Ce matin, j’ai renoncé à me rendre à Orléans – temps trop pourri à 8h du mat’ et envie moyenne de faire un détour par Crosne… – et j’en ai profité pour rentabiliser ma carte UGC. Je suis donc allée voir Sunshine de Danny Boyle, réalisateur britannique bien connu (“Trainspotting”, c’était lui) mais dont je n’ai jamais vu qu’un seul film – “U-Turn” avec Ewan McGregor et Cameron Diaz – et qui a la réputation d’être assez barré.
C’est un film d’anticipation : dans un futur relativement proche, le soleil meurt et la seule possibilité pour la Terre est d’envoyer une bombe nucléaire géante dans celui-ci pour le “redémarrer”. L’histoire commence au moment où l’équipage est en phase d’approche du soleil. Tout se passe pour le mieux quand… Vous l’aurez compris, y a un truc qui se met à déconner.
La narration est intéressante, parce qu’aucun des personnages n’est tout blanc ou tout noir, chacun a ses doutes et ses moments d’héroïsme. Le réalisateur s’attache à nous montrer les réactions d’un groupe confiné dans une situation de stress intense plutôt que des gros effets spéciaux. Bon, avouons-le, les effets spéciaux en question sont remarquables – la station spatiale est superbe, les vues du soleil impressionnantes. Certains plans sont caractéristiques du réalisateur, même si l’un d’entre eux m’a aussi rappelé “2001, odyssée de l’espace”. La dernière demi-heure m’a fait flipper, un peu tendance “Doom” (pour ceux qui ont vu ce nanard), mais je suis une fille impressionnable.
En résumé, un bon film du genre, et même au-delà. Allez-y vite !