Un dîner sous le signe du voyage

Hier soir, nous recevions une ancienne collègue de l’Anglais à dîner. Comme toujours quand du monde vient à la maison, cela faisait des semaines que je m’inquiétais de ce que j’allais servir (rien de très élaboré, mais c’est toujours un peu angoissant pour moi). Après avoir envisagé ma super recette de poulet mariné à la japonaise, la météo estivale m’a un peu poussée à réviser mes plans.
J’ai donc décidé de choisir des plats simples à préparer (je rappelle que j’ai une Crevette qui me bouffe une bonne partie de mon énergie), dépaysants et rafraîchissants. Au programme : Italie, Japon et Grande-Bretagne.

Entrée : salade de tomates cerises à la mozzarelle. Rien de bien innovant, mais avec des produits achetés au marché le matin même.

Plat : des zaru-sômen, ou nouilles fines de blé froides. Celles-ci sont colorées de cinq teintes différentes, nous les avons rapportées de Shikoku en septembre dernier (c’est comme les pâtes, ça se conserve très longtemps). J’adore faire ce genre de plat (nouilles froides de sarrasin, de blé…) en été : c’est très rafraîchissant et exotique (et ça ne demande vraiment pas de cuisine !).

Avant cuisson
Avant cuisson
Après cuisson ! Y'en a pour 5.
Après cuisson ! Y’en a pour 5.

A chaque couleur correspond un goût.
Blanc : nature (nouilles de blé)
Marron : soba (sarrasin, comme dans les galettes)
Vert : macha (thé vert)
Jaune : oeuf
Rose : umeboshi (prune saumurée). Normalement, j’ai horreur de ça (c’est un des seuls aliments qui puissent me faire vomir en cuisine japonaise), mais là c’est passé tout seul.

Dessert : Eton mess. Cela faisait des années que je voulais essayer et je me suis lancée pour la première fois la semaine dernière. Concrètement il s’agit d’un dessert froid composé de fruits rouges (ici des fraises et des framboises), de meringue et de crème fouettée (avantageusement – hem – remplacée par de la chantilly). Là aussi, très peu de préparation (le plus long c’est de laver/équeuter/découper les fraises), effet garanti.

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