Défi listes : mes envies

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J’emboîte le pas à plusieurs blogueuses pour suivre Zenopia dans sa quête de l’harmonie intérieure. Si les précédents défis m’ont amusée, celui-ci m’a tout de suite parlé. En cette période de fin d’année / rush intense, quoi de mieux pour se regonfler le moral que de détailler tout ce qui nous fait envie ? Allez, je me lance.

  • Etre publiée aux Etats-Unis.  A moi la gloire.
  • Participer aux journées Grand Siècle à Vaux-le-Vicomte. Idéalement dans une tenue qui m’appartient (pas que j’aurai faite, je reste réaliste).
  • Apprendre la danse baroque (j’ai mal aux mollets rien que d’y penser).
  • Réaménager convenablement mon intérieur : dégager le foutoir bordel fouillis qui s’entasse dans les coins, trier, jeter, ranger, m’offrir un nouveau canapé (depuis le temps que j’en parle !) et de jolis éléments de décoration.
  • Prendre de vraies vacances. Des vacances où je n’ai rien à écrire / traduire / corriger. Ca ne m’est pas arrivé depuis notre lune de miel. (Allez, j’avoue, j’ai pas foutu grand-chose pendant mon séjour en Crète.)
  • Lutter contre ma technophobie, par exemple en apprenant à me servir de wordpress (c’est mon beau-frère qui a tout fait), en n’ayant plus peur de mettre à jour mon iPhone (si), voire en apprenant quelques trucs basiques en code (gros objectif dont on reparlera dans quelques années).
  • Passer une journée entière à lire, bien installée dans mon canapé.
  • Faire de la plongée sous-marine.
  • Repartir au Japon. Encore et encore.
  • Monter d’un cran en cuisine : réaliser de meilleurs dressages, maîtriser la pâtisserie, ne plus avoir peur de faire des trucs qui me paraissent insensés.
  • Assister à un concert de Michael Jackson. Je n’ai jamais osé dire à mes parents que j’étais super fan et que je voulais le voir à Bercy au moment du “Dangerous Tour”. (Comment ça, ça va être compliqué ? Oh, ça va, hein.)
  • Prendre l’Orient-Express jusqu’à Venise et assister au Carnaval.
  • Lâcher prise. Accepter que tout ne va pas comme je veux / j’aimerais / j’ai décidé.
  • Reprendre mes études. Diverses pistes à étudier.
  • Me réconcilier avec mon corps.
  • Faire des voyages, en amoureux et en famille. Découvrir, faire découvrir, apprendre.
  • Plein de nouvelles robes. Histo ou pas.

Le bon outil fait le bon ouvrier

Lors du Winter cookbook challenge orchestré par Sunalee, j’ai pu prendre réellement conscience de certaines limites de ma cuisine. Des limites notamment matérielles. Alors, si je ne peux pas avoir de fourneau à bois ni de four professionnel (étonnamment…), voici quelques petites (ou grandes) choses qui me seraient bien utiles.

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  • Un rouleau à pâtisserie. Parce que la bouteille, même essuyée, ça a ses limites.
  • Un batteur électrique. Mon robot de cuisine n’a plus qu’une pale et, dès que je dépasse les deux blancs d’œufs, je risque le raz-de-marée de blancs en neige.
  • Une poche à douille. Il est temps que je me frotte à la recette de la pâte à chou.
  • Un cul de poule. Non, je ne suis pas en train d’insulter quelqu’un.
  • D’autres couteaux japonais. J’en ai un que j’aime d’amour, mais je voudrais bien un ou deux autres dans des tailles différentes.
  • Des emporte-pièces. Ca se sent, que j’ai envie de faire de la pâtisserie ?
  • Une cocotte en fonte grand format. La mienne est parfaite pour 3-4, mais je suis régulièrement limitée. Si un jour on reçoit six personnes, y’en a deux qui mangeront une omelette.
  • Un grill en fonte, aussi. Je rêve de préparer du tataki depuis longtemps, mais je n’ai jamais franchi le pas.
  • Un livre de cuisine italienne. Incroyable mais vrai, malgré mes 60 et quelques bouquins, aucun d’entre eux ne traite de cuisine transalpine. Peut-être parce que j’ai peur de me frotter à la réalité du risotto. Peut-être parce que tout le monde connaît mon engouement pour la cuisine asiatique.
  • Une mandoline. Pour me trancher les doigts comme les candidats de Top Chef.

