Deathproof

Lundi, je suis allée voir le dernier Tarantino avec tout un gros tas de chouettes copains. Rafu qui avait déjà vu la chose avait insisté pour nous y accompagner, tant il a apprécié. Et il y a de quoi : l’histoire, comme dans la plupart des Tarantino, est assez simpliste et totalement surréaliste – un malade tue ses victimes dans des accidents de la route trèèès gore – mais l’action, les acteurs, les dialogues… tout est remarquable. Comme dans tous ses films, Tarantino se permet des auto-références et de nombreuses références à sa propre culture cinématographique.
Le film est scindé en deux : d’abord un premier crime et toute la préparation de l’ambiance – Kurt Russel est assez flippant en psychopathe de la bagnole – et ensuite l’histoire de quatre filles qui vont se venger d’une tentative d’assassinat par ce même psychopathe. Cette partie est proprement jouissive, en particulier quand l’acteur se fait tabasser par les filles à tour de rôle.
Le film vaut aussi pour la manière dont il est filmé : une image volontairement “salie”, qui saute parfois ou qui passe de la couleur au noir et blanc, le tout pour rappeler les films américains des années 70.
N.B. ; Deathproof est sorti aux Etats-Unis en même temps qu’un film de Robert Rodriguez, Planet Terror, afin de rappeler les séances de cinéma du samedi aux USA où on avait l’habitude de projeter deux films (deux nanards dirons-nous).

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.