Comme tous les ans, nous profitons de la maison (belle-)familiale dans le Gard pour passer nos vacances d’été. La destination est peu onéreuse, il y a de quoi occuper les enfants, et souvent nous profitons de l’aide de mes beaux-parents pour nous offrir une ou deux journées en amoureux. Surtout, avec les années, sont venus se créer des habitudes ou des rituels qui ne trouvent leur place qu’à cet instant.
Dormir avec la maison barricadée en bas (volets, porte…), mais la fenêtre et les volets ouverts. Distinguer un bout de ciel gris foncé alors que la chambre est toute noire, apercevoir (avec mes lunettes), quelques étoiles.
Prendre l’apéritif devant le coucher du soleil, admirer les couleurs qui changent chaque soir.
Déguster la meilleure fougasse qui soit, feuilletée aux gratons, préparée par le boulanger du village.
Couper la lavande une fois que les dernières fleurs ont séché sur pied.
Trouver la piscine un peu froide, mais se baigner malgré tout.
Faire la foire aux vins / la tournée des coopératives viticoles du coin. Rentrer à Paris avec un an de rosé.
Emporter une cargaison de bouquins, choisir ses lectures dans la bibliothèque de la maison.
Me balader en espadrilles à longueur de temps, éventuellement remettre des sandales pour aller en ville.
Je copie sans vergogne Sunalee, qui s’est elle-même inspirée d’une autre blogueuse, pour établir une liste de livres que j’aimerais sortir de ma PAL cette année. J’avoue que cet objectif est déjà en cours car je me suis rendu compte que, rien que sur Goodreads, j’avais 6 livres en instance au début de l’année, et qu’il fallait faire place nette ! Je n’ai pas racheté d’ouvrage en janvier, et je compte faire de même en février avant d’aller me ruiner sur le stand Actes Sud à Livre Paris en mars. Mais en attendant, voici ceux que je me propose de sortir – voire qui sont déjà sortis.
The smuggler wore silk, Alyssa Alexander
The heart goes last, Margaret Atwood
L’intégrale des haïkus, Basshô
Le cœur de l’Angleterre, Jonathan Coe
Autobiographie d’une esclave, Hannah Crafts
Frère d’âme, David Diop
L’absente, Lionel Duroy
Cachées par la forêt, Eric Dussert
Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, Sigmund Freud
C’est officiel, je fais désormais une taille de fringues qui n’intéresse plus certaines marques. Mon ego en prend un coup.
Un détour chez Maison Aleph pour goûter leur glace rose/yaourt de brebis et fraise/fleur d’oranger. J’ai cru défaillir de bonheur.
J’ai acheté un bouquin musical sur Verdi au Paprika. Du coup, j’ai la marche triomphale d’Aïda dans la tête en permanence.
Avec ce début d’été, difficile de recycler mon pain sec en soupe. Du coup, on tente la panzanella. C’est pas mal même si je préfère préparer du gaspacho. La prochaine fois, je mettrai moins de vinaigre !
Ne me demandez pas comment elle a fait, mais la Crevette a fait s’écrouler la tablette au-dessus des toilettes, celle qui servait de bibliothèque annexe annexe (c’était une petite bibliothèque). Plus de peur que de mal, mais un bon quart d’heure de rangement : on avait vraiment tant de bouquins que ça dans cette pièce ? (Spoiler : oui)
Mademoiselle est remontée comme une horloge : elle va à Provins ! Une journée entière à arpenter la ville et assister aux spectacles, et dont elle est rentrée ravie. Côté historicité, on va dire que c’est une introduction et qu’on rectifiera le tir lors des campements (un jour) (peut-être).
Monsieur et moi en profitons pour visiter l’expo Rouge, l’art au pays des soviets aux Galeries nationales du Grand Palais. C’est extrêmement intéressant, surtout la première partie, au rez-de-chaussée, consacrée à l’art total, à la remise en question des cadres établis et à l’espèce de communion entre artistes et pouvoir communiste lors des premières années du régime (ça n’a pas duré, rassurez-vous). La reconstitution du club des ouvriers et sa table d’échecs m’ont beaucoup plu.
En revanche, la partie consacrée à la période stalinienne est plus courte, et souligne la dérive totalitaire qui se traduit dans la production artistique. On retrouve de belles toiles, mais il est évident que la créativité est bridée au point d’être un pastiche d’elle-même.
