Swap : la résurrection

Orphelines de swaps depuis fin 2014, Shermane (et moi avons souhaité reprendre le flambeau d’Armalite en en proposant nous-mêmes.

Le principe ? Selon vos goûts et vos centres d’intérêt, nous constituons des binômes qui apprendront à se connaître et s’échangeront un colis axé sur un thème préalablement défini.
Pour ce coup d’envoi, nous vous proposons le thème suivant : « Fais-moi découvrir un pays ».

Chaque participant choisit un pays qu’il connaît bien et envoie à son binôme un colis qui contiendra :
— un produit culturel représentatif dudit pays (livre, film, musique, art pictural…)
— un produit alimentaire
— un objet (décoration, affiche, tissu…)
— une surprise
+ une petite carte de présentation

L’idée vous intéresse ? Alors, envoyez un mail à Shermane (info.shermane(at)yahoo(point)fr) et moi-même (kleoinparis(at)gmail(point)com) avant le vendredi 27 mars 2015, minuit, en indiquant comme sujet « Swap pays » et en nous communiquant les informations suivantes :

  1. Une petite présentation : qui êtes-vous ? Comment avez-vous connu ce blog ? Qu’aimez-vous dans la vie ? Avez-vous un blog ?
  2. Des informations logistiques : où habitez-vous ? Êtes-vous prêt(e) à envoyer un colis dans l’Union européenne ? Et à l’étranger ?
  3. Quel pays ou quelle région souhaitez-vous représenter ? Pour quelles raisons ?
  4. Quels pays ou quelles régions vous attirent-ils ?
  5. À l’inverse, y a-t-il un pays ou une région qui ne vous intéresse pas dans le cadre de ce swap (parce que vous le connaissez trop bien, parce que vous envisagez de le découvrir par d’autres moyens, etc.) ?
  6. Pour les participants que nous connaissons un minimum : avec qui avez-vous déjà été apparié(e) ?

Après la clôture des inscriptions, nous formerons les binômes et vous communiquerons le nom et l’adresse de votre binôme.
Ensuite, vous aurez jusqu’au lundi 18 mai 2015 pour expédier votre colis à votre binôme.

Quelques règles :

  1. Pour ce premier swap, nous nous réservons le droit de refuser les inscriptions de personnes pour qui il est clair que seul le colis intéresse : le but d’un swap est avant tout l’échange.
  2. Malgré nos précautions, il est bien sûr possible qu’une personne mal intentionnée se volatilise après avoir réceptionné son colis. Nous ne pourrons pas en être tenues responsables mais personnellement, je ne suis jamais tombée sur un tel cas.
  3. Le nombre de participants est limité à 20. Si nous sommes en nombre impair, Shermane ou moi nous enngageons à swapper 2 personnes… à condition qu’il y en ait 2 intéressées par « nos » pays 😉
  4. Revenez nous dire ce que vous avez envoyé et ce que vous avez reçu 🙂

Envie de vous lancer ? Alors, c’est parti !

Swap papeterie : le colis que j’ai envoyé

La semaine dernière, j’ai reçu (très rapidement) le colis de swap de Haychee, et j’étais impatiente qu’elle reçoive le mien. Mais les voies de La Poste sont impénétrables : posté lundi 3, le colis devait mettre 3 jours ouvrés à trouver sa destinataire ; il est donc arrivé… hier. Allez comprendre.
Haychee n’ayant pas de blog, je me permets de vous montrer ici le contenu de son paquet.

Papeterie 3

J’ai un peu choisi en fonction de ce que Haychee m’avait raconté d’elle, un peu en fonction de mes voyages (j’ai fait du shopping à New York) et un peu en fonction de mes propres goûts. Voici donc le détail :

  • Trois petits cahiers trouvés chez Greenwich Letterpress, le si joli imprimeur où j’ai failli dépenser l’équivalent d’un mois de salaire. A chaque couleur correspond un type de page : petits carreaux, lignes scolaires ou blanc.
  • Du même endroit, des petits stickers à pois bleus, qui peuvent aussi bien servir pour cacher le prix d’un objet que pour décorer une enveloppe ou un paquet (il y a une petite notice au dos !).
  • Du MoMA (dont les boutiques sont de véritables caches aux trésors), des petits Post-it en forme de chats. J’ai eu beaucoup de mal à m’en séparer, avouons-le.
  • Un rouleau de masking tape avec la skyline de New YorK, dégoté au même endroit.
  • Une carte postale avec un plan du sanctuaire d’Itsukushima (mais si, le sanctuaire avec le grand torii flottant en face de Hiroshima), éditée par l’office du tourisme japonais aux Etats-Unis en… 1941. Chinée aux puces de Brooklyn (genre, j’me la pète). J’ai un instant envisagé de la punaiser face à ma carte de la Tasmanie, mais elle aurait fait trop pâle figure, et Haychee m’a dit aimer les vieilles cartes.
  • Pour rester dans la thématique “Japon”, un petit o-mamori en washi (c’est du papier, j’ai le droit !).
  • De jolies gommettes pour mettre de la couleur et du brillant un peu partout, et qui me semblaient avoir un côté japonisant assez élégant (je peux être très chiante sur la question).
  • Haychee travaille le papier mais m’a confié n’avoir jamais essayé l’origami… Voilà qui est réparé, avec un set pour réaliser des pliages “animés”. Je suis un peu frustrée, car j’aurais aimé avoir le temps d’aller dans une librairie japonaise pour trouver du vrai beau washi, voire m’en faire envoyer par les copines, mais je me suis un peu ratée sur ce point.
  • Une mini-gomme japonaise en forme de fraisier. Parce qu’on est gourmande ou on ne l’est pas.
  • De petites cartes “Fifi Mandirac” (dont je suis de plus en plus fan – j’adore ses cartes de vœux) pour écrire “juste un petit mot”. Elles sont carrées et ont un tout petit format qui permet de les glisser n’importe où.
  • En guise de clin œil, car je suis allée au musée et Haychee m’a confié que c’était un des endroits qu’elle préférait à Paris, un marque-page souvenir du musée Gustave Moreau.

