Une semaine… #80

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  • Je dois être à jeun depuis au moins 12 heures pour faire la prise de sang – mon médecin a décrété que, mes dernières analyses remontant à 2013, il serait peut-être temps de se mettre à jour – du coup je suis privée de cookies à la fin du repas. Les analyses ont intérêt à être nickel.
  • Formation sur le harcèlement sexuel et le sexisme. Ca fait une demi-heure qu’on a commencé, on a droit à un “Oui mais s’il y a si peu de noms de femmes célèbres, c’est l’histoire qui veut ça”. On n’est pas sortis des ronces.
  • Et les analyses sont nickel. Ah, mais.
  • L’Anglais découche car il n’aura pas de transport demain pour couvrir la manif. Du coup, en une soirée, les enfants cumulent une chute de chaise (la chaise n’a rien – Junior non plus, d’ailleurs), une poussée de fièvre, un pipi dans le pyjama, et une fuite de couche à 2h du matin. Je les soupçonne de le faire exprès.
  • Un jour, il faudra qu’on m’explique pourquoi cet éditeur m’envoie tantôt trois, tantôt cinq exemplaires de mes traductions. Et surtout pourquoi c’est jamais pareil entre le grand format et le poche.
  • Un double arc-en-ciel dans un ciel rose, c’est pas tous les jours.
  • Vous connaissez la blague de la fille qui a renvoyé ses contrats en catastrophe le mois dernier ? Tellement en catastrophe qu’elle a mis aussi ses propres exemplaires déjà signés et les a envoyés au mauvais service. A l’heure actuelle, ils sont portés disparus quelque part dans les locaux de Flammarion.
  • Et la représentation de “Le Parc” est annulée. Je suis tristesse et désolation, en même temps sans transports c’était hyper mal barré, et j’ai réclamé le remboursement de ma place. Maintenant, on prend les paris pour “Le prince Igor” la semaine prochaine.
  • Goûter musical avec les enfants. J’arrive à canaliser le Paprika tant qu’il y a de la musique, mais après un quart d’heure de goûter, c’est la débandade : il démonte un élément du décor, en escalade un autre et finit par faire tomber un cadre de la salle des fêtes. Excusez-nous, on va ramener le troll à la maison.
  • Gasparde m’a expédié du délicieux chocolat noir ! Merci, c’était le bon moment.
  • Dimanche 8 décembre, 17h : mes cadeaux de Noël sont bouclés. Théoriquement.
  • Le sapin est installé (de guingois) et décoré (un peu n’importe comment avec des décos pas fragiles).
  • J’ai donc passé la semaine à faire de la pâtisserie : bundt cake double chocolat, meringues et cookies. Mais les analyses étaient nickel, hein.
  • Minute sentimentale : un immense merci à l’Anglais sans qui j’aurais fini cette semaine dans un état bien plus lamentable. J’ai beau râler contre les chaussettes sales, il est là pour les vrais trucs importants.

Une semaine… #79

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  • Après de multiples annulations et négociations, je retrouve Emily et Angela pour notre premier déjeuner depuis… ouh là, un moment.
  • En se quittant, on plaisante sur nos karmas respectifs. Le mien me reviendra en pleine figure trois jour plus tard. Coïncidence ? Je ne crois pas.
  • Mademoiselle a obtenu sa première lame en patin à glace. Elle est donc officiellement plus douée que moi.
  • Deux matins à 5h45, et une nuit d’insomnie. J’ai pas très bonne mine à la fin de la semaine.
  • C.euh et Isa ont reçu mes colis ! Ceux-ci, partis le même jour du même endroit, arrivent à quatre jours d’écart.
  • Call me Agnès Sorel.
  • On part faire les courses de Noël et on se retrouve en plein Black Friday par inadvertance.
  • Je perds toute dignité en me cassant la margoulette sur la colline du toboggan au square (en même temps, ce foutu revêtement glisse dès que le temps est un peu humide).
  • Une envie pressante de cookies au chocolat ? Je teste la géniale méthode du fast freeze, qui consiste à congeler les biscuits crus mais déjà formés et à les enfourner direct. Un samedi à 22h30 c’est parfait.
  • J’ai fini ma trad !
  • Enfin, on ouvre les calendriers de l’Avent. La Crevette nous bassine avec ça depuis au moins 15 jours.
  • J’ai une sale envie de sucre mais je dois rester à jeun au moins 12 heures pour une prise de sang. Dommage pour le gâteau que je voulais préparer.