Pour une fois, on a décidé de ne pas subir la fête de la musique. Notre quartier organise une fête dans notre rue et, après avoir assisté bon gré mal gré à un concert tout en patientant pour le maquillage / le magicien / l’atelier créatif, on remonte en embarquant deux copines de la Crevette et leurs parents, pour clôturer en beauté avec un apéro. On devrait faire ça plus souvent, c’était très cool.
En revanche, Junior a pleuré pendant une demi-heure au moment du coucher tellement il saturait de bruits, émotions, interactions…
On émerge péniblement pour notre cueillette bimensuelle. Direction Viltain, d’où on rapporte fraises, groseilles, courgettes, betteraves et fleurs.
Du haut de ses 20 mois, le Paprika a développé une sacrée technique de cueilleur : il est capable de pister les fraises (vu sa petite taille, c’est logique) et de les mettre dans la boîte presque pas écrasées. On va bien rire l’an prochain quand il cueillera son poids en fruits…
Mademoiselle – qui a un agenda plus chargé que nous en ce moment – assiste à une soirée pyjama, qui nous offre en prime notre deuxième apéro entre adultes de la semaine. C’est fête !
A 19h30 dimanche, alors qu’elle est en train de finir de dîner, la Crevette me dit, joignant le geste à la parole : “Ca me gratte la tête.” Vérification faite, elle avait un hôte indésirable, et j’ai fait des machines et des shampoings jusqu’à 22h.
Premier jour sans nounou, je tente d’emmener le Paprika à la ménagerie du Jardin des plantes, mais je combine retard et suppression de train, puis début de pluie… Demi-tour.
Du coup, l’enfant s’est planqué sous mon bureau pour débrancher l’ordi et vider un sac de livres… J’ai bien mérité une glace.
Portes ouvertes au cours de danse classique de Mademoiselle. Tu m’étonnes qu’elle soit crevée le soir, c’est sacrément physique, l’air de rien.
Après des années d’hésitations, j’ai sauté le pas et embauché une femme de ménage parce que je n’en peux plus. J’aurais dû faire ça plus tôt.
Laetitia me sauve la vie en embarquant Junior pour la journée. Comme en plus il n’a pas fait la sieste et a été bien occupé, je n’ai aucun problème à le mettre au lit le soir, double combo.
Cette relecture est de plus en plus invraisemblable : c’est la première fois que je mets autant de notes à mon éditrice pour souligner les incohérences dans l’histoire et avec le reste de l’univers.
Mais pourquoi faut-il que la nounou me plante juste entre le pont de l’Ascension et le week-end de la Pentecôte ? Alors qu’en plus il fait un temps de merde ? J’en peux pluuuus.
La Crevette est invitée à un anniversaire et on a le droit de squatter avec Junior. Il profite du jardin et du saladier de fruits rouges (je pense que cet enfant a avalé son poids en fruits).
C’est au tour de ma mère de me sauver la vie et d’embarquer les deux enfants (ce qui n’arrive jamais) pour 24h.
Pour fêter ça, et si on allait voir le dernier X-Men (mouais, bon), et manger un burger comme quand on était jeunes ?
J’ai fini. Je sors de 6 semaines intenses, dont les trois dernières ont été carrément invivables. Je ne veux qu’une chose : dormir 10 jours. C’est pas encore pour aujourd’hui.
Ce cidre à la bergamote est un délice, et je l’ai bien mérité.
“La prof de danse est absente” m’annonce l’employée de la maison des associations (à l’autre bout de la ville) au moment où je franchis la porte. Chienne de vie.
Et si je profitais de la soirée de boulot de Monsieur pour… faire du pain ? Oui, je suis un peu folle dans ma tête (mais il est bon).
Déjeuner avec Marion et Lou² dans un espace de coworking pour admirer les photos de Svetlana Loboff, photographe à l’ONP. Bon, ses clichés en répétitions ou en spectacle sont bien, j’ai un vrai coup de cœur pour celui intitulé “La virevolte”, mais les tirages ne sont pas très grands, placés trop hauts pour certains, et les photos inspirées d’un univers pseudo féerique me rappellent un peu trop les montages Photoshop de notre adolescence.
Je retrouve Emily et Angela pour notre déjeuner mensuel, où on se raconte notre mois de l’enfer en rigolant.
