Avant d’aller voir Harvey Milk, l’Anglais et moi avions choisi un film plus “reposant” pour les neurones : les trois royaumes, dernier opus de John Woo.
Chine ancienne. Le tout-puissant premier ministre de l’empire chinois force l’empereur à déclarer la guerre au Sud, afin d’assouvir sa soif de conquête. Le seigneur attaqué sent qu’il ne pourra résister longtemps, quand son stratège lui propose un plan : faire alliance avec son voisin pour parvenir à un équilibre “à trois pieds”. Il s’ensuit alors une guerre faite d’escarmouches et de ruses, avant la grande bataille…
Dit comme cela, on dirait un énième film d’action hong-kongais. Oui et non, car c’est du John Woo quand même. L’argument d’origine est historique, même si les personnages et les faits ont été “librement adaptés”. Malgré les nombreuses scènes de combat, le réalisateur parvient à insérer des moments de calme, qui sont autant de “repos” pour les héros du film. Comme le dirait l’Anglais, il faut quand même avoir une certaine esthétique asiatique pour apprécier cet aspect du film.
Le casting est impressionnant, avec entre autres Tony Leung et Takeshi Kaneshiro (on notera aussi la participation de Shidô Nakamura dans un film entièrement tourné en chinois). J’avoue ne pas être assez calée en culture chinoise pour dire quels sont les autres acteurs connus…
Un très bon divertissement, en tout cas.