Vacance

Non, je n’ai pas fait de faute d’orthographe. Après l’espèce de surcharge mentale de ces derniers mois, qui s’est notamment concrétisée par l’arrêt de mon roman, j’éprouve le besoin, la nécessité de faire le vide dans ma tête. Prendre des vacances de moi-même. Voilà qui ne sera pas aisé.

void
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J’ai une vie intérieure très – trop ? – riche. Il se passe toujours quelque chose, il y a toujours un bruit de fond (de la musique, des pensées plus ou moins parasites, voire une sorte de voix off qui raconte ce que je suis en train de vivre). Il est d’ailleurs fréquent que je me raconte des histoires pour m’endormir (c’est souvent ainsi que naissent les scènes de mes romans).
Mais parfois, je pense à un milliard de choses en même temps. Je fais ma liste de courses tout en traduisant un texte tandis que mon cerveau me chante un truc plus ou moins débile et qu’une scène impromptue apparaît dans un autre coin de ma tête. Franchement, c’est épuisant. Et à force de vivre dans cet état de surchauffe quasi permanent depuis des mois, je suis arrivée à la conclusion qu’il fallait que ça s’arrête.

Je pars demain pour une grosse huitaine au Canada. Je vais voir mon père, retourner aux chutes du Niagara, assister à un match de baseball… et surtout, surtout, je ne vais pas prendre mon ordinateur. Je garde mon téléphone, bien entendu, ne serait-ce que pour bombarder l’Anglais de messages, mais je doute d’avoir le temps (ou l’énergie) de faire autre chose.
Qui sait, ce lavage de cerveau me permettra peut-être de repartir du bon pied ?