Enfin, on va boire ce cocktail avec Malena, depuis le temps qu’on en parlait ! Ils sont délicieux, la coupe glacée florale est à tomber, et je ne vais pas marcher très droit pour prendre le train, si ça continue…
“La maternité n’est ni un droit, ni un devoir.” Hum. I beg to differ.
On assiste au spectacle de l’école sur le thème du cirque. Au moment de passer à la poutre, la Crevette réalise une sorte d’arabesque, avant de tendre la jambe à l’équerre devant elle. Où a-t-elle appris à faire ça?
“Suite au spectacle, nous avons décidé de ne pas participer au cadeau de fin d’année pour la maîtresse.” Et si toi on te disait : “Suite à ton score au bowling lors de la soirée d’entreprise, on a décidé de te sucrer ta prime de fin d’année.” je ne suis pas sûre que tu trouverais ça très juste…
Fête de la ville avec spectacles de rue et attractions gratuites : c’est un peu l’enfer. Mais certaines animations pourraient parfaitement se trouver à Provins…
Et pour conclure nous achever, un pique-nique avec d’autres familles. C’est sûr que si à la dixième connerie tu dis à ton gamin “Attention Machinounet, je vais me fâcher”, il va te prendre au sérieux…
Ce midi, on déjeune chez la deuxième ex-épouse de mon père pour (espérer) voir mon (demi-)frère. Et son propre demi-frère. Vous suivez ? Demandez à l’Anglais pour le Powerpoint explicatif.
Miracle, mon frère est arrivé, avec à peine une heure de retard.
Bon, c’est sûr que si on avait un jardin, la question d’occuper Junior se poserait beaucoup moins : il a couru partout dans tous les coins, s’est jeté dans les trous creusés par les chiens, a crapouillé dans la terre et… s’est endormi dans la poussette sur le chemin du retour, ce qui n’arrive absolument jamais.
Maintenant que j’ai rattrapé mon retard de vie sociale, si je rattrapais mon retard de sommeil ?
Après la diffusion du dernier épisode de GoT, l’Anglais me fait part de sa théorie sur la fin des romans, théorie que je trouve particulièrement bien vue.
L’école nous fait un mot pour prévenir qu’ils ne font pas de cadeau fête des mères/pères (comme l’an dernier). Sur le groupe Facebook des parents d’élèves, une mère part dans un discours homophobe voilé, vite recadré (avec humour) par l’administratrice du groupe.
Oh, l’Agessa nous a remboursé les cotisations comme annoncé en… janvier dernier. Mieux vaut tard que jamais.
Je retente les biscuits à la rose d’après la recette de Fortnum. Avec l’eau de rose recommandée par ma tante, le résultat est bluffant.
Pour la fête des mères je n’ai donc pas eu de cadeau fait main à l’école, mais un dessin et plein de fleurs cueillies à Viltain.
L & P viennent passer l’après-midi avec nous à la fête foraine, les filles sont déchaînées.
On n’aura pas de trop des deux bouteilles de l’apéro pour digérer le résultat des européennes.
Concert de Sting en famille. Si la première partie est parfaitement oubliable, force est de constater que la guêpe n’a rien perdu de son piquant : ça envoie, vocalement comme musicalement, c’est carré, ça fait karaoké géant, c’était parfait.
Grand moment de rigolade quand, cherchant à vérifier le sens du mot anglais “bite plate” (faux-palais), je fais une recherche Google. Oups.
Les ponts de mai, ça commence à être lourd, surtout quand j’ai du boulot sur le feu.
Le meilleur investissement du week-end ? 1h15 de piscine pour 3h de sieste.
La cueillette ouvre à 9h, à 9h15 les champs de fraises sont déjà pleins.
Et la nounou qui m’appelle pour m’informer d’un deuil familial, et que du coup elle pose une semaine de congés sans solde. Alors que je dois boucler ma traduction et que l’Anglais couvre les entraînements de la coupe du monde de foot.
Saloperie de karma.
Une religieuse au chocolat = 3 repas. La Crevette est facile à nourrir.
Mes châles de Pavolovo-Posad remportent un vif succès sur Instagram. C’est vrai que je les aime d’amour.
Je passe 4 heures à poireauter sur le site de l’Opéra de Paris pour prendre mon abonnement (ça a planté la première fois et il y a une file d’attente épouvantable). Au moment de valider, le site m’annonce qu’on ne peut pas finaliser la commande car ma co-abonnée n’a pas la priorité de réservation. Achevez-moi.