En vrai, je fantasme sur un robot KitchenAid. En bleu cobalt, merci, bisous.

Reconstitution historique – ma wishlist

Si vous me suivez un peu régulièrement, vous avez dû remarquer que je parle assez souvent d’un loisir un peu particulier : la reconstitution historique, que l’on appelle aussi parfois “histoire vivante”. Je ne vais pas vous faire un topo détaillé, parce que ce n’est pas le but de cet article mais, en gros, l’idée est de retrouver le mode de vie (et de pensée !) des gens à une époque donnée. La période la plus exploitée est certainement le moyen-âge, car la plus facile à aborder, mais on trouve des passionnés pour tout, de l’antiquité aux swinging 60s.
L’Anglais et moi avons fait pas mal de campements médiévaux et étions très motivés jusqu’à ce que monsieur se casse le bras (et que je tombe enceinte), ce qui fait que notre activité stagne pas mal depuis environ trois ans. Mais on ne désespère pas de reprendre !

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Les trucs qui seraient nécessaires à court terme

  • Une crinoline et un jupon pour ma robe de bal. Sachant que nous avons un événement en avril et que j’ai la robe, mais rien pour la soutenir. Vu l’état de mes finances, je risque d’opter pour une crinoline “molle”, à savoir un jupon à cerceaux récupéré dans les boutiques de mariage de Barbès. Oui, je sais, c’est péché, mais bon.
  • Une robe pour la soirée Prohibition. Je l’ai (déjà déchirée, même que…), je vous mettrai des photos la semaine prochaine, je pense.

Les trucs dont j’ai envie, mais qui ne vont pas être envisageables tout de suite.

  • Un corps à baleines 18ème siècle. Oui, rien que ça. Emmanuelle Nuncq m’a donné une de ses robes pour nous permettre de dédicacer en tenue au Salon du Livre, ce qui m’amuse beaucoup, mais… mais c’est son corset à elle que j’ai, et j’ai quand même un chouïa plus de poitrine et de ventre (rapport au fait que j’ai eu un bébé).
  • Tant qu’à faire, pour la même robe, il me faudrait une jupe.
  • Ah, et pis des chaussures, aussi. Je fantasme depuis des années sur les modèle d’American Duchess, même si, un jour, je casserai ma tirelire pour m’offrir les souliers de NP Historical Shoes.
  • Une (voire deux…) nouvelle robe empire. J’en ai déjà deux, qui sont des robes de jour à manches courtes, mais j’en voudrais bien une à manches longues et une de bal (parce que je ne désespère pas de traîner l’Anglais à un bal sur ce thème vu qu’on a raté celui de l’an dernier pour cause de 7 mois et demi de grossesse).
  • Et puis une chemisette, vêtement que l’on porte sous la robe pour se tenir chaud au cou et aux bras.

Les trucs où, là, quand même, va falloir attendre.

  • Une tenue 15ème qui soit raccord avec celle de monsieur. En gros, l’Anglais est vêtu de soie brochée, pendant que moi j’ai une vulgaire robe en laine, ça ne va pas du tout !
  • Une robe de bal 18ème, parce que, bon, laissez-moi fantasmer.
  • Tout un tas d’accessoires invisibles mais essentiels : de nouvelles chemises, des coiffes, bas…
  • Une garde-robe Renaissance ! Laissez-moi fantasmer, j’ai dit.