Premier week-end d’automne

Vendredi : je bosse autant que possible dans le temps imparti (9h-17h30, grosso modo), mais consacre tout de même une heure à une pause déjeuner et préparation du gâteau pour la soirée d’anniversaire de l’Anglais. Heureusement qu’on a fait les courses hier, j’aurais jamais pu m’en sortir toute seule, mais je dois quand même renvoyer monsieur en mission “assiettes et verres en plastique). 2kg de dragibus dans un saladier, ça fait beaucoup quand même – d’ailleurs, j’en connais un qui s’est vanté : il en reste. Recevoir du monde chez soi quand on est parent, c’est passer pour la pénible de service en demandant régulièrement à ses invités de baisser d’un ton. Couchée à 1h du mat’ bien tassé, me suis laissée emporter par mon enthousiasme, j’ai trop bu.

Dragibus

Samedi : tiens, j’ai dormi seule – oh mon Dieu, et si j’avais enfermé l’Anglais sur le balcon hier soir ? Ah bah non, il roupille dans le salon. De toute la maisonnée, seule la Crevette a les yeux en face des trous, ce matin. Je rejoins Ioionette au pied de la butte Montmartre pour visiter le musée Gustave Moreau – le quartier est magnifique et méconnu, d’un calme stupéfiant en plein Paris. Retour ventre à terre pour passage de témoin : cette après-midi, c’est à monsieur de sortir et à moi de garder la petite. Je farfouille la belle boutique de déco du centre-ville pour trouver le cadeau d’anniversaire de ma mère. Je ferais bien un détour par la librairie mais il faut savoir raison garder. Soirée tranquille dans le canapé en regardant DALS sous prétexte que j’ai pas besoin de faire attention et que je peux en profiter pour écrire.

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Dimanche : il va falloir réveiller tout le monde si on veut être à l’heure… La température a drôlement chuté, j’aurais peut-être dû mettre un vrai manteau. Courses au marché depuis… ouh là, quatre semaines, au moins. Départ – dans la nouvelle voiture ! – pour un déjeuner pantagruélique composé de foie gras, charcuterie italienne, saumon fumé, salade de pommes de terre, macarons et… tomates cerises (pour la bonne conscience). Je n’aurais peut-être pas dû prendre deux verres de champagne en plus du vin, je n’ai qu’une envie  : roupiller. La Crevette s’endort sur son biberon et, une fois que je l’ai redressée pour lui faire faire son rot, je pique du nez à mon tour. Je pense qu’on aurait pu nous coucher ensemble. L’avantage du déjeuner, c’est que – chose exceptionnelle chez moi – je n’ai pas faim ce soir.