Papeterie 4

J’ai reçu un très joli mail de remerciement, et je suis ravie, tout comme j’ai adoré le paquet envoyé par Haychee.
A l’issue de ce swap, Armalite a annoncé qu’elle mettait un terme à cette pratique. Si je comprends ces raisons, je suis toutefois assez triste, car cela m’avait permis de faire de belles rencontres et de forger quelques amitiés solides. Du coup, je réfléchis à l’éventualité de reprendre le concept. Affaire à suivre…

Swap papeterie : le colis que j’ai reçu

La toujours inventive Armalite nous a proposé, pour célébrer la rentrée et les cahiers neufs, un swap sur le thème de la papeterie. Nous avions jusqu’au 31 octobre pour envoyer nos colis et, si Haychee, ma swappée, a respecté la date butoir, j’avoue que je n’ai pas eu le temps et que j’ai expédié le mien lundi à la première (oui, c’est mal – je me flagellerai à coups de cahiers et de masking tape, tiens, pour la peine).
Hier midi, après une matinée très pourrie, un joli colis rouge estampillé Royal Mail m’attendait dans ma boîte aux lettres. J’ai bien entendu oublié de photographier tous les objets emballés un à un dans un papier “bleu sirène”, poussant de petits cris pas très dignes (d’autant que ma mère était à côté de moi).

Swap papeterie

 J’ai donc découvert ceci :

  • Un cahier “Peter Pauper Press”, qui reproduit la reliure ornée de paons (mon animal totem !) du Rubayat
  • Un petit bloc-note à couverture aimantée.
  • Une adorable carte “Meow do you do ?”. Je ne suis pas certaine de l’utiliser tellement elle me plaît ! Elle risque de finir au-dessus de mon bureau.
  • Un petit cahier à couverture rigide à motifs de fleurs de cerisier (avec des lignes).
  • Une combo carnet d’adresses et crayon à papier à motifs floraux, qui trouveront naturellement leur place dans le meuble de l’entrée. Je n’ai pas possédé de carnet d’adresses depuis… ouh là, 15 ans, au moins, je pense. Ca me fait bizarre.
  • Trois rouleaux de déco tape qui serviront à planquer les prix imprimés sur mes cadeaux de Noël.
  • Un marque-page de la Bodleian Library, bibliothèque mythique d’Oxford, où réside Haychee. Ma copine Lou², archiviste de son état, s’y est rendue en conférence, c’est dire si c’est un endroit sérieux.
  • Trois petits marque-pages en silicone en forme de feuille. Je suis ravie ! Cela fait des mois que je me dis que c’est ultra-mignon mais que je me raisonne en me répétant que j’ai déjà plein de marque-pages. Du coup, l’Anglais m’en a piqué un et j’en ai planté un autre dans ma traduction du moment.
  • Des cartes de voeux ornées de peintures pré-raphaélites. Haychee et moi partageons le même amour pour ce courant artistique, et Oxford est un des hauts lieux du groupe.
  • Un paquet de bourbon cream ! J’ai un faible pour ces biscuits so british au chocolat et relevés d’une pointe de sel. J’en consomme régulièrement depuis mon adolescence (la fermeture des magasins Marks & Spencer fut un grand drame dans ma vie…), et m’en fais régulièrement rapporter/envoyer. Je vais essayer de ne pas tout manger d’ici le week-end, mais ce n’est pas garanti !

marque-page

Au final, c’était un très joli paquet, qui m’a fait très plaisir ! Je dois trouver comment remplir mes cahiers, mais ce ne sera pas une gageure.
Un grand merci à Haychee, donc, et à Armalite pour l’organisation de ce swap !

Ronde des poches #2

La toujours inventive Armalite nous a concocté un nouveau type de swap : la ronde des poches. Le principe est simple : on s’inscrit et l’on reçoit les coordonnées de la personne précédente ainsi qu’une liste sommaire de ses goûts et on lui envoie un livre de poche susceptible de lui plaire.
J’avais déjà participé à la première édition et eu le plaisir de découvrir “Les cinq quartiers de l’orange” de Joanne Harris (qui a aussi écrit “Chocolat”, mais si, ce livre adapté au cinéma avec Johnny Depp et Juliette Binoche).

