Toujours dans la catégorie des biopics, très à la mode en ce moment – après Coluche et avant W – nous sommes allés voir le dernier film de Thomas Langman.
Adapatée de l’autobiographie publiée par Jacques Mesrine lui-même, l’histoire nous raconte le parcours du truand avant qu’il ne devienne l’ennemi public numéro 1, de son retour de la guerre d’Algérie à son escapade criminelle au Canada.
Ce qui est surprenant, c’est de constater que le film ressemble à n’importe quel film de gangsters : des voitures, des filles, des explosions, de l’argent… sauf que rien n’est fictif. Sans chercher à faire l’apologie d’un personnage qui s’était construit une image médiatique, le réalisateur nous montre un homme ultra violent, profondément marqué par la guerre d’Algérie, voulant mener la grande vie et grand amateur de femmes. On découvre aussi les liens plus ou moins avoués qu’il a entretenus avec l’OAS, son absence totale de remords quand il s’agit de tuer quelqu’un.
Les acteurs sont bons – notamment Gérard Depardieu dont on aurait pu désespérer – la mise en scène est dynamique. Mention spéciale à la séquence d’ouverture du film, qui permet la transition avec la deuxième partie de l’histoire de Jacques Mesrine. En effet, la suite est prévue sous le titre L’ennemi public n°1 en décembre.
Il y avait une très bonne émission de 2000 ans d’histoire sur le sujet! Super intéressante!