A mon tour de reprendre à mon compte ce questionnaire d’Armalite. Intéressant à plein de titres, car je me demande si j’aurais vraiment orienté ma vie de cette façon. Vous pouvez également retrouver les participations de Shermane, titite et Isabelle.
Le prénom que vous auriez voulu porter: Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’adore mon prénom, et n’en ai jamais désiré d’autre. Ce n’est pas forcément mon prénom préféré (qui est certainement celui que j’ai donné à ma fille), mais on s’en rapproche.
L’époque à laquelle vous auriez aimé naître: Là, comme ça, je pourrais en citer plein : l’Antiquité romaine, le 13ème siècle, la Renaissance, le Second Empire… mais au sein d’une classe de la société assez aisée pour ne pas mourir de faim / froid au premier coup de vent. Sauf que c’est de la théorie : en tant que femme, issue d’un mariage mixte, je n’aurais que peu de poids dans la société. Et puis vivre à une époque où on peut mourir d’un rhume mal soigné, sans antibiotiques ni vaccins, très peu pour moi. Oui, parce que, j’ai calculé, j’aurais pu perdre mes enfants au moins une fois chacun s’ils étaient nés ailleurs et/ou à une autre époque.
L’endroit où vous auriez aimé vivre: Kyôto ou Stockholm.
Le métier que vous vouliez faire quand vous étiez petit(e): Horticultrice (ne me demandez pas, moi-même j’essaie de comprendre), archéologue, hôtesse de l’air. Et romancière, lol.
Le métier que vous aimeriez faire si vous aviez une deuxième vie d’adulte: Médecin, probablement spécialisée dans les maladies infectieuses et tropicales. Ce qui est mal barré vu que je suis d’une nullité crasse en sciences.
Le talent artistique que vous auriez aimé posséder: Savoir composer de la musique ou écrire de la poésie. Ce sont deux formes d’expression qui me fascinent mais que je suis incapable de concevoir.
Le sport dans lequel vous auriez aimé exceller: L’équitation. J’ai un peu pratiqué, mais pas assez longtemps pour avoir un niveau satisfaisant. Aujourd’hui, je dois savoir préparer et seller un cheval, et monter sans me faire mal, mais c’est le bout du monde.
La qualité que vous regrettez de ne pas avoir: Le bon esprit. Non seulement j’ai un côté langue de vipère qui s’assume plus ou moins, mais en plus je me vexe facilement. Y’a des jours où je me fatigue.
Le défaut dont vous vous débarrasseriez volontiers d’un claquement de doigts: Mon impatience. J’aimerais que tout soit fait pour hier, en trois exemplaires par la voie hiérarchique, et les chaussettes dans le tiroir de gauche, merci, bisous.
Ce que vous changeriez le plus volontiers dans votre physique: Bonne question… Je dirais bien mes cuisses, que je trouve trop replètes et mollassonnes, mais j’ai globalement fait la paix avec mon corps (j’entends l’Anglais qui se marre). Bien sûr, je pourrais toujours être plus ceci ou moins cela, mais je pense que j’ai cessé de me focaliser dessus.
Le super-pouvoir que vous rêveriez de vous découvrir: Quand on me pose cette question, je repense invariablement à cette note de Boulet, sur les inconvénients des super-pouvoirs, et que je trouve extrêmement pertinente. En vrai, je n’en ai aucune idée, ça me passe au-dessus.
Le truc auquel vous avez renoncé à regret: Retourner vivre au Japon à une époque de ma vie. Je ne dis pas que la porte est totalement fermée, mais ce n’est clairement plus la priorité, pour plein de raisons différentes.
Allez, on est le 1er décembre, on peut officiellement lancer les hostilités de fin d’année. Je repique donc le tag de Noël créé par Pomdepin. Bonne lecture, et n’hésitez pas à le reprendre à votre compte.
Votre tradition de Noël préférée ?
Je suis naturellement réfractaire à Noël, pendant longtemps c’était la pire période de l’année. Mais depuis la naissance de la Crevette, on a pris l’habitude d’aller acheter quelques décorations (très) chères, (très) belles et (parfois) kitsch au Bon Marché, et c’est resté. C’est même devenu une sortie rituelle (à laquelle je n’ai pas pu participer cette année parce que le Paprika avait une bronchiolite).
Vrai ou faux sapin ?
Si ça ne tenait qu’à moi, ce serait un faux (mais un beau et grand), mais l’Anglais a une préférence pour les vrais (on voit bien que c’est pas lui qui passe l’aspirateur). Je reconnais que ça sent meilleur que le plastique.
Votre film de Noël préféré ? Love actually, forcément. Avec Monsieur, on le regarde tous les ans, on connaît les répliques par coeur et on se marre toujours aux mêmes blagues. Je crois que c’est le film de notre couple.
Votre chanson de Noël préférée ? Christmas time (don’t let the bells end), de The Darkness, depuis bientôt 15 ans. Je ne me lasserai jamais de ce clip délirant à base de pantalons moulants et de guirlande de Noël en guise de sangle de guitare.
Depuis quelques années, cette chanson est talonnée de très près par The season’s upon us des Dropkick Murphys.
Votre gourmandise de Noël préférée ?
Le foie gras. Quoi, c’est une gourmandise, non ? J’ai horreur de la bûche (à la rigueur ça passe glacée), des marrons glacés et des orangettes. A Noël, je suis définitivement un bec salé.
Le meilleur cadeau que vous ayez jamais reçu ?