Cette fois-ci, c’est Audrey qui m’a envoyé “Quand l’empereur était un dieu” de Julie Otsuka.

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Au lendemain de l’attaque de Pearl Harbour, une famille de Berkeley brutalement arrachée à sa demeure est déportée par le FBI à la frontière du désert. Ses origines japonaises suffisent à justifier l’emprisonnement, la peine et l’humiliation. Trois ans auxquels chacun doit survivre, agrippé aux joies passées, pour tenter de se reconstruire dans les ruines de la Seconde Guerre mondiale.

Je suis bien embêtée. En effet, ma correspondante ne pouvait pas mieux tomber : seconde guerre mondiale, Japon… ça colle avec mes goûts. A tel point que j’ai acheté ce roman en 2012 lors de mon séjour à Seattle. Notez que je l’ai beaucoup aimé : outre qu’on explore un aspect peu connu de la guerre aux Etats-Unis (la déportation et la ségrégation des Américains d’origine japonaise), on en apprend un peu plus sur la vie de ces migrants arrivés au tournant du 20ème siècle pour travailler dans les champs et les exploitations agricoles. Le style est fluide, concis, mais l’évocation demeure puissante.
En outre, si vous désirez lire en anglais mais que vous n’êtes pas très sûrs de vous, je ne peux que vous conseiller ce livre car il est bref (150 pages environ) et sa langue est simple et facilement compréhensible.

Pour ne rien gâcher, le livre était accompagné de deux magnifiques cartes postales ornées de citations de Jane Austen et dont je suis déjà folle.

Je suis donc très contente et en même temps un peu frustrée pour ma swapeuse qui à l’évidence s’est pas mal investie pour me trouver ce livre !

Swap thé

Grâce à Armalite, je participe depuis déjà deux ans aux swaps organisés sur son blog. La dernière édition, qui a eu lieu au mois de juin, avait pour thème le thé, cher au cœur de bien des blogueuses. Armalite organise ses swaps (échanges de colis) soit par binôme, soit en chaîne, et c’est cette dernière formule qu’elle a retenue cette fois-ci : la première inscrite devait envoyer un paquet à l’organisatrice, puis la suivante à la première inscrite et ainsi de suite jusqu’à la fin.

Voici donc le colis que j’ai reçu de la part de Céline :

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Il ne manque que la jolie carte

– Un thé “Toupet de légumes”, thé noir à la fleur de courgette, fleur de tomate et piment d’Espelette. Après recherches sur le net, il semblerait qu’il s’agisse d’un mélange de chez Théodor, dont j’ai pas mal entendu parler mais que je n’ai encore jamais essayé.
– Un sencha de Nara, “Yamato Kabuse”, qui sent très, très bon.
– Un pu-erh bio aux agrumes et au gingembre de chez Rishi Tea, une marque que je ne connais pas.
– Deux sachets de “Be Cool” de Kusmi. Kusmi et moi, c’est une longue histoire, sur laquelle je reviendrai peut-être un jour, alors je vais goûter avant d’en parler !
– Une “théière-tasse” (il existe sans doute un nom pour ce genre d’objet mais je l’ignore) aux motifs de kokeshi sur fond vert. Malheureusement, je me suis rendu compte en la sortant de sa boîte que la boule du couvercle était cassée (mais rien qu’un peu de colle et quelques minutes de patience ne sauront réparer).
– Une jolie carte ornée d’un dessin japonisant d’un moineau sur un prunier, accompagné de l’idéogramme du printemps.

Pour l’instant, je n’ai attaqué que le “toupet de légumes” et, mon Dieu, quelle découverte ! C’est légèrement piquant, ça sent divinement bon et c’est mon nouveau thé fétiche du petit déjeuner (pourtant, c’est pas facile de détrôner le thé noir à la rose de Harrod’s).

Au final, j’ai été super gâtée, alors que, de mon côté, j’ai l’impression d’avoir “bâclé” mon propre colis pour Gaëlle qui contenait les choses suivantes (elle ne consomme quasiment que du thé vert) :
– Une boîte de “Nuit à Versailles” de chez Dammann
– Une boîte de “Iskandar” de Mariage Frères, thé vert à la violette
– Un sachet de genmaicha (thé vert au riz grillé) du Palais des Thés
– “Le livre du thé” d’Okakura Kakuzô, que je considère comme une excellente introduction à l’esthétique de la cérémonie du thé (pas forcément très folichon mais quand même assez simple à lire – dommage pour elle, ma swapée avait dit aimer le Japon).
Je voulais ajouter une petite boîte de “7 Parfums” de Dammann, pour qu’elle puisse découvrir un thé noir qui ne serait pas amer, mais je l’ai oubliée. En outre, j’aurais aimé glisser une petite gourmandise, mais j’ai été prise par le temps.

Un swap en demi-teinte, donc.