Pâtisserie

Attention ! Cet article parle de pâtisserie, mais pas de notre pâtisserie traditionnelle à base de crème, de beurre et de calories. Je pourrais disserter des heures dessus, mais là n’est pas le sujet.
Hier, en effet, on m’a apporté des gâteaux japonais et je ne peux pas resister au plaisir de vous faire découvrir cet aspect méconnu de la gastronomie nippone. D’abord, il faut savoir que la pâtisserie traditionnelle se fonde sur trois ingrédients de base : la pâte de riz, la pâte de haricots (rouges ou blancs) sucrée et la gelée d’agar-agar (une algue). Ensuite, si c’est souvent très joli à regarder – car sensé à l’origine accompagner la cérémonie du thé – le goût est… dépaysant : très sucré ou quasiment pas, avec des textures plus ou moins surprenantes.
Au menu d’hier : le daifuku et le dorayaki. Le Daifuku est un dôme de pâte de riz légèrement farinée et fourrée à la pâte de haricots rouges sucrée. Le problème majeur quand on le mange, c’est de ne pas se mettre de la farine partout – peine perdue, j’ai déjà essayé.

Ici nous pouvons voir un daifuku présenté pour la cérémonie du thé. Le bâtonnet à droite sert de fourchette à dessert : essayez une fois, c’est très drôle, surtout quand on sait que la pâte de riz, c’est très élastique…

Il existe plein de variantes amusantes autour du daifuku, qui est considéré comme un basique de la pâtisserie japonaise. On peut le fourrer avec des fruits – fraise, kiwi… – en fonction de la saison. On peut également en faire un dessert glacé, en remplaçant la pâte de haricots par de la glace à la vanille – cela s’appelle alors un “yukimi daifuku” soit littéralement un “daifuku quand on regarde la lune”. Personne n’est parfait.

Quant au dorayaki, c’est un dessert beaucoup moins “raffiné” même s’il est tout aussi populaire que le daifuku. Imaginez deux crêpes – ou plutôt deux pancakes – collées l’une à l’autre et dont l’intérieur est fourré de pâte de haricots rouges. Il se mange chaud ou froid selon l’humeur et la saison.

Et maintenant, je vous entends d’ici, entre deux grimaces de dégoût : mais on peut vraiment trouver des machins pareils en France ? Légalement ? Et bien oui ! Il existe deux pâtisseries traditionnelles à Paris, mais elles vendent des gâteaux destinés à la cérémonie du thé ou plus élaborés – j’en reparlerai à l’occasion. Néanmoins, on peut trouver des daifuku et des dorayaki dans les épiceries japonaises, en particulier dans le quartier de l’Opéra Garnier. Voici les adresses :
Juji-ya 46 rue Sainte-Anne, Paris 2
Kioko 46 rue des Petits Champs, Paris 2

1 thought on “Pâtisserie”

  1. Une seule chose à dire:

    A quand le prochain tour chez Toraya…?
    La simple lecture de ce billet là m’a donné une faim de tanuki (je n’aime pas les loups.)…Et en plus, elle nous met des photos, la vicieuse! Le pouvoir des mots…Ou de la tatamisation?
    En tout cas, ce Daifuku m’a rappelée à de délicieux souvenirs d’après-partiels…

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.