Ce fut une semaine particulièrement productive en cuisine. Je ne sais pas si c’est de l’enthousiasme ou de l’inconscience, mais j’ai sorti mes livres et fait chauffer mes casseroles ! Je me suis même posé des défis plus ou moins idiots…
Dimanche soir, pour finir mes bananes trop mûres, j’ai préparé des bananes de Sainte-Lucie, recette tirée du 180°C n°2, dont je ne chanterai sans doute jamais assez les louanges. J’avais déjà testé la recette, mais apparemment sans trop de succès, vu que Monsieur ne s’en souvenait pas. C’est une version simple et rapide de bananes rôties à la poêle avec des épices. Je n’avais pas de jus d’orange, j’ai donc utilisé du pamplemousse à la place, mais quand même trouvé ça un peu trop sucré à mon goût (l’Anglais, pas du tout). La prochaine fois, je mettrai moins de sucre, même s’il n’y en a déjà pas beaucoup.
Lundi soir, pour regarder la fