Mesrine : l’ennemi public n°1

Suite et fin de la vie de Jacques Mesrine incarné par Vincent Cassel. Alors que le premier volet s’était achevé sur le retour du gangster en France après son coup d’éclat au Canada, cette partie-là nous présente les six dernières années de sa vie.
1973. Après plusieurs casses et fusillades, Mesrine est arrêté et détenu en QHS (quartier de haute sécurité) à la prison de la Santé. Il parviendra néanmoins à s’en évader de façon spectaculaire, avant de commettre d’autres braquages de plus en plus audacieux.

Ce deuxième opus s’attache à montrer la manière dont Jacques Mesrine s’est employé à forger sa propre légende : son obsession pour les gros titres dans les journaux, son égo surdimensionné, mais aussi ses prises de position “anti-système”… On suit la rédaction du livre qui a inspiré le film sorti en octobre, les interviews clandestines… Mais le film revient aussi sur les aspects beaucoup plus sombres de Mesrine : sa violence – et notamment le passage à tabac d’un journaliste de Minute – ses accointances avec l’extrême gauche révolutionnaire. A mille lieux de l’image de Robin des bois moderne qu’il voulait se donner.

L’interprétation est juste et colle à l’image que l’on a de ce personnage. Malheureusement, peut-être à cause de la personnalité du truand ou d’un parti pris du réalisateur, Cassel “écrase” les autres acteurs, à l’exception peut-être de l’interprète de Robert Broussard, le commissaire qui arrêta Mesrine et le traqua après son évasion.

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