Mille jours à Venise

deblasiCeci n’est pas un conte, c’est une histoire vraie. L’enthousiaste et désarmante Marlena, bouleversée par sa rencontre avec un «bel étranger», liquide en quelques semaines tout ce qu’elle avait en Amérique pour aller vivre avec lui à Venise…


J’avais déjà lu Mille jours en Toscane, qui est en réalité la suite de cette chronique, attirée par la quatrième de couverture qui mêlait Italie et cuisine, deux de mes péchés mignons (je rêve de retourner en Italie). Du coup, il y a quelques semaines, j’ai embarqué Mille jours à Venise et Un palais à Orvieto qui encadrent ce tome.

Marlena a donc décidé, sur un coup de tête et après avoir rencontré l’amour de sa vie, de tout plaquer aux Etats-Unis pour rejoindre cet homme à Venise. Nous suivons son parcours, depuis les premiers regards échangés jusqu’à ce millième jour : on s’enthousiasme, on doute, on rit et on pleure avec elle. On sent les effluves de sa cuisine monter des pages, on se glisse derrière lorsqu’elle arpente les ruelles et passe d’île en île.

C’est l’histoire d’une femme qui décide de se réinventer et qui va jusqu’au bout de sa démarche. Si le “bel étranger” est omniprésent et a servi de déclic, on sent qu’elle aurait pu bifurquer ailleurs sans lui.
La plume de Marlena de Blasi est légère, épicurienne, mais également évocatrice. Elle nous donne à voir Venise telle qu’elle existe à la fois pour les étrangers et pour les Vénitiens. On sent toute son admiration et sa passion pour la ville, ses rituels et ses bizarreries.

Même si, par moments, j’ai eu envie de secouer le “bel étranger” comme un prunier, je n’en ai pas moins été touchée par l’histoire et transportée par ces si jolies descriptions. J’ai passé un excellent moment et j’ai hâte de lire la suite.
Par ailleurs, ce livre m’a permis de cocher la case “A book set somewhere you’ve always wanted to visit” dans le Reading challenge.