carrière de théïnomane. J’en bois chaud ou glacé, les deux me conviennent.
    Parmi mes préférés, il y a l’indétrônable Earl Grey Yin Zhen de Dammann, mais aussi l’Earl Grey flowery de Betjeman & Barton (qui s’évente malheureusement facilement).
  • Un genmaicha : le premier “vrai” thé japonais que j’ai découvert. J’aime beaucoup le thé vert mais je n’apprécie en général pas quand il est aromatisé (ou alors, il faut que ce soit bien fait). Parmi eux, j’aime beaucoup de celui de Jûgetsudô (qui coûte un rein), le macha-genmaicha de Lupicia et, pour les moments où j’ai moins de sous, celui du Palais des thés, qui fait très bien l’affaire.
  • Une infusion “soin”, à boire quand j’ai froid / mal à la gorge ou qu’il pleut dehors. Mes préférées sont Egyptian Nights de YumChaa (menthe, camomille), la tisane des merveilles de Dammann, ou encore l’infusion Meditate (épices chaï) de Lemon canary, offerte par Isa il y a fort longtemps et dont j’économise la dernière dose.
  • Un thé ou une infusion gourmande pour le dimanche après-midi en famille, ou pour les moments où j’ai envie de sucre et où j’essaie de ne pas en consommer (c’est compréhensible ?).
    Un de mes grands favoris est “Un après-midi chez grand-mère”, un thé noir à la saveur cookie de Chakai Club. Je suis aussi très fan des infusions Top of the Pops (malheureusement une édition limitée) et Blueberry Muffin de David’s Tea, qui sont exactement à la hauteur du parfum annoncé. Dans le même registre, le oolong caramel au beurre salé ou celui à la fleur d’oranger de George Cannon sont très réconfortants.
  • Un thé fumé, que nous buvons en général l’hiver en fin de journée (l’Anglais aime encore plus le thé fumé que moi). Si autrefois il y avait toujours une boîte de lapsang souchong à la maison, c’est devenu un peu compliqué (à voir dans les prochains mois). En attendant, le plus couramment utilisé est le smoky lapsang de Dammann, qui peut même évoquer la sauce barbecue !
    Un autre thé fumé beaucoup moins courant et beaucoup plus surprenant fait l’unanimité entre nous : l’iribancha en sachets de Ippôdô, rapporté de notre dernier séjour au Japon (oui, ça remonte). Ca a le goût et l’odeur du tabac, une sorte de fumage végétal très prononcé, qui peut toutefois en rebuter certains.
  • Le thé noir à la rose de Harrod’s. Le seul, l’unique, l’irremplaçable, celui qui n’a pas un goût de plante séchée quand on l’infuse, et que je me fais rapporter chaque fois qu’un membre de mon entourage part à Londres.