Une semaine… #78

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  • Un coup de fil pro que je redoute depuis plusieurs jours et qui finalement se déroule bien et s’achève de façon très positive.
  • Forcément, le Paprika est malade pile le jour où Monsieur doit partir bosser à 7h du matin.
  • “Il y a un sacré censeur dans votre tête, ce serait pas mal de lui dire d’aller voir ailleurs, non ?”
  • Pas de natation cette semaine encore, j’ai trop de retard dans mon boulot (air connu).
  • En revanche, vu comme j’ai mal au dos en fin de semaine, hors de question de faire l’impasse la prochaine fois…
  • La nounou immortalise Junior dans la robe bleue pailletée de sa sœur. A ressortir à l’adolescence.
  • L’Anglais part photographier la coupe du monde d’escrime, me voici seule pour trois jours avec les gnomes.
  • Bizarrement, au lieu de bosser, je me mets à pâtisser comme une folle : snickerdoodles, gâteau choco-dream et cookies façon brownie qui déchirent tout.
  • En papotant sur Instagram avec une de mes followeuses arrivée sur mon compte via Armalite, je découvre… qu’on s’est déjà rencontrées dans la vraie vie et qu’on a un très bon ami en commun, dans le milieu médiéval.
  • Il pleut des cordes, Junior m’apporte ses chaussures pour la troisième fois de la matinée… qu’à cela ne tienne, allons perdre deux heures à la poste un samedi pour envoyer des colis. Alignement des planètes invraisemblable : ça dure moins de dix minutes.
  • On reçoit des copains pour le goûter. Les enfants courent partout, fabriquent des montgolfières et se déguisent, les adultes essaient d’avoir une discussion vaguement posée.
  • La Crevette a réclamé à retourner “dans le plus grand musée du monde” (Le Louvre, quoi) (oui, j’ai un argument de vente très efficace) pour voir l’hippopotame bleu. Je suis partante sur le principe. En réalité, entre un gamin crevé, des distances en transports un peu longue et, surtout, le fait d’être la seule adulte à gérer, je finis par décaler à la semaine prochaine.
  • A la place on va au square (youpi), à côté de chez Gni. Qui a le bon goût d’être chez lui et de nous inviter à voir les chats / boire un thé. Ma journée est sauvée, j’ai parlé à un adulte.
  • Monsieur est rentré ! On va pouvoir finir l’hypocras que je me suis héroïquement retenue de boire tout le week-end.

Une semaine… #77

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  • Dernier jour de cueillette à Viltain avant avril… on brave la pluie diluvienne pour aller se ravitailler en courges – on en a assez pour tenir jusqu’à fin décembre, je pense. En revanche, il pleut vraiment trop, tant pis pour le fenouil et les tomates qu’il faut aller chercher dans les champs ou les serres.
  • J’ai rarement vu la grêle tenir, le sol est tout blanc ! Ca fond rapidement une fois l’averse terminée, mais c’est impressionnant.
  • Après avoir relancé une éditrice au sujet de contrats qui auraient dû arriver en septembre-octobre et qui poireautent toujours, celle-ci débloque la situation (je pense qu’elle est allée directement les chercher dans le bureau de qui-de-droit).
  • Alors attends, tu veux que je m’enfile 5 heures de podcast parce que t’as pas envie de le faire ? Mais euh… c’est ton boulot, pas le mien.
  • Après un mail pro qui déclenche une angoisse persistante et une prise de tête sur mes prochains revenus, je finis par apaiser mon insomnie en allant acquitter les impôts locaux, les cotisations Ircec, les cours de danse de la Crevette et en mettant à jour notre quotient familial. Je suis pauvre, mais je ne dois plus rien.
  • Soirée en taverne comme quand on avait 25 ans. On fait les comptes : qui fait quoi, qui est parti où, qui a eu des enfants… C’est à la fois étrange et enthousiasmant d’être là, même si, comme dit l’Anglais, à partir de 22h30, on était tous en mode “Nan, j’ai pas sommeil” alors que, bon, c’était pas facile.
  • Je pense que la Carité de Guingamor a voulu nous assassiner tout de suite en entamant la session de danse avec le plus long bransle d’Ecosse de ma vie.
  • Ma mère devait garder les enfants pendant qu’on batifolait à Compiègne, mais elle a un empêchement professionnel. Du coup, on embarque les gnomes avec nous et on boucle le marché en un temps record. J’ai essayé la toile de mon corset 1860, promis d’envoyer un mail au tailleur pour mes chausses, fait du repérage de laine teintée pour une copine , et on a fait des provisions de nourriture et d’alcool pour les longs mois d’hiver.
  • Goûter d’anniversaire chez les cousins, avec un napolitain géant (les défis de ma cousine à sa mère sont toujours impressionnants), plein d’enfants et un Paprika en mode commando pour attraper les cookies (qu’il finit par me refiler parce qu’en fait il préfère les chouquettes). Et une fin de journée au square dans le noir qui amuse beaucoup les enfants.
  • J’ai rarement autant entendu de “Ah mais je lis tout ce que tu postes” que cette semaine. Bonne lecture !