Du coup, je suis plutôt contente d’aller nager, ça va me permettre d’évacuer ma frustration.
Gloire ! J’ai truandé le système et réussi à réserver les abonnements 2019-2020. Comme Marion a fait de même pour la danse, je suis très, très pauvre.
Après quelques péripéties dans les transports (un grand classique en cette période de Mercure rétrograde, comme dirait Angela), je retrouve Isa à la Gare de Lyon. C’est parti pour une brève après-midi balade/shopping sous un ciel assez menaçant.
C’est moi ou on arrive à respirer dans les allées de Livre Paris pendant la soirée d’inauguration ? En tout cas, le champagne était bon.
De retour à 22h, j’annonce que je serai bien contente de me coucher tôt. Résultat : le Paprika me vomit dessus à trois reprises au cours de l’heure suivante. Saleté de karma (merci Isa pour le coup de main !).
J’ai un rendez-vous à 9h30 Porte de Versailles, un autre à 12h dans ma banlieue et un dernier à 14h30 dans Paris. Je me suis encore bien organisée, tiens.
Pour nous réconforter, l’Anglais a rapporté des gâteaux, dont un magnifique saint-honoré à l’ananas.
Au moment où je ferme la portière de la voiture de ma mère – qui va le garder jusqu’à demain midi – le Paprika se met à pleurer. C’est pas gagné (en fait si, c’était juste un petit coup d’angoisse / “comment oses-tu m’abandonner ?”).
8 gamins survoltés – et en costumes – dans le salon tout l’après-midi. Je suis lessivée.
Miracle, sur 4 princesses Disney, on n’a pas eu un seul doublon.
Dimanche matin sans Paprika, profitons-en pour dormir un peu et préparer tranquillement le déjeuner… sauf que quelqu’un m’a filé ses microbes.
La Crevette est transformée en licorne multicolore à étoiles et paillettes. On risque pas de la perdre, au moins.
L’Anglais est partie en Italie, ce traître, du coup sa mère vient en renfort. Au moins j’ai une acolyte pour récurer la maison.
Quatre jours à alterner ménage et boulot. J’ai dû bazarder plusieurs mètres cubes de bordel, et j’ai mal absolument partout. En revanche, j’ai l’impression d’habiter dans un appartement témoin.
Un délicieux goûter japonais avec L., à discuter enfants et projets pour les prochains mois.
Épuisée, j’annule un dîner avec Shermane et Malena. Me voilà bien punie : je découvre des bestioles dans un des placards de la cuisine et passe une partie de la soirée à tout nettoyer.
Je retrouve Emily et Angéla pour notre habituel déjeuner de filles. On est toutes crevées, toutes noyées sous le boulot, et on n’a même pas bu. Tout fout le camp.
La Crevette a triomphé de son stage de natation ! Alors qu’en début de semaine c’était un peu laborieux, vendredi elle nous annonce avec fierté qu’elle met la tête sous l’eau et qu’elle a fait du toboggan (impensable dimanche dernier). Ca m’a coûté cher, mais je ne regrette absolument pas.
En plus, on a droit au spectacle de cirque (c’était un stage multi-activité), et la demoiselle est capable de monter sur la grosse boule, de faire un tour sur elle-même et de jouer avec des foulards (assurée par la prof, bien sûr).
Ce livre musical Osborne sur le cirque reçu ce soir est légèrement défaillant : il se déclenche dès qu’on l’effleure, ça va être rigolo.
Deux jours de week-end seule avec les enfants, qui ont bouffé des Chiantos. C’était long.
Alors que j’ai détourné la tête environ 2 secondes, je retrouve le Paprika assis sur la table d’appoint réservée aux enfants. Où est le bouton off ?
Je suis en retard pour le Creative Winter Challenge d’Isa, mais en même temps, comment vider mon sac avec deux affreux autour de moi ?
Je lis. La grande traversée, de Miura Shion. J’ai déniché ce roman un peu par hasard chez mon libraire il y a une dizaine de jours, pour découvrir peu après qu’Armalite puis Shermane avaient elles aussi cédé à ses sirènes. J’ai abandonné le Reading Challenge de Popsugar qui devient chaque année plus répétitif, mais j’ai toujours une page Goodreads, où vous pouvez jeter un œil à mes lectures passées ou du moment.
