Questionnaire de Woolf

Après Malena, Shermane et titite, je reprends le flambeau de ce désormais célèbre questionnaire… J’espère que les réponses vous intéresseront.

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Les livres marquants de la bibliothèque de vos parents :

L’intégrale des Rougon-Macquart de Zola, qui est sans doute à l’origine de ma passion pour cet auteur. Vénus Erotica d’Anaïs Nin, qui fut à l’origine de mes premiers émois érotiques. La Bible éditée et commentée par André Chouraqui, que je n’ai fait que feuilleter mais qui m’a toujours fascinée.
Dans la bibliothèque de mes grands-parents, un très gros livre, Le XXè siècle des femmes, que j’ai énormément parcouru, et qui fut sans doute ma première introduction, si ce n’est au féminisme, du moins à la cause des femmes.

Les lieux de votre enfance

Il y en a trop ! Mes parents ont beaucoup divorcé et beaucoup bougé, aucun lieu ne reste proprement lié à mon enfance. A la limite, la maison bretonne de mes grands-parents, mais j’étais déjà adolescente quand ils s’y sont installés.

Avec qui aimeriez-vous entretenir une longue correspondance et pourquoi ?

Elle n’est pas encore longue, tout au plus balbutiante, mais s’annonce prometteuse. Je ne t’oublie pas, c’est juré !

Une grande histoire d’amour avec une personne du même sexe, ce serait qui ?

Je dirais Isa. Même si, à mon humble avis, on se ressemble tellement qu’on finirait par s’engueuler au bout d’une semaine.

Que faites-vous dans vos périodes de dépression ?

Je mange, de préférence trop gras / sucré / salé, et je dors en journée.

Que faites-vous dans vos périodes d’excitation ?

J’ai un millier d’idées à la seconde, j’ai des fourmis dans les mains et les bras, j’ai envie de faire plein de choses…

Votre remède contre la folie ?

Coller le nez contre la Crevette et inspirer un bon coup. Son odeur est ce qui m’apaise le plus.

Vous créez votre maison d’édition. Qui publiez-vous ?

Je tenterai de débaucher Angéla Morelli, et éventuellement de lui proposer un projet à quatre mains. Et sinon j’essaierai de convaincre mon beau-père d’écrire ses souvenirs, vu que je n’ai pas réussi avec mon grand-père.

Vous tenez votre salon, qui invitez-vous ?

Ninon de Lenclos, mythique salonnière ; Chantal Thomas, qui saurait si bien restituer l’esprit de salon 18è ; Philippe Jordan, pour causer musique ; et C.euh, pour l’humour parisien.

Le secret d’un couple qui fonctionne ?

La confiance, la patience et la bienveillance. Savoir être à l’écoute de l’autre sans se renier soi-même et sans l’écraser.

La chose indispensable à votre liberté ?

Du temps pour moi. Des moments où j’ai le sentiment de ne rien devoir à personne et de pouvoir faire ce qui me chante.

Le deuil dont vous ne vous remettrez jamais ?

Celui de mon insouciance, le jour de la naissance de la Crevette. Ce jour-là, quelque chose a profondément changé.

Que trouve-t-on de particulier dans votre chambre ?

Des chaussures de tous styles et de toutes époques : des Doc Martens, des ballerines, des bottines Regency, des zôri…

A quoi reconnaît-on un ami ?

C’est celui qui vous engueule quand vous déconnez, mais qui vous tient quand même les cheveux quand ça dérape en soirée.

Quel est le comble du snobisme ?

L’élitisme à outrance.

Qu’est-ce que pour vous le Féminisme ?

Agir pour qu’être une femme ne soit plus un facteur de discrimination, quelle qu’elle soit. Ca vaut pour toutes les minorités, hein.

La plus belle façon de se donner la mort ?

Je ne vois pas de “belle” façon de se donner la mort. S’il faut en venir là, notamment pour des raisons de maladie incurable, je pense que le principal est de partir quand on le souhaite, de préférence dans un dernier éclat de rire.

Qui occupe vos pensées nuit et jour ?

La Crevette, très clairement. Ne serait-ce que parce qu’elle dépend de moi pour (presque) tout.

Vous démarrez un journal intime, quelle en est la première phrase ?

“Longtemps, je me suis couchée de bonne heure.” Ah non, c’est déjà pris, en fait.