De la pertinence des jours fériés quand on a des enfants

Il fut une époque bénie où, nullipare bienheureuse, je cochais avec délectation les jours fériés sur mon calendrier, notamment les célèbres ponts (voire carrément des viaducs) de mai qui, grâce à quelques congés judicieusement posés, me permettaient de prendre dix jours de vacances presque à l’œil.
Mais ça, c’était avant.

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C’est vrai, c’est plus nécessaire maintenant, j’ai un enfant avec réveil intégré.

Aujourd’hui, je suis propriétaire d’un nain de salon, certes décoratif – de préférence sans le son – et tout a changé. Déjà parce que, quand j’ai de la chance, il se réveille à 7h30 du matin (en général, c’est qu’il va neiger). Adieu veau, vache, cochons, couvée et grasse matinée.
Ensuite parce que ça veut dire qu’il faut occuper ton nain non pas deux jours entiers mais trois (ou quatre si vraiment tu n’as pas de bol), dont deux jours où rien n’est ouvert. Sauf les parcs. Raaah.
Et puis, comme tu es chanceux, tu t’en rajoutes une couche avec des événements impromptus tels que temps de merde (pont du 1er mai), maladie du parent (pont du 1er mai, un collector), une panne d’ascenseur (pont de l’Ascension, lundi de Pentecôte), une poussée dentaire carabinée et/ou un pépin de santé juste au moment où tous les médecins de France et de Navarre sont en congés (visite aux urgences le 7 mai au soir, poussée dentaire avec fièvre pour la Pentecôte). N’en jetez plus.

Donc je milite pour l’abrogation des ponts et/ou jours fériés. De toute façon, je suis freelance, ça veut dire qu’en général ce sont des jours perdus parce que je profite de mon nain ne peux pas bosser. Ou alors, juste pour les professionnels de la petite enfance (mais je sens que je ne vais pas me faire d’amis sur ce coup-là).
Sinon, pour l’instauration d’un jour de récupération obligatoire un lendemain de pont avec enfants. Qu’est-ce que vous en dites ?