Une voiture télécommandée. Un modèle de sport rouge, qui a eu beaucoup de succès auprès de mes cousins.
Et le pire ?
Un ensemble jupe et pull informes en maille grise et argentée. J’avoue n’avoir pas compris ce qui était passé dans la tête de ma mère quand elle l’a choisi, car même si nous n’avons pas les mêmes goûts, elle trouve généralement des choses mettables. La chose a fini par moisir au fond d’un placard et par disparaître lors d’une braderie.
Le meilleur cadeau que vous ayez fait ?
En général, je fais mouche aux anniversaires plutôt qu’à Noël, demandez à l’Anglais.
Et le pire, celui où vous avez fait un flop complet ?
Des photophores + bougies vertes et rouges pour ma première belle-mère. Mon père s’était empressé d’acheter deux CD de jazz et de faire disparaître les objets incriminés. Mais comme la substitution a eu lieu avant même la remise des cadeaux, je me demande si ça rentre dans la catégorie…
Sinon, un bricolage de Noël quelconque qui n’a pas dû faire mouche auprès de mon paternel, mais je n’ai pas d’exemple en tête.
L’endroit rêvé pour passer Noël ?
J’aimerais volontiers le fêter à Vienne, ambiance neige dans les jardins de Schönbrunn, Casse-Noisette, chocolat chaud, petits gâteaux et valse. Je délire complètement, on est d’accord.
Un souvenir d’enfance de Noël ?
L’année où ma grand-mère a commandé un dessert improbable, constitué d’éclairs au chocolat et au café empilés et avec des formes bizarres. Tout le monde était abasourdi, sauf moi, qui étais aux anges : l’éclair au chocolat est ma pâtisserie préférée de tous les temps.
Les cadeaux, le 24 ou le 25 ?
Ma famille est de l’école du 24, celle de l’Anglais du 25. L’avantage, c’est qu’on ne se prend jamais la tête pour savoir avec qui on va passer Noël et quand.
Un mot (et un seul) pour décrire Noël ?
Indigestion.
Un vœu pour ce Noël ?
Que cette période soit aussi sereine (et dépourvue de microbes) que possible ! Et qu’on mange bien.
J’ai raté le concours d’Elanor pour l’anniversaire de son blog, et j’en ai été fort marrie, d’autant que le thème était intéressant. Comme souvent, cela tournait autour du voyage. Elanor nous proposait d’associer un lieu à un mot. Après Malena, j’ai décidé de me prêter moi aussi à l’exercice.
Gourmandise – Vienne. Un de mes séjours les plus gastronomiques côté sucré. En trois jours, j’ai dû goûter à la moitié des gâteaux locaux (soyons francs, le salé est beaucoup moins intéressant). Lors de son dernier séjour en Autriche, j’ai exigé de l’Anglais qu’il me rapporte une sachertorte.
Tristesse – Uluru (également nommé Ayers Rock), au centre de l’Australie, l’un des endroits les plus sacrés pour les aborigènes. J’ai été triste parce que certaines explications, trop tardives ou trop restreintes, nous ont empêché, à mon sens de respecter le lieu autant qu’on l’aurai voulu. Et aussi parce que ce fut la première fois que j’ai éprouvé un malaise à être le sale colon blanc.
Réconfort – Le Japon, mon “deuxième foyer”. J’y ai connu des très hauts et des très bas, et aujourd’hui je pense vraiment être en paix dans ma relation à ce pays. M’y retrouver me donne toujours le sentiment d’aller mieux.
Orange – Marrakech et les ateliers de teinture, au milieu des habitations ocres. Un vrai paysage de carte postale.
Frisson – Les Rocheuses canadiennes. Des paysages à couper le souffle, des eaux d’un bleu incroyable, une faune majestueuse et relativement peu farouche. Des souvenirs très vifs, presque vingt ans plus tard.
Sorcière – Edimbourg, et le souvenir d’une balade sur le thème des fantômes et de la sorcellerie au cours d’un séjour linguistique.
Famille – La Bretagne, notamment la Bretagne Sud. Mes grands-parents maternels nous y emmenaient en vacances avec mes cousins et, à leur retraite, ont décidé de s’y établir. Pendant pas mal d’années, les grandes fêtes de famille se déroulaient là-bas.
Rires – Tokyo. Un fou rire irrépressible de près de 10 minutes avec Lou² pendant notre premier séjour au Japon.
Aventure – L’Australie. Pas tant parce qu’on est partis le nez au vent (c’était notre voyage de noces, donc organisé), mais parce que ce fut la destination la plus lointaine et le séjour le plus long effectué en couple.
Je m’aperçois que je ne poste plus grand-chose par ici, non parce que je n’ai rien à raconter, mais parce que je cours après le temps (j’ai deux traductions à rendre pour avant-hier, un truc dans ce goût-là). Du coup, je me prête de nouveau à l’exercice de l’instantané, que je renouvellerai sans doute dans quelques mois.
Je lis. En raison de l’emballage de tous nos livres pour cause de punaises, je lis un seul bouquin à la fois. Si. Un vrai scandale. En ce moment, Derniers témoins de Svetlana Alexievitch, qui est aussi le dernier de ses ouvrages que je n’ai pas encore lu. Pour être honnête, je vais peut-être craquer avant la fin.
Oh, et Le Monde aussi, vu que je me suis abonnée.
J’écoute. Tout et n’importe quoi, un mélange improbable de Bon Jovi, de chansons Renaissance ou baroques et de pop anglo-saxonne.
Je mange. Étonnamment équilibré. J’ai réduit mon apport en sucre (bon, ça dépend des jours), je mange des protéines au petit déjeuner et je crois qu’on n’a jamais autant consommé de légumes.
Je travaille. Beaucoup, pour éponger le retard qui se creuse à chaque événement : invasion de nuisibles, Crevette malade ou pétage de plombs chez le psy.
J’espère. Survivre à cette fin d’année. Si début décembre je ne réponds plus, le boulot aura eu raison de moi.
Je rêve. De Marine Le Pen et d’accident de voiture. Les deux ensemble. Je crois que mon cerveau a un message à me faire passer…
Je décide. De lâcher prise. Mais c’est pas gagné.
Je me sens. Un peu à bout, avouons-le. Non, on n’en a pas fini avec les punaises ; non je n’ai pas rattrapé mon retard de boulot.
Je me demande. Si j’arriverai à m’organiser un jour pour ne pas tout faire dans l’extrême urgence.
Je me souviens. Que je dois passer chez le teinturier demain. Et sans doute aussi à la laverie.
Je pense. Je ne pense plus, mon cerveau a court-circuité fin septembre.
J’ai du mal. A souffler dans le rythme actuel. A avancer chez le psy. A trouver les raisons de l’énorme colère que je sens sourdre en moi et qui m’envahit littéralement.
J’essaie. De me coucher à une heure raisonnable. Ahahaha.
Je porte. La même chose depuis 6 semaines et j’en ai très, très marre. En gros, je tourne avec deux jeans, une petite dizaine de t-shirts et autant de sous-vêtements, tout le reste est lavé, emballé et stocké en attente de jours meilleurs.
Je devrais. Me remettre à écrire. Eventuellement. Un jour.
J’aime. Boire du bon vin avec Monsieur. Sortir déjeuner / prendre le thé avec les copines. Chahuter et lire des histoires avec la Crevette.
Je veux. Etre à la fin de l’année et me dire que j’ai survécu, et qu’en plus les punaises ont disparu.
Je ne sais plus si je n’avais pas déjà répondu à un tag de ce genre, mais le fait est que Lucy m’a proposé de le reprendre. Et vu que j’ai les neurones à plat ces temps-ci, je la remercie de m’aider à remplir ce blog.
Normalement, il faut faire tout un tas de trucs (poster l’atroce logo, taguer d’autres blogs…) mais je n’ai pas envie de m’y coller, alors je me contenterai de vous raconter sept petites choses sur moi.
Je chante comme une casserole alors que, a priori, j’ai l’oreille musicale (au solfège, la dictée de notes était toujours l’épreuve la plus simple).
Je sais remuer les oreilles. Encore un talent de société totalement ignoré et inutile.
J’ai une playlist de la honte (très) conséquente.
Si je ne regarde pas une série en entier d’un seul coup, je n’irai sans doute jamais au bout, ça me gonfle (exemples au hasard : Heroes, Game of Thrones, Warehouse 13…).
La folie autour de Harry Potter m’a toujours laissée pantoise : j’ai lu les romans avec plaisir (encore que j’ai eu envie de baffer Harry pendant tout le tome 5 et je n’ai jamais fini le 7 – j’ai lu le résumé sur Wikipédia) et vu la plupart des films, mais j’ai sans doute découvert cet univers trop tard pour que ça me fasse plus d’effet que ça.
Quand je procrastine, je fais le ménage, comme ça j’ai quand même l’impression de travailler.
Je suis incapable de garder mon vernis à ongles impeccable plus de 24h (12h généralement).
Preuve de mon manque de temps / d’inspiration, j’ai de nouveau recours à un tag aperçu chez Sunalee et Shermane. Promis, je vais réussir à publier de vrais articles, mais ces temps-ci, c’est compliqué.
Je lis. Plusieurs livres à la fois, comme d’habitude. En ce moment, Le malaise dans la civilisation de Freud, Le goût des rois de Jean-François Solnon. D’autres ouvrages traînent au fond de mon sac / ma table de nuit / autre, mais ce sont les deux principaux.
J’écoute. Chantal Goya. A mon corps (et mes oreilles !) défendant. La Crevette s’est prise de passion pour la chanteuse et la fille de sa nounou lui a offert une compilation (23 titres…) qu’elle nous inflige au moins une fois par jour. J’en rêve la nuit, c’est atroce.
Je mange. Tout et n’importe quoi. Je cuisine des trucs élaborés mais je boulotte des saletés en travaillant.
Je travaille. Beaucoup pour rattraper les trois premiers mois de vide (quasi) absolu. Et c’est pas près de changer, m’est avis.
J’espère. Réussir à boucler tout mon travail dans les temps. Verdict en fin d’année.
Je rêve. Je cauchemarde, surtout. Des histoires très alambiquées qui font les délices de ma psy (beaucoup moins de mes nuits, étrangement).
Je décide. De m’investir dans l’écriture. Je vais sans doute arrêter de dormir.
Je me sens. Epuisée. Crevée. Vidée. Vous voyez l’idée, quoi.
Je me demande. Comment je m’habille demain soir pour mon dîner.
Je me souviens. Qu’il faut que je fasse les courses cette semaine et le ménage dimanche, rapport au fait que je serai mère au foyer la semaine prochaine (enthousiasme, j’écris ton nom).
Je pense. Aux prochaines vacances. A tous mes voyages prévus d’ici la fin d’année.
J’ai du mal. A hiérarchiser mes envies. J’ai l’impression que mes pensées partent dans tous les sens, j’ai envie de tout et de rien.
