Wall Street, 2005. Profitant de l’aveuglement généralisé des grosses banques, des médias et du gouvernement, quatre outsiders anticipent l’explosion de la bulle financière et mettent au point le casse du siècle ! Michael Burry, Steve Eisman, Greg Lippmann et Ben Hockett : des personnages visionnaires et hors du commun qui vont parier contre les banques… et tenter de rafler la mise.
Après le soufflé retombé Starwars et la déception Spectre, Monsieur et moi avions encore une soirée libre, que nous avons décidé de passer au cinéma. Notre choix s’est porté sur ce film dont nous ne savions pas grand-chose, mais au casting alléchant. Grand bien nous en a pris.
L’histoire est vraie : quelques années avant la crise des subprimes, quelques analystes ont découvert que celle-ci était imminente et ont décidé de parier contre (on appelle ça un “short”, d’où le titre). A mesure qu’ils avancent, chacun de leur côté ou regroupés, ils s’aperçoivent que le marché est encore plus pourri qu’ils ne le soupçonnaient. Néanmoins, rien ne dit qu’ils toucheront leurs gains…
Tout, dans ce film, m’a plu. Le fond, adapté du livre éponyme, est extrêmement intéressant et rendu accessible par des apartés. La forme est nerveuse, presque comme un film d’action ou un thriller, mais se permet des “interludes” explicatifs avec des stars qui n’ont rien à voir avec l’histoire, des apartés des personnages qui parlent face caméra, et une narration à la première personne en filigrane. Franchement, courez-y, même si, comme moi, vous ne comprenez rien à la finance, vous sortirez en ayant enfin pigé un truc à la crise des subprimes.
Un sacré casting en effet ! (avec un préférence pour Christian Bale pour ma part)
Steve Carell est également très bien, et très touchant dans le rôle de Mark Baum.