Mercredi soir, aucune envie de réfléchir et plutôt envie de se détendre, nous sommes donc allés au cinéma voir Disco, le dernier opus de Fabien Onteniente – connu pour Jet-Set et People, entre autres.
Didier Graindorge, alias Didier Travolta, a connu son heure de gloire dans les années 1970 lorsqu’il était meneur d’un groupe de danseurs de disco, les Bee Kings, avec lequel il écumait les concours de danse de la région du Havre. Aujourd’hui, au chômage, il doit absolument trouver un moyen d’emmener son fils en vacances sinon il ne le verra pas. C’est alors que Jean-François Jackson lui donne un coup de pouce : celui-ci vient de racheter la discothèque Gin Fizz et veut relancer les concours de danse disco. Le premier prix en est un voyage en Australie, ce qui pousse Didier à reformer son groupe et à solliciter l’aide d’une professeur de danse… classique.
Le film est sympathique, une jolie comédie pleine de bons sentiments, qui présente tout de même un casting redoutable : outre Frank Dubosc dans le rôle principal, on note la présence de Samuel Le Bihan en docker syndicaliste et danseur disco, Emmanuelle Béart (qui devrait faire un procès à son chirurgien esthétique), François-Xavier Demaison en archétype du riche désagréable, Gérard Depardieu en directeur de boîte de nuit (et en chemise léopard)… Certaines scènes sont franchement drôles, les chorégraphies endiablées et la bande-son agréable pour peu que l’on apprécie l’époque. Malheureusement, cela ne fait pas oublier certaines longueurs dans le scénario et quelques gros clichés : les riches sont mesquins, ne manquent pas une occasion de se moquer des pauvres gens ; si l’on accepte les différences, tout le monde peut s’apprécier…
Un bon divertissement, mais sans doute pas la comédie de l’année.