Après une semaine pour le moins trépidante, nous avons enchaîné sans faiblir et, à moins de 4 jours du déménagement, je peux le dire : je suis claquée, et j’ai l’impression qu’on n’en sortira jamais. Donc cette fois-ci on a :
- Passé la matinée avec la Crevette à l’hôpital Necker. Rien de grave, juste le suivi habituel pour sa dysplasie, mais ça fait une demi-journée en moins pour faire des cartons.
- Tenté trois fois d’aller à la déchèterie : la première, la file d’attente était tellement longue qu’elle remontait sur la N118, la deuxième, c’était la pause méridienne (comprendre : ça ferme à l’heure du déjeuner), la troisième fut la bonne mais on s’est pris la tête avec le type à l’entrée qui pensait qu’on voulait resquiller car il y a deux noms de famille sur notre carte. Grosse fatigue.
- Attendu une livraison Ikea… qui n’est jamais venue. L’Anglais fumait par les oreilles tellement il s’est fait balader par le service client, et nous avons fini par apprendre qu’il ne fallait pas attendre une livraison mais… un colis Chronopost, dans 4 à 14 jours ouvrés. Juste avant un un double pont. On n’est pas rendus.
- Reçu une autre livraison Ikea, celle-ci programmée et en avance, mais en retard par rapport au suivi en temps réel (vous suivez ? nous, plus trop).
- Rencontré une partie de nos futurs voisins pour une pré-réunion de copro, et appris avec un peu de soulagement que le ravalement allait attendre un peu. Et me rendre compte au passage qu’une de nos voisines est dans mon cours de natation.
- Déposé la table chez l’ébéniste, dans l’espoir de la récupérer après le déménagement. Récupéré ladite table 48h plus tard.
- Déposé le tapis chez le teinturier – lequel s’est exclamé en me voyant arriver : “Chic, du vrai travail de pressing” (il fait relais colis depuis quelques mois, et visiblement ça ne le passionne pas).
- Trié, emballé et rangé les œuvres d’art des enfants. J’avoue que beaucoup de leurs productions ont fini à la poubelle, mais on en a sauvegardé un gros paquet, dont les couronnes de galette des rois fabriquées à l’école et autres collages.
- Donné nos livres. Ioionette est passée mardi nous délester de deux caisses (dont une énorme), une amie qui tient une boîte à livres en ville a récupéré cinq caisses, et le reste (8 caisses) est parti chez Bibliothèques sans frontières. Après un échec cuisant au point de collecte d’Issy, plein à ras bord, nous sommes allés directement à Epône-Mézières. Quel périple.
- Déniché le lendemain un petit carton de livres à donner, planqué dans un coin du salon. J’ai cru que Monsieur allait faire une syncope.
- Tenté de comprendre quel plombier devait effectuer quelle intervention et quand. A l’heure où j’écris ces lignes, cette histoire n’est pas encore résolue, ça devient lassant.
- Emballé les jouets et vêtements des enfants, en nous efforçant de les faire participer. Le Paprika est clairement déboussolé, il a passé la fin du week-end à réclamer des trucs déjà emballés.
- Fêté mon anniversaire et celui de ma sœur (puis repartir avec un gaufrier tout neuf, et laisser les enfants pour la nuit à ma mère, histoire d’accélérer sur les cartons).
- Découvert qu’il y a pire que trier et emballer les livres : vider la cuisine.
- Préparé les différents colis que je me suis promis d’expédier demain, en allant faire le changement d’adresse à la poste.
- Trié le garage, préparé des caisses d’affaires de GN pour les donner à des amis de Monsieur, découvert deux cartons d’affaires de reconstitution planqués au fond de la cave (ce déménagement est comparable au tonneau des Danaïdes).
- Levé les yeux au ciel en voyant que les enfants semblent avoir une espèce de petite angine des familles, pile la semaine qu’il faut. Quand je pense qu’on est officiellement sortis de la scarlatine lundi.