Une semaine… #76

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  • Il faut traverser une bonne partie de Paris pour emmener le Paprika chez l’ORL pour un audiogramme. Motif : à deux ans passés, Junior ne parle toujours pas.
    Verdict : il entend parfaitement, il n’a juste pas envie de parler. Le sagouin.
  • Mon prof de natation cette année est pompier et a décidé de nous apprendre les gestes de base du sauvetage. Excellente idée.
  • Après avoir retourné mes placards, je dois me rendre à l’évidence : il faut faire une expédition à la cave pour récupérer mes petits sacs à main de quand j’avais une vague vie sociale. Pour la peine, je remonte aussi l’ornithorynque.
  • J’ai sorti ma panoplie de Versaillaise des grandes occasions. A tel point que je demande quand même à Monsieur si “ça fait pas trop travelo”.
  • L’église est chauffée. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup (je vous rassure, j’ai quand même chopé la crève).
  • De temps en temps, l’Anglais aime bien me coller des défis culinaires. Cette semaine, les cèpes – première fois de ma vie que j’en faisais et (surtout) que je les nettoyais.
  • François Alu à la télé deux fois en une quinzaine de jours, est-ce que ça ne sentirait pas la promotion d’Etoile ? On a le droit de rêver, hein.
  • “Vous venez au cours de danse demain ?” “Ah bon c’était pas la semaine prochaine ?”
    Oups.
  • Pour occuper ce dimanche après-midi, nous partons en famille à la patinoire. Mademoiselle a gagné en compétences mais pas trop trop en assurance, et Junior alterne entre dérapages incontrôlés, refus d’obtempérer et avancée poussive quand on le tient.
  • Au milieu du premier tour de patinoire, je me cogne assez violemment le doigt dans un montant métallique. La douleur ne passe pas et je retire mon gant pour voir : c’est ouvert et ça saigne.
  • Après vérification auprès du 15, je m’en vais passer la soirée aux urgences, où je passe 4 heures devant Arte et dans les courants d’air. Tout ça pour conclure que je n’ai rien (mais valait mieux vérifier quand même).