J’essaie. De suivre la finale de Top Chef. Mais je n’y suis plus trop depuis l’an dernier.
Je porte. Un pull rose fuchsia et un tee-shirt bleu vif. Non, je n’ai pas peur des mélanges.
Je devrais. Arrêter de me mettre la pression sur l’écriture. Ahahaha.
J’aime. Nourrir ma vie intérieure.
Je veux. Dormir, lire, glander, et partir en vacances. Redondant, peut-être ?
Voilà, c’est un peu comme un “instantané d’état d’esprit”, je renouvellerai peut-être l’opération de temps à autre… Et vous ?
J’ai découvert ce tag sur le blog de Maghily pendant la semaine du Salon du Livre, et je me suis dit que c’était le moment idéal pour le lui piquer. En revanche, j’ai mis un (très) long moment à le boucler, comme vous pouvez le constater !
… se déroule dans votre pays ?
Les cinq quartiers de l’orange, de Joanne Harris. Reçu dans le cadre de la ronde des poches, ce roman se déroule en Touraine pendant la seconde guerre mondiale et mêle étroitement Occupation et nourriture. Une très jolie découverte.
… se déroule dans un endroit qui vous fait rêver ?
Pays de neige, de Kawabata Yasunari, qui a lieu dans un endroit particulier du Japon où j’aimerais me rendre (la région montagneuse de Niigata).
… dont l’intrigue se passe dans un château ?
Les mystères du château d’Udolphe, d’Ann Radcliffe. J’adore la littérature gothique, et j’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman il y a une dizaine d’années (même si l’héroïne est quand même cruchasse).
… dont l’intrigue se passe à la montage ?
Les rivières pourpres, de Jean-Christophe Grangé. J’avais vu le film (qui bien entendu m’avait foutu la trouille), et j’ai découvert le roman dans la bibliothèque de mes grands-parents. C’était pas mal (heureusement que je connaissais la fin), mais je crois que j’ai encore plus eu la pétoche qu’avec le film.
… dont l’intrigue se passe à la plage ?
Le blé en herbe, de Colette. Lu dans l’avion du retour d’Eilat en… 1998 ; soit en 4h environ. Une belle histoire de transition de l’enfance à l’âge adulte entre une jeune homme et une jeune fille qui se connaissent depuis toujours et qui découvrent autre chose entre eux au cours de leurs vacances au bord de la mer.
… qui se déroule dans une grande ville ?
Les bébés de la consigne automatique, de Murakami Ryû. De la littérature japonaise des années 1980, très avant-gardiste, et qui fait un peu l’effet d’une claque en pleine gueule (voire deux). On referme ce livre – dont l’histoire se déroule en partie à Tokyo – avec un sentiment très étrange de malaise et de frustration.
… qui se déroule en Amérique ?
Croc-blanc, de Jack London, qui parle de la relation entre un jeune homme et un chien-loup pendant la ruée vers l’or. Comme tous les enfants de ma génération – ou presque – j’ai vu le film réalisé par Disney. J’ai découvert le roman plus tard, en 6è.
… qui se déroule en Europe ?
La ferme des Neshov, d’Anne B. Ragde, qui se déroule à la fois en Norvège et au Danemark. J’en ai fait la chronique ici.
… qui se déroule en Asie ?
Journal d’une accoucheuse, dont j’ai déjà parlé ici.
… qui se déroule en Afrique ?
Dans l’ombre de la lumière, de Claude Pujade-Regaud. Un magnifique roman sur la vie de Saint Augustin vue par la femme qui l’a aimé et a assisté à son évolution. L’histoire se situe essentiellement à Carthage, dans l’actuelle Tunisie. Je devrai faire un article dessus, tiens.
… dont l’intégralité de l’intrigue se passe en extérieur ?
Daphnis et Chloé, de Longus, un “roman” grec du IIè ou IIIè siècle qui narre les aventures pastorales des deux héros dans les paysage de la Grèce antique.
… avec au moins une scène dans un aéroport ?
Da Vinci Code, de Dan Brown. OK, c’est plutôt un aérodrome qu’un aéroport, mais je n’ai que cet exemple en tête – et Dieu sait que j’ai cherché !
… avec au moins une scène dans un train ?
When the emperor was divine, de Julie Otsuka, qui raconte les déboires d’une famille japonaise installée aux Etats-Unis pendant la guerre et leur internement dans des camps d’étrangers. J’avais reçu la version traduite de ce roman l’été dernier.
… avec au moins une scène dans un bateau ?
Le viking qui voulait épouser la fille de soie, de Katarina Mazetti. Un magnifique roman historique dont j’ai parlé l’été dernier, et qui m’a totalement transportée (ah, ah). A un moment donné, les personnages s’embarquent pour… je vous laisse découvrir la suite !
… avec au moins une scène dans un vaisseau spatial ?
Nicolas Eymerich, inquisiteur, de Valerio Evangelisti, où passé et futur s’entremêlent et auquel, je crois, je n’ai rien (ou si peu…) compris.
… qui se déroule dans un endroit qui existe mais dont vous n’aviez jamais entendu parler avant lecture ?
Vie de monsieur Legat, de Nicolas Cavaillès. Il s’agit en réalité d’une nouvelle, mais je n’avais pas de meilleur exemple à fournir. Une partie de l’histoire, celle d’un huguenot chassé de France par la révocation de l’Edit de Nantes, se déroule sur l’île Rodrigues, dans l’archipel des Mascareignes.
