Sans que je m’en rende compte, il s’est déjà écoulé cinq jours depuis ma dernière publication. Moi qui pensais être plus sporadique mais tout de même présente, c’est dire si j’ai été dépassée par la situation.
Assurer la continuité pédagogique. Empêcher le Paprika de faire des conneries. Gérer l’entretien de la maison (je n’ai jamais fait autant de vaisselle de ma vie, j’en ai maaaaarre). Préparer les repas. Penser aux courses avec 8 jours d’avance – râler quand on ne trouve pas ce qu’on veut au supermarché dévalisé. Lire (j’ai téléchargé une intégrale Harlequin Azur – les vrais savent). Travailler (pendant la sieste et après le coucher des enfants). Encadrer les activités manuelles (Mademoiselle est quasi autonome, son frère c’est une autre histoire – bien plus salissante). Bloguer.
Attention, je ne dis pas que je suis seule à tout faire, l’Anglais est présent et joue son rôle.
Après une semaine de flou total, une autre de tâtonnements, nous avons trouvé un genre de routine. Mais au bout du compte, il n’y a pas assez de temps, et certainement pas assez d’espace mental, pour tout faire. J’aimerais pouvoir me concentrer sur des choses plus futiles, plus essentielles à ma vie intérieure, mais pour l’instant je dois assumer un certain nombre de choix dont la prégnance est plus forte.
J’avoue que je ne suis pas certaine que cela me plaise, mais je ne vais pas non plus sauter du train en marche.