Hier j’ai fini par aller voir Ocean’s 13. J’avais beaucoup de préventions à l’égard de ce film étant donné la médiocrité du volet précédent, et j’avoue que deux choses m’ont décidée : la carte UGC (ça c’est une invention qu’elle est bien) et le sourire de Brad Pitt (Braaaad).
A vue de nez, le casting est toujours le même, les greluches en moins et Al Pacino en plus, donc c’est un bon point. L’histoire et les héros sont revenus à Las Vegas, et leur nouvelle cible est un autre casino. On renoue avec la formule gagnante de Ocean’s 11. La base est simple : un des membres du “gang”, Reuben (non, vous ne vous souvenez sans doute pas de qui il s’agit), se fait arnaquer par Al Pacino en tentant de monter un super casino de grand standing. Il y perd de l’argent et surtout fait une attaque cardiaque. Ses amis vont donc décider de le venger, non en prenant l’argent pour eux-mêmes (quoique…) mais en faisant gagner tout le monde. Leur plan est bien huilé mais ça coince forcément quelque part et… il faut appeler Andy Garcia (le méchant de Ocean’s 11) à la rescousse.
Le film regorge de gadgets à la James Bond, de très belles scènes dans le casino. Le personnage de l’assistante blonde d’Al Pacino est assez génial, à la fois cynique, froide et ambitieuse. La BO aussi est bien trouvée et rythme parfaitement l’action. Un très bon film, bien plus réussi que le précédent, et qui ne dément le succès du premier opus. Avec en prime une scène d’anthologie dans laquelle on découvre que Danny Ocean (George Clooney) regarde le talk-show d’Oprah Winfrey et que ça l’émeut aux larmes. Le dialogue avec Brad Pitt vaut le coup : “T’as les yeux rouges” “C’est rien, j’ai mordu dans un piment” “Pourquoi y’a Oprah à la télé ?” “C’est rien, j’étais en train de lire le journal.” “Avec le volume à fond ??”