… qui se déroule près de chez vous ?
Intrigue à Versailles, d’Adrien Goetz. Certes, je n’habite plus Versailles, mais je n’en suis pas très loin et, en outre, j’ai travaillé au château, comme je l’expliquais ici.
… qui se déroule dans un endroit imaginaire ?
L’affaire Jane Eyre, de Jasper Fforde, premier tome de la série des Thursday Next (le nom de l’héroïne), qui voit le personnage principal évoluer dans un Royaume-Uni dystopique où la guerre de Crimée dure encore en 1984 et où on peut fabriquer soi-même son dodo dans sa cuisine, et capable de plonger littéralement dans les romans qu’elle lit. Si vous ne connaissez pas encore, je vous le conseille très fortement.
… dont l’intrigue se passe dans un internat ?
Les disparus de Saint-Agil, de Pierre Véry, racontant les disparitions successives de plusieurs pensionnaires d’un collège, soi-disant partis pour l’Amérique. Le roman a donné lieu à un film, qui m’a beaucoup plu.
… dont l’intrigue se passe dans une prison ou un hôpital psychiatrique ?
Le rouge et le noir, de Stendhal. Pas complètement, mais en partie, l’histoire se déroule en prison. Je n’ai pas trouvé de meilleur exemple.
… dont l’intrigue se passe sur le lieu de travail du héros ?
Au bonheur des dames, d’Emile Zola. Le titre est en réalité le nom du grand magasin où travaillent et vivent les héros de ce roman qui est un de mes préférés de tous les temps.
… avec au moins une scène dans un restaurant ?
L’Assommoir, d’Emile Zola. Oui, encore lui. Mais j’aime beaucoup la scène du repas de mariage dans la brasserie de quartier – même si elle n’a pas le niveau de la scène du repas qui occupe le chapitre central du roman.
… qui se déroule dans plusieurs pays ?
Corinne ou l’Italie, de Mme de Staël. Un classique de la littérature romantique (au sens 19è siècle) où les personnages se rencontrent en Italie avant de voyager en France pour finir par se retrouver en Angleterre.
… qui se déroule sur une autre planète ?
Dune, de Frank Herbert. Un grand classique du genre que j’ai découvert tardivement mais qui n’a pas pris une ride.
Pfiooouuu, c’était long ! Voilà un bon moment que cet article traîne dans mes brouillons, mais c’est chose faite. Si vous êtes inspirés, n’hésitez pas à reprendre le concept, j’ai très envie de découvrir ce que vous lisez vous aussi.
Me revoilà avec un tag tout neuf, signé Captain Rawr, dont j’ai découvert le blog grâce au Everyday Life Challenge d’Armalite. Vu que je raconte ma vie ici depuis un moment, je vais essayer de trouver 11 choses “inédites” sur ma personne, mais je ne garantis rien…
11 choses sur moi
Je suis hystérique à tendance pseudo-paranoïaque. Si, si, si, ça existe. Non, c’est pas ultra fun mais voyons le bon côté de choses : je ne suis pas vraiment paranoïaque.
J’ai un (gros) faible pour la presse people, ça me vide le cerveau.
Je suis allergique aux moisissures.
L’endroit du monde que je préfère, c’est le Kiyomizu-dera, à Kyôto. Malgré le monde, je m’y sens chez moi et j’éprouve toujours une sensation de sérénité.
Je déteste les films d’horreur. Pas pour le gore, mais pour le suspense : je n’en dors plus pendant des jours (mais ça ne m’empêche pas d’aller lire le résumé du film sur Wikipédia).
L’Anglais – mon cher et tendre époux – n’est pas anglais du tout.
J’ai pas l’air comme ça, mais j’ai un long passé d’otaku à l’époque où ce n’était pas du tout la mode. Je suis capable de chanter (très faux) tout un tas de génériques de DAN des années 80-90, en français et/ou en japonais.
J’ai appris l’allemand parce que mon père habitait à Zug, en Suisse alémanique. Mon idée de l’enfer.
Mes origines familiales puisent en France mais aussi en Pologne, Allemagne, Roumanie, Italie et éventuellement Russie (on n’est pas bien sûrs).
Je chante comme une casserole et je tape maladroitement sur un piano, mais bizarrement, j’estime avoir l’oreille musicale.
Je sais lire à l’envers.
11 questions (posées par Captain Rawr)
1. Est-ce que tu aimerais être une tortue?
Ben j’aime pas trop la salade en fait… et puis dans ma famille, c’est mon oncle qui imite le mieux la tortue, alors je pense que c’est pas trop pour moi
2. Tu fais quoi dans la vie ?
Ouh, la question qui tue ! Je suis traductrice et romancière. Et puis, des fois, je corrige des rapports d’expertise sur les conditions de travail en entreprise et j’ai envie de tuer mes consultants (coucou Roxy :D)
3. Un rêve ultime?
L’Académie Française, en toute modestie. Visons haut.
4. Quelle serait ta société idéale?
Quand j’étais ado, je me suis prise d’une passion pour les utopies (Thomas More, Tomasso Campanella…). Aujourd’hui, je suis beaucoup plus dubitative. J’ai bien conscience que notre société est loin d’être parfaite, mais j’estime, à l’instar de Churchill que “la démocratie n’est pas le meilleur des régimes, mais le moins pire”.
5. Ton jeu préféré?
Le Trivial Pursuit. Mais l’ancienne version, la nouvelle est trop facile (je suis une mamie intello, j’assume).