Une, deux semaines… #75

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  • Alors que le précédent stage de piscine de la Crevette n’avait pas super bien démarré, celle-ci est fière de m’annoncer : “Aujourd’hui je n’ai pas pleuré !” Quelque part, ça m’arrange.
  • Incendie dans le quartier mercredi. Coupure d’Internet jeudi. Impossible de savoir quand ça va revenir.
  • Fin de stage hyper concluante : Mademoiselle se déplace 5-6 mètres en autonomie, emprunte le toboggan tête en bas et plonge pour récupérer des anneaux au fond du bassin.
  • Soirée au Palais Garnier avec Marion et Lou² pour le nouveau ballet chorégraphié par Crystal Pite. Mouais, bon (mais tout le monde a adoré, alors ne vous fiez pas à mon opinion).
  • A mon retour, l’Anglais est toujours avec ses amis pour une soirée dégustation de whisky. De fil en aiguille, ils boivent, je reste discuter, et on finit par se coucher vers 3h du matin.
  • Du coup, quand le Paprika, qui n’avait pas reçu le mémo pour le changement d’heure, se réveille à 5h et refuse de se rendormir, ça pique très fort.
  • “Et sinon, tu connais des auteurs qui n’ont publié qu’en autoédition et qui en vivent ?” Hum, à part E.L. James (qui écrit en anglais et a été récupérée par une maison d’édition), je ne vois pas.
  • Soirée raclette avec fromage fumé / au foin / à la truffe / à l’ail des ours / aux cinq baies. Il manquait au vin et à la viande des Grisons.
  • Sur demande insistante de Mademoiselle, toujours habillée en licorne, j’accepte une petite tournée d’Halloween dans les magasins du centre-ville. Ca ne vaut pas le Canada, mais elle est contente.
  • Ma mère a pris les enfants pour 24h. On fête ça avec un resto, un arrêt à la Fnac et une flânerie en brocante.
  • Internet est revenu au bout de 8 jours de coupure ! Joie, bonheur et ex-voto. En revanche on est les seuls abonnés Free de l’immeuble à être raccordés.
  • Je traîne Monsieur au Dôme de Paris pour “Le Presbytère” du Béjart Ballet Lausanne. Hmmm, ça a quand même vieilli.
  • Visite de L. et ses enfants. Avec les nôtres, ils mettent le souk dans l’appartement, mais au moins ils sont crevés.
  • C’est quoi cette météo de merde ? Un coup le déluge, un coup du ciel bleu, on s’organise comment ?

Une semaine… #74

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  • Tous les matins de la semaine, je motive la Crevette au réveil d’un : “Courage, vendredi c’est les vacances”. Je ne sais pas qui j’encourage le plus, en fait.
  • Tiens, ce soir c’est mon ancien maître nageur qui assure le cours de natation. Ouille, j’ai mal aux épaules.
  • Je retrouve Sunalee pour un déjeuner un peu improvisé. Nanashi est toujours aussi bon (même si ce n’est pas la même adresse), mais le donburi de bœuf est toujours aussi compliqué à manger (pourquoi ne pas couper la viande en morceaux moins gros, bon sang ?).
  • Poussées par l’envie de découvrir la nouvelle expo Murakami Takashi, nous nous rendons à la galerie Perrotin. Malheureusement, ça n’ouvre qu’à 16h et je dois rentrer bosser (et Sunalee a un train à prendre). Du coup, il faudra que je revienne. Mais je suis contente car cela fait des années que je n’osais pas y aller.
  • Pour une fois que je pense à prendre un truc pour occuper le Paprika pendant le cours de danse de sa soeur (un pinceau magique), celui-ci n’en a strictement rien à faire et préfère escalader les distributeurs de boissons. Les vacances vont me faire beauuuucoup de bien.
  • Malgré le temps menaçant, on ouvre le week-end par une cueillette à Viltain, et on passe entre les gouttes. Notre récolte : tomates cerises, tomates anciennes, aubergines, framboises, maïs doux, pommes, carottes, courgettes, chou romanesco, toutes sortes de courges (potimarron, patisson, sucrine du Berry, potiron bleu, pâtidou).
  • C’est pas tout ça, mais avec une telle abondance de légumes et de fruits, va falloir cuisiner. J’ai préparé une soupe de maïs, fait rôtir les tomates cerises, sauter la moitié des courgettes et bouillir un quart du romanesco, on commence à y voir plus clair.
  • Je dispose amoureusement toutes mes tomates anciennes sur un torchon avec des pommes pour achever leur mûrissement et… Junior en attrape une pour mordre dedans. Cet enfant n’est clairement pas assez nourri.
  • Après la cueillette et l’énorme sieste, allons faire un tour au square. Manque de bol, ça ferme à 18h à partir d’octobre, et l’ASVP débarque à 17h50 pour foutre tout le monde dehors. Et comme c’est un arrêté préfectoral, on ne peut rien faire, c’est rageant. Du coup, on est obligés d’aller à la librairie et, euh… bah comme d’hab.
  • Pluie, vacances scolaires et rugby : il n’y a pas un chat au marché.
  • On retrouve une copine de la Crevette pour une balade en forêt. Paprika est déchaîné et galope pendant plus d’un kilomètre. Il décide aussi d’imiter les filles et de patauger dans les flaques : à notre retour il est à tordre tellement il a pris l’eau.
  • En fait, la promenade m’a fait beaucoup de bien, on devrait faire ça plus souvent.
  • Il n’y a plus de pain à la maison, ni de truc chocolaté d’ailleurs. Qui a l’idée merveilleuse de préparer un pain ET un gâteau en même temps? Je ne sais pas par quel miracle je ne me suis pas ratée.