J’écoute. Un mélange improbable de Rammstein et de génériques de dessins animés des années 80-90. Je crois que je file un coton (n)ostalgique.
Je mange. Une religieuse au chocolat à 11h, des conneries asiatiques surgelées à 15h… Si un diététicien passe par là, qu’il ne m’envoie pas de message !
Je travaille. Je lève un peu le pied après une fin janvier-début février trépidante, mais je ne vais pas me reposer longtemps sur mes lauriers.
J’espère. Que l’état de G. va s’améliorer.
Je rêve. De partir au Japon. Longtemps.
Je décide. Un ou deux abonnements à l’Opéra l’an prochain ? Ma carte bleue survivra-t-elle ?
Je me sens. Fatiguée. J’ai l’impression que dès que je commence à récupérer, l’un ou l’autre des enfants (enfin surtout l’un…) prend un malin plaisir à foutre en l’air mes cycles de sommeil. C’est normal d’être tout le temps crevée à mon âge ?
Je me demande. Ce que va donner le Brexit. C’est vraiment n’importe quoi, cette histoire.
Je me souviens. Qu’il y a un an, je rêvais du moment où le Paprika cesserait de se réveiller la nuit… Naïve j’étais.
Je pense. A marquer tous les vêtements de la Crevette pour la semaine prochaine, sans quoi on va perdre des tee-shirts.
J’ai du mal. A ne pas ruminer dès que je suis contrariée. C’est épuisant mais c’est un schéma dans lequel je retombe systématiquement.
J’essaie. De lâcher prise, encore et toujours. Mais c’est vraiment compliqué surtout dans certaines situations très anxiogènes pour moi.
Je porte. Mes nouvelles baskets Veja de bobo-écolo-bien-pensante. Je les aime d’amour, elles sont bleu ciel irisé. Ma mère a commenté d’un “C’est le retour des années 80”.
Je devrais. M’organiser différemment dans mon travail (genre, arrêter de cravacher comme une malade pour tenir les délais puis rester le nez en l’air pendant des jours pour me remettre).
J’aime. Voler du temps pour moi : un moment de lecture, préparer un repas un peu élaboré (oui, mon estomac est un grand pourvoyeur de bonheur), aller à l’opéra…
Je veux. Ranger la maison, remonter les caisses de livres (40 caisses, rappelez-vous), trier et tout ranger. Et fermer définitivement la parenthèse “punaises de lit”.
8h à se refiler le Paprika telle une patate chaude (et remuante, très remuante), c’est long. Mais au moins on ne s’est pas fait détester.
Les chutes du Niagara, on ne s’en lasse pas tellement c’est beau. La ville, en revanche, on s’en lasse très bien (c’est moche et bétonné).
Les arbres arborent des couleurs sublimes, de vert à rouge vif en passant par toute la gamme des jaunes et des orange. Ca me rappelle beaucoup le Japon, en fait.
Toronto est toujours aussi piéton-unfriendly (ah purée, ces trams!).
J’ai dévalisé Soma Chocolate Maker et David’s Tea. Oh, et la boutique vintage de Distillery.
On a marché 9 kilomètres en une journée, et Mademoiselle ne s’est pas plainte une seule fois. Elle a même refusé de prendre le tram au motif qu’elle préférait marcher.
Il faut que j’écrive mon article sur le dernier spectacle de l’Opéra Atelier avant la fin du mois de novembre, vu qu’ils seront à Versailles.
Après onze ans de vie commune, on se retrouve à 2 +2 dans un pub à dîner en écoutant la musique de notre jeunesse.
Les Red Sox ont gagné les World Series !
En revanche, les Toronto Maple Leafs ne jouent pas très bien…
Premier jack-o-lantern familial, qui rend pas mal, même bouffé par les écureuils.
Trick or treat ?
La légalisation du cannabis, même si elle est sacrément encadrée, fait flotter une odeur caractéristique un peu partout en ville (dommage pour moi, cette odeur me colle la migraine direct).
En quelques jours, on a testé deux types d’aires de jeux d’intérieur différents : la version bobo-écolo-chic avec jouets en bois, wifi gratuit, boissons chaudes à discrétion pour les parents et distributeur de snacks sains (si), et la version plastique-jeux vidéo-cafétéria-mini golf.