6. Prend le premier bouquin près de toi, ouvre le à la page 11, quel est le 11e mot? Et ça t’inspire quoi?
“Ensorcelés” (in “Préface” de Les Caractères de La Bruyère, folio classique). C’est drôle, pris hors contexte, c’est exactement à l’opposé de l’oeuvre de La Bruyère qui se veut rationnelle.
7. Tes proches sont-ils au courant de ton blog? Oui, non , pourquoi? Comment ils ont réagi si oui?
Mes proches (y compris mes parents) connaissent l’existence de ce blog, et n’ont pas particulièrement réagi en l’apprenant. En revanche, seuls mes amis et contacts Facebook savent que je l’ai repris après une longue parenthèse de 3 ans et demi. J’aime bien savoir que j’ai un public, et je me suis aperçu que je racontais des choses (en particulier sur la maternité mais pas que) qui trouvaient un écho chez d’autres personnes.
8. Tu connais d’autres langues? (et si oui, c’est quoi ta préférée?)
Je parle anglais (c’est mon boulot), allemand (sous la torture) et japonais (de préférence avec un coup de saké dans le nez, je suis plus fluide). Ma préférée, mais aussi celle avec laquelle j’entretiens le rapport le plus complexe, c’est bel et bien le japonais.
9. Ton plus vieux souvenir c’est quoi?
La porte de l’ascenseur qui s’ouvre sur le palier de notre étage. Nous avons quitté cet immeuble quand j’avais 13 mois, donc j’avais environ un an.
10. Ton moment préféré dans la journée?
Deux pour le prix d’un : quand je bois mon thé le matin en parcourant les articles de blog publiés dans la soirée/nuit, et quand je me mets au lit le soir avec un bouquin.
11. Quelle est la plus grande chose que tu aies faite?
Un bébé de 3 kg. Ouais, elle était facile.
11 questions
1. Quel parfum pour les glaces ?
2. Quelle serait ta destination rêvée ?
3. S’il ne fallait sauver qu’un seul objet chez toi, ce serait quoi ?
4. Chien ou chat ?
5. Un artiste que tu vénères, et pourquoi ?
6. Quel est ton moyen de procrastination préféré ? (J’invente des concepts si je veux)
7. Ta nourriture préférée ?
8. Quelle est la matière qui, à l’école, t’ennuyait profondément et qui t’intéresse aujourd’hui?
9. Sucré ou salé ?
10. Les enfants : pour, contre, NSPP ?
11. Si tu te retrouvais à la tête de l’Etat, quelle serait ta première mesure ?
Et reprend le tag qui veut, je ne force personne !
Shermane vient de répondre à ce petit questionnaire et de me taguer, et je me suis dit que ça pourrait être intéressant. D’autant que… je suis en train de siroter ma théière du matin.
1. Comment a commencé ton amour pour le thé ?
Comme je le disais en parlant de l’earl grey chocolat de Lupicia, le thé est pour moi un souvenir d’enfance dans lequel je trempais, non pas une madeleine, mais un mikado (il faut vivre avec son temps). On a toujours bu du thé chez mon père, surtout noir, et c’était la tradition du week-end : théière pour le brunch, théière en fin de journée pour le goûter. Quand j’ai commencé à m’intéresser au Japon, je me suis tournée vers le thé vert, et ai commencé à “fréquenter” certaines boutiques comme le Palais des thés qui n’était pas très loin de chez moi.
Et dès que je me suis installée seule (il y a dix ans), j’ai commencé ma collection. 2. Bien chaud ou glacé ?
Je le bois chaud toute l’année, mais j’adore préparer du thé glacé lorsque la saison s’y prête. Là encore, c’est un héritage de mon père, qui préparait du thé noir qu’il refroidissait au congélateur en cas de fortes chaleurs. L’autre avantage du thé glacé, c’est qu’il me détourne au moins temporairement des sodas.
3. Tu es plutôt thé noir, vert, blanc, oolong, pu-erh ?
La question qui tue. Je dirais que je reste une fervente adepte du thé noir, notamment de l’earl grey, pour lequel je me (re)découvre une passion ces derniers mois.
4. Parle-moi de tes 3 thés préférés ! Et de celui que tu détestes !
Seulement trois ? Mais c’est impossible ! D’autant que mes goûts évoluent en permanence.
Alors, en ce moment, on va dire… le “hanami” de Betjeman & Barton, un thé noir au goût fleuri très prononcé, le “thé mon amour” de George Cannon, un oolong aux fleurs et aux fruits, et le genmaicha du Palais des thés.
Pour ce qui est de détester… le thé vert à la rose de Kusmi, très certainement : il sent la rose séchée (alors que selon moi il faudrait que ça sente l’huile de rose ou la rose fraîche) et n’a aucun goût.
5. S’il y a un moment thé dont tu ne peux pas te passer, ce serait lequel ?
J’en consomme tout au long de la journée, mais c’est ma théière du matin qui m’est indispensable ! C’est le moment qui me permet de faire la soudure entre le lever et le travail, d’autant que je bosse à la maison, et encore plus depuis la naissance de la Crevette. Sans ce “moment thé”-là, il me serait bien plus difficile de me plonger dans le travail.
6. Thé en vrac ou en sachets ?
J’ai quelques thés en sachets, des échantillons glanés ça et là qui me sont tout de même bien utiles quand j’ai la flemme de me faire une théière entière, souvent l’après-midi. Il m’arrive aussi de confectionner moi-même des sachets, par exemple lorsque monsieur a envie d’un parfum et moi d’un autre. Mais pour l’essentiel, je suis thé en vrac (et boîtes à thé).
