Ca alors, un post ! Un mois de silence, record battu. En même temps, j’ai fait de mon mieux, mais le retour des fêtes a été difficile – en exclusivité pour vous, j’ai testé le rôle de garde-malade le soir du 31 décembre – et janvier ne nous a pas vraiment épargné. Mais je suis de retour ! Avec un semblant de vie sociale, qui plus est.
Vendredi dernier, sous prétexte de voir Lou² et C.euh, je les accompagnées à l’exposition “Antiquité rêvée – Innovations et résistances au XVIIIème siècle”. Bon, en gros, c’est une exposition qui retrace l’évolution de l’art français vers le néo-classicisme, période qui finira en apothéose sous Napoléon.
Soyons francs, le néo-classicisme, ça m’a toujours emm***ée : à mes yeux, on reprend des sujets antiques (parce qu’on n’a plus d’idée) et on les adapte vaguement au goût du jour. S’ensuit une mode assez désespérante, où Madame de Staël finit par s’habiller à l’antique et à déclamer des vers avec sa lyre dans les salons. Je caricature à peine.
Heureusement, C.euh a fait sa thèse d’histoire de l’art sur cette période. Au moins, vais-je apprendre des choses. Oui, mais en fait, personne n’était vraiment d’humeur sérieuse, on a surtout passé l’expo à dire des bêtises (enfin, j’ai quand même appris des trucs sur la technique picturale de Boucher, hein, j’vous rassure, et j’ai même sorti une comparaison hyper intelligente sur Francis Blake). Et puis, C.euh m’a confessé qu’il fallait prendre cette période au deuxième degré sous peine de mourir d’ennui.
Nous avons quand même pu admirer des peintures de ruines (un des sujets que je préfère dans l’art du XVIIIème siècle, avec Boucher et Fragonard), des sujets tirés de Plutarque, Homère et les autres (à la recherche du prénom le plus crétin de l’expo) et un tableau proprement hallucinant, La marchande à la toilette, dite La marchande d’amours de Joseph Vien. On y voit une jeune femme proposer des amours ailés et joufflus entassés dans un panier. J’avoue que ce tableau nous a laissées songeuses et joyeuses pour le reste de la soirée.
Voilà, une fois n’est pas coutume, je ne fais pas de compte-rendu savant, juste une rapide présentation. Bon, allez, promis, au printemps j’irai voir Cranach au Sénat, ce sera sans doute plus efficace.
Euh, pourquoi y’a pas de commentaires sur cette dame qui visiblement souffre d’avoir un poids sur l’estomac car elle a trop mangé ?
Fiou! C’est déjà admirable que tu rendes du compte!
Par contre, en histoire de l’art j’ai pas poussé plus loin que le DEA. Je me sens d’humeur honnête ce matin :$
Aussi, si la lecture d’un truc drôle et intelligent à ce sujet là vous tente, y’a ce merveilleux livre qui fera passer la tarte à la crème option pouf pouf : http://www.amazon.fr/Latelier-david-emulation-revolution-Crow/dp/2070743306/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1298279740&sr=8-1