Une semaine… #73

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  • Déjà le deuxième opéra de la saison ! Artistes excellents, mise en scène… assez vide, dirons-nous. Mais c’était une belle soirée.
  • Les représentants du chauffagiste viennent pour évaluer les réparations à faire sur notre installation. J’ai l’impression d’accueillir Laurel & Hardy qui feraient des “dad jokes” toutes les 30 secondes. Au moins on ne s’ennuie pas.
  • L’avantage de vider des caisses de bouquins, c’est qu’on peut les prêter aux copains qui déménagent… et passer une heure à papoter ce faisant.
  • J’ai le moral un peu entamé… et puis je vois passer un “moonscope” relayé par une copine qui me parle directement. Je suis à deux d’envoyer un message à celle qui a composé ça pour lui dire merci.
  • La première raclette de l’année, à la grande joie de Mademoiselle qui nous tanne depuis… août.
  • Il faut vraiment qu’on emmène le Paprika chez le coiffeur, il commence à avoir le look de BoJo.
  • Mon père est en France ! Je ne verrai pas sa femme, trop crevée pour enchaîner un dej avec sa belle-fille et un thé avec l’autre, mais j’ai vu ma demi-soeur, la Crevette est ravie (vous suivez ?).
  • On continue avec le ballet des anniversaires : cela s’arrêtera-t-il un jour ?
  • L’Anglais renoue avec une grande tradition : demander pour Noël / son anniversaire exactement le truc que j’avais prévu de lui offrir. Grmf.
  • Comme un lundi matin… beuh.
  • Déjeuner avec mon père (deux fois en trois jours, damned), excellent resto.
  • Le maraîcher a des fleurs de courgette ! Et m’annonce qu’il me met du cime di rappa de côté pour dimanche (du coup, j’en ai récupéré un kilo, va falloir congeler).
  • La poisse des transports et l’opéra-sprint, un vrai mythe : pour aller à Versailles, le Transilien qui passe à côté de chez moi souffre de retard et annulations pour cause de voyageur malade / personnes sur le voies. J’envisage de me replier sur le RER C, mais celui-ci est carrément interrompu pour cause de… bagage oublié. C’est un complot.
    Je réussi à arriver par miracle dans les temps en prenant deux trains indiqués comme “supprimés”. Les voies de la SNCF sont impénétrables (ou presque, vu qu’il y a toujours des marioles pour se promener dessus).
  • Dîner avec ma mère et ma sœur, dans un excellent bar à vin. A refaire!
  • Piscine avec trois enfants de 5 ans. J’ai survécu, j’ai perdu personne, noyé personne, et égaré zéro chaussette. Fière de moi, je suis.
  • Ce fut une semaine de cuisine “zéro déchet” : soupe de fanes de carotte, tomates confites, bocal de poivrons et… gâteau banane-chocolat débuté dimanche à 21h30. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour éviter de regarder le foot. (Et qu’est-ce que c’est chronophage, aussi)