7. Sucre, miel, citron, lait ? Tu pimpes ton thé ou jamais ?
Il fut un temps où je mettais du sucre dans mon earl grey, mais c’était il y a longtemps et je ne le ferai plus, promis. Aujourd’hui, je n’ajoute du miel que dans une tisane, en cas de maladie. A la rigueur, je veux bien boire du thé noir au lait sucré froid qu’on trouve dans les distributeurs au Japon. Mais en général, je serai morte d’hyperglycémie avant.
8. Quel est ton dernier craquage ?
Après des courses presque indécentes chez Betjeman & Barton avec Shermane, j’ai remis ça deux semaines plus tard chez George Cannon. Je suis faible.
9. Tu nous montres ton accessoire de thé préféré ?
Ces tasses japonaises m’ont été offertes par ma sœur pour un anniversaire. Elles sont superbes, en céramique dorée à la feuille à l’intérieur, et gardent parfaitement la chaleur du thé. Je ne m’en sers pas beaucoup, mais je les adore.
10. Tu bois un thé en ce moment ? Lequel ?
Là, tout de suite, un “goût russe Douchka” de Dammann Frères, parce que la nuit (et le réveil !) a été compliqué et que j’ai besoin d’un coup de fouet.
11. Tu as une petite anecdote à nous raconter en rapport avec le thé ?
Plein ! Parmi elles, je me souviens de la première fois où j’ai assisté à une démonstration de cérémonie du thé japonaise. J’avais traîné ma mère et ma sœur à une présentation de culture japonaise à Versailles (c’était il y a plus de quinze ans…). On nous avait offert une pâtisserie, que j’avais trouvée atrocement écœurante tant elle était sucrée, puis le fameux breuvage qui m’avait paru très étrange… Aujourd’hui, j’adore l’un comme l’autre !
12. Une boutique à nous conseiller ?
Si vous ne vous y connaissez pas ou peu en thé, mais que vous voulez découvrir le sujet, je recommanderai les boutiques du Palais des thés ; j’ai toujours trouvé le service aimable et souriant, sans vous prendre de haut, et capable de vous orienter vers ce qui pourrait vous plaire. En outre, ils ont une jolie collection d’accessoires.
En matière de thé japonais, deux adresse. A Paris, Jûgetsudô, où nous avions fait l’initiation à la cérémonie du thé avec Shermane en juillet dernier. Au Japon, à Kyôto, Ippodô, d’où j’ai rapporté de très belles choses (et où on parle un peu anglais, c’est important de le préciser).
Voilà un exercice amusant, et qui m’a donné envie de faire (enfin) l’état des lieux de mes placards. En attendant, je propose à Another shade of purple, Ioionette et Sarrousse de reprendre le flambeau (ou pas), ainsi qu’à ceux qui pourraient être intéressés.
Il y a dix jours, j’ai été taguée par Revan, ce que j’avais complètement oublié ! Du coup, je profite de ce soir pour répondre.
11 blogs que je conseille (sans ordre de préférence)
1. Au fil d’Isa : de la mode, des billets d’humeur, des coups de coeur… Isa et moi sommes amies et collègues. Forcément, ça rapproche.
2. Le rose et le noir : Armalite tient ce blog depuis une bonne dizaine d’années (et encore, je crois qu’elle a changé de plateforme). Il est beaucoup question de livres, de coups de coeur et de coups de gueule. L’écriture est belle et on n’est jamais indifférent.
3. In food we still trust : Shermane, une de mes rencontres virtuelles avant d’être réelle, mais une véritable amitié. Au programme : culture asiatique (chinoise, japonaise, coréenne), alimentation et chats.
4. Blog non identifié : J’ai découvert Titite par l’intermédiaire du blog précédent. Avec des photos, du DIY et des bestioles.
5. Béné no Fukuoka : Bénédicte est partie s’installer au Japon sur un coup de coeur pour le pays. Après un an de cours de langue, elle est désormais graphiste à Fukuoka. J’apprécie ses articles qui me font découvrir un coin de Japon que je connais pas, selon un angle qui n’est pas forcément le mien (beaucoup de kawaii-itude, notamment).
6. La taie d’oreiller : Angel raconte sa vie de mère célibataire et de professeur des écoles en maternelle. C’est (très) drôle et touchant.
7. Emmanuelle Nuncq : Manue et moi, c’est un coup de foudre amical qui n’a toujours pas été confirmé – j’entends par là qu’on ne s’est jamais rencontrées en vrai. Elle parle de costumes (beaucoup) et d’écriture (moins).
8. Ioionette : une copine en vrai, rencontrée au château de Versailles il y a… oh merde, bientôt dix ans. Du médiéval, de la photo, des lectures, de la musique… une vie, quoi.
9. Les crayons de Florine : en BD, Florine nous raconte sa vie, la vie des autres, mais publie également des dessins d’actualité et des jeux de mots pourris (le lundi). Accessoirement, elle a croqué ma Crevette alors je l’aime d’amour.
10. Popup Monsters : Miss Sunalee nous fait partager ses lectures, son amour pour les cocktails et ses voyages.
11. Boules de fourrure : un blog malheureusement moins mis à jour mais toujours passionnant. On suit les aventures du Dr. Fourrure, vétérinaire rural dans les Pyrénées. J’adore son regard bienveillant sur les bêtes comme sur les hommes et ses mises au point techniques.