Un jour beau temps, un jour pluie-crachin, un jour pluie-neige fondue-vent, un jour gris-mais-pas-trop-froid, un jour pluie diluvienne… C’est bien, on n’a pas le temps de se lasser.
Et la fille qui a réussi à rentrer en France avec ses cartes postales écrites et timbrées dans son sac à main, c’est…?
La prochaine fois, on fait un combo avec le Québec ou les Rocheuses.
En tout cas, le prochain voyage en famille sera moins loin (et moins coûteux !).
Trouvés dans ma boîte aux lettres : la Glory Book Box jumelée avec le Renard Doré, la BD de Yatuu financée en juin, et… l’appel à cotisation de l’Ircec. Arg.
J’ai gagné un lot surprise au concours de la Glory Book Box !
Le décalage horaire, c’est pour les faibles. Et pour les parents.
Début novembre, on récolte pas loin d’un kilo de framboises à la ferme.
Le Paprika ne marche toujours pas. En revanche, il sait désormais descendre deux marches en se tenant à une rampe.
Le Paprika ne dort pas du vol, s’exprime bruyamment, et nous vaut la haine éternelle des autres passagers / Le Paprika est sympa pendant le vol, et fait des sourires au personnel navigant.
Le Paprika a dormi 45mn sur un vol de 8 heures, c’est long. Il était survolté, comme d’habitude, et j’ai dû le courser à deux reprises dans l’allée. En revanche, il a bel et bien fait du charme à tout le personnel navigant.
On perd les bagages quelque part. C’est ma hantise depuis des années, mais encore une fois nous avons été épargnés.
Au bout de 48h de fatigue et de remarques plus ou moins agaçantes, je finis par sauter à la gorge de mon père.
Même pas ! Comme quoi, je progresse.
Impossible de trouver des billets pour le match, c’est plein.
On en a décroché (les conditions d’achat des billets de hockey à la Scotia Bank Arena sont à la limite du gérable), et on a passé une super soirée (en revanche, j’ai dû perdre en audition).
Les enfants retombent malades, et il faut trouver un médecin en catastrophe / Blindés de médicaments depuis dix jours, les enfants se portent comme des charmes.
Ils ont toussé, mouché, éternué pendant quasiment tout le séjour, mais il n’y a pas eu de gros pépin (et notamment pas de retour de la bronchiolite que je redoutais).
L’Anglais et moi en profitons pour nous engueuler.
Ca n’a pas raté, ça a pété, et fort. Mais ça n’a pas duré, tant mieux.
Il pleut à Niagara Falls, il fait globalement froid et brumeux à Toronto.
Il n’a pas plu à Niagara Falls, mais on n’a pas échappé à quelques jours de pluie diluvienne / crachin enneigé / baisse des températures. Et Toronto sous la pluie, ça perd quand même un peu de son charme, surtout avec des enfants.
L’appartement AirBnB nous réserve une sale surprise (chauffage qui marche pas/mal, wifi anémique, punaises…).
Pas de punaises de lit (ouf), mais un wifi quasi inexistant et un proprio qui, selon moi, n’habite même pas au Canada. Après ce n’était pas mal sans être dément.
Encore plus génial, on nous attribue quatre places au centre.
Nous étions au centre, mais l’Anglais avait un voisin un peu envahissant (et le vol était plein). Au retour, nous avions trois places et c’était en fait plus facile à gérer car le Paprika se balade partout, et qu’il était bloqué par une paroi.
Malgré la fatigue, et grâce à la solidarité de Monsieur, tout se passe bien avec mon père et ma belle-mère.
J’ai été à deux doigts de craquer mais j’ai pu me retenir. En revanche l’Anglais en a pris pour son grade.
La soirée à l’opéra est géniale.
Sans surprise, j’avais raison ! Je vais même me fendre d’un article, attention.
On arrive à se ménager quelques moments en amoureux.
Un seul moment, au final, car on a profité des siestes des enfants pour récupérer nous aussi.
Grâce du wifi et du temps libre, je tiens ce blog à jour.
Le wifi du AirBnB : un poème, une blague, mais certainement pas une preuve d’efficacité.
En fait c’était un séjour globalement agréable, et nous a en outre permis de faire des trucs “typiques” (Halloween, le hockey, les – nombreuses – aires de jeux, les pubs…), mais il est demeuré des points d’accroche incompressibles et des sources d’agacement, sur lesquels je ne préfère pas revenir ici.