Avatar

Je suis de retour ! Allez, une petite chronique cinéma pour bien démarrer l’année. Samedi soir, l’Anglais et moi sommes (enfin) allés voir le dernier opus de James Cameron, Avatar. J’étais un peu réticente, d’abord à cause de la longueur du film (2h40 quand même), et aussi à cause des multiples avis divergents qui n’arrêtaient pas de pleuvoir autour de moi.

2154. A la mort de son frère jumeau, Jake est sollicité pour le remplacer au sein du programme Avatar, qui se déroule sur la lointaine Pandora. En effet, cette planète recèle les plus gros gisements conus de roche anti-gravité (semble-t-il), nécessaire à l’exploration spatiale. Il doit se glisser dans la peau de son avatar, sorte de marionnette de chair à l’image des indigènes qui peuplent Pandora, et ce au moyen d’une liaison neuronale (j’ai pas tout suivi, hein). Surprise : là où tous les chercheurs ont échoué depuis cinq ans, Jake va réussir à être intégré par la population, de par son statut de guerrier, et recevoir l’initiation. Bien entendu, c’est une jeune femme qui sera chargée de lui apprendre sa langue et ses coutumes, et au charme de laquelle il ne tardera pas à succomber. Et alors que la guerre gronde entre les deux populations installées sur Pandora, Jake devra faire un choix…

Le scénario est un peu plus complexe, mais à peine. L’avantage, c’est qu’il n’est pas difficile de suivre l’histoire. D’autant qu’en réalité ce n’est pas le point le plus important du film. La véritable claque est au niveau des effets spéciaux : qu’il s’agisse de la création des  personnages, de l’animation, des décors, des effets de lumière (superbes)… tout est remarquable, et transporte le spectateur dans l’univers étrange et coloré de Pandora. On s’y croirait, tant tout paraît naturel, fluide, parfaitement enchaîné (à l’exception peut-être d’une ou deux scènes de groupes). La musique est belle et porte le film, les personnages sont attachants même s’ils correspondent tous plus ou moins à un archétype. Mais le but de Cameron est atteint : on en vient à se demander, tout comme les personnages, lequel des deux mondes est réel, où peut bien résider la vérité.

Il ne faut donc pas envisager Avatar comme un grand film portant une réflexion et un message (certes, il y a un message écologique et une sacrée identification avec la conquête de l’Amérique), mais plutôt comme une sorte de révolution de l’image, une nouvelle manière d’envisager le cinéma. Tout comme Titanic était un grand film en costumes avec un scénario évident, Avatar nous propose une nouvelle forme de super production (et sans Leonardo di Caprio, qui plus est).

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