11 questions
1. Combien de langues étrangères parlez-vous ? Est-ce un choix, un hasard, une obligation ?
2. Si vous pouviez vivre dans un autre pays, lequel choisiriez-vous ?
3. Quel est votre talent caché inutile ? (A titre d’exemple, moi, c’est l’opéra-sprint : je suis devenue la reine pour arriver en courant 5 secondes avant le lever du rideau)
4. Quelle est votre chanson préférée de tous les temps ?
5. Dans l’absolu, quelle chose souhaiteriez-vous apprendre (nonobstant les contraintes matérielles, professionnelles ou personnelles) ?
6. Quel est l’endroit que vous préférez au monde ?
7. Plutôt du soir ou du matin ?
8. Quel est le défaut que vous trouvez rédhibitoire chez un autre ?
9. Qu’est-ce qui vous fait vous lever le matin ?
10. Quel est le truc le plus fou (en bien ou en mal) que vous ayez fait par amour ?
11. Thé noir ou vert ? Nature ou Parfumé ?
11 trucs sur moi
1. J’ai un pied plus grand que l’autre.
2. Je n’aime pas l’association alcool/sucre, ce qui fait que je ne supporte quasiment aucun alcool fort.
3. De la première année de maternelle à la 5ème, je n’ai été scolarisée que deux années dans le même établissement.
4. Je suis incapable de rester devant la télé sans faire autre chose (généralement lire ou glander sur le net).
5. Techniquement, je pourrais réclamer deux ou trois nationalités supplémentaires.
6. Alors que je pouvais me nourrir exclusivement de Galak dans mon enfance, je ne tolère plus que le chocolat (extra)noir.
7. J’ai longtemps refusé d’avoir un smartphone sous prétexte que je n’arriverais pas à vivre sans. Y’a des fois où je déteste avoir raison.
8. Si mes parents n’avaient pas divorcé, j’aurais vécu en Suisse, et je suis certaine que j’aurais fini par devenir une sale pétasse (ça n’a pas forcément de rapport avec le pays, plutôt avec l’éducation que j’aurais reçue, je pense).
9. Je n’ai pas le permis et je déteste faire du vélo, mais j’adore la F1 et le Tour de France.
10. Je ne crois pas au destin ou à la prédestination, mais il m’est quand même arrivé des trucs bizarres (un jour, je vous raconterai).
11. J’ai une passion (contrariée) pour la sieste.
Les 11 questions de Revan 1. Qu’est ce qui vous donne l’envie d’une destination particulière ?
Une lecture, un compte-rendu, une image, une impulsion… le choix est vaste. Par exemple, nous sommes partis à Seattle suite à des lectures/traductions pour moi et par goût de la musique pour monsieur.
2. Avez-vous un film, livre, poème, ou une photo (traitant de voyage-s) préféré ?
“La chair est triste hélas et j’ai lu tous les livres…” (Mallarmé) (Oui, elle était facile)
3. Votre mot préféré dans l’absolu ? (En n’importe quelle langue bien sûr, mais avec explicage c’est toujours mieux 😀 )
Je crois que c’est “naruhodo”, un mot-valise japonais que veut dire grosso modo “ah oui, je vois”. Prononcé d’un ton dubitatif, je trouve que ça évoque beaucoup Thierry Lhermitte et son “C’est celâ, oui…” dans Le père Noël est une ordure. Je m’en sers beaucoup (trop).
4. Dans quelle étagère vous situez-vous ?
En haut à droite, avec les guides de voyage et l’intégrale de Zola.
5. La bande-son de votre journée ?
Généralement, les gens qui s’engueulent/se klaxonnent dans ma rue parce que tout le monde est garé n’importe comment et qu’il y a des travaux en permanence.
6. Ressources financières mises à part, quel peut être le plus gros obstacle à un départ en voyage ?
En ce moment, une Crevette de pas tout à fait un an. C’est sans doute une “mauvaise” excuse, mais c’est pas facile d’envisager de la trimbaler au bout du monde ou de partir de notre côté en la laissant à ses grands-parents.
Sinon, je pense que l’obstacle serait surtout le manque de temps.
7. Si vous le pouviez, comment amélioreriez-vous votre moyen de transport fétiche (avion, vélo, chaussures, cerveau, tapis volant, tire-fesse, etc.) ?
Je rêve de voyager en jet privé pour disposer d’un vrai lit et d’une douche dans l’avion. Et pour ne pas faire la queue aux toilettes, ni aux douanes, accessoirement.
8. Y a-t-il une musique, une odeur, une boisson ou autre sollicitation sensorielle qui vous associiez avec le voyage ?
Je crois que c’est la clim trop forte des aéroports ou des avions. Plus généralement, j’ai vraiment l’impression de partir quand je prends l’avion, sinon, ça me fait moins d’effet.
9. Si vous deviez définir l’idée de voyage, qu’écririez/dessineriez-vous ?
T’en as de ces questions !
Pour moi, le voyage, c’est une idée de l’infini. Repousser les limites et fixer l’horizon en se demandant ce qu’il y a derrière. Ouais, c’est gnangnan. J’assume.
10. Qu’est-ce que vous aimez partager ?
Un bon repas : nourriture, vin, mais aussi conversations… L’idéal, c’est quand tout est à l’unisson.
11. Bulbizarre, Carapuce ou Salamèche ? (Ceci est une question très sérieuse et détermine votre vision du monde ainsi que votre rapport à la science)
Je suis plutôt Tortues Ninja.
Ouf, on en voit le bout ! A qui le tour ? A qui veut !