Une semaine… #72

  • Et c’est malade que j’attaque la semaine. J’ai même fini par appeler le médecin tellement c’était pas la joie.
  • Naturellement, je rate la première séance de piscine : pas l’énergie, pas envie de transmettre mes germes à tout le monde.
  • J’ai reçu les sous-vêtements en chanvre commandés en juillet. Hyper confortables, à voir à l’usage.
  • Pour son anniversaire, on a fait retirer les points de suture du Paprika. Je vous rassure, il y a aussi eu un mini macaron au chocolat.
  • Merde alors, Chichi est mort. On avait beau savoir qu’il n’y avait plus personne à la barre depuis un moment et ne plus l’avoir vu en public depuis une éternité, ça me fait quelque chose. Un peu comme si ma jeunesse se dissipait.
    A titre personnel, je l’avais vu à l’ambassade de France à Tokyo lors d’une réception pour la communauté française (il venait défendre la constitution européenne – voir photo issue de mes archives personnelles), et j’avais aimé sa façon de parler du Japon.
  • Heureusement que le cours de danse de Mademoiselle ne dure qu’une heure, sans quoi je pense que son frère aurait fini par escalader la photocopieuse. Déjà qu’il a essayé de faire du charme au monsieur de l’accueil…
  • Incroyable, l’Anglais a accepté de m’accompagner à une représentation du Béjart Ballet Lausanne (j’ai su choisir mes arguments: c’est le spectacle Le Presbytère).
  • Anniversaire jumelé de P. et Monsieur, autour d’une dégustation de vins. On a passé un super moment, et mes beaux-parents ont gardé les enfants.
  • Difficile d’émerger samedi… encore un déjeuner d’anniversaire (on ne nous arrête plus), puis retour à la danse, pour la première fois depuis bientôt deux ans. Si la polka piquée va nécessiter un peu de mise au point, le quadrille français, c’est comme le vélo, ça s’oublie pas.
  • Et un dîner d’anniversaire avec des sushis !
  • L’Anglais et ses parents sont partis chacun de leur côté à 8h du matin, je suis seule avec les enfants et il pleut des cordes. J’ai très envie de me recoucher.
  • Pendant que la Crevette est à un anniversaire (c’est la saison), je profite d’une éclaircie pour traîner le Paprika au vide-grenier. Rien de très intéressant, surtout en fin de journée pluvieuse, mais une bonne balade qui nous a fait prendre l’air.
  • Pour nous récompenser de la douche prise en rentrant de chez la copine de Mademoiselle, un magnifique arc-en-ciel depuis les chambres.

Une semaine… #71

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Oui, c’est un long hiatus. J’ai pas eu Internet, puis j’ai eu la flemme, puis… Bref, nous revoici pour les bilans de la semaine, pourvu que ça dure.

  • Après avoir assisté à une démonstration de danse sur glace réalisée par deux enfants (8-9 ans à vue de nez), la Crevette a décidé de se mettre au patin. C’est Monsieur qui gère les allers-retours à la patinoire.
  • Sur un coup de tête et parce que j’ai envie de chocolat, je me suis mise à préparer un Pleyel. J’ai eu franchement la trouille de m’être plantée, surtout quand le mélange chocolaté a semblé trancher, mais le résultat est délicieux et se conserve très bien.
  • Banc 1 – 0 Paprika. Et c’est encore Monsieur qui gère l’aller-retour, cette fois aux urgences pédiatriques (un point de suture).
  • J’avais déjà un bon feeling avec la maîtresse de grande section, après la réunion je suis super enthousiaste (je me suis même portée volontaire pour l’intégralité des séances de piscine).
  • J’ai complètement oublié de confirmer le dej avec Elanor, qu’heureusement je peux retrouver deux jours plus tard juste avant son retour en Bretagne.
  • Pas super motivée pour le dîner, surtout après avoir poireauté près d’une heure chez la pédiatre, mais… on a bien rigolé, ça en valait la peine.
  • Depuis que George Cannon a arrêté les déjeuners pour faire uniquement boutique et salon de thé, l’ambiance est quand même moins conviviale, je trouve. Mais ça ne nous empêche pas, Cha et moi, de papoter pour rattraper six mois d’interruption des programmes.
  • Retrouver l’Anglais à la boutique de jouets, c’est un sport à part entière: il sort en retard de son rendez-vous, j’en profite pour faire des courses encombrantes et revenir à la maison tout poser, on fait nos achats, on va déjeuner, on vaque à nos occupations, je reviens au magasin récupérer notre commande et, en arrivant à la gare, je me rends compte qu’on a oublié un truc. Pour Noël, on a intérêt à mieux s’organiser.
  • Monsieur s’est cru jeune, il a passé la nuit en jdr. Et rentre au moment où son fils se réveille dans une quinte de toux.
  • Pour ce soir, j’ai fait une espèce de pot-au-feu. Il fait 28°. Puis on croise des amis au parc qui nous proposent de venir manger une pizza chez eux. Deal.
  • Donc on a couché les enfants super tard, et il y en a un qui est réveillé à 6h30 (le moins autonome des deux, évidemment). Achevez-moi.
  • On a frôlé la catastrophe au moment de souffler la bougie, et doudou a eu chaud aux fesses, mais on a fêté l’anniversaire du Paprika (enfin, pour la première fois cette année, parce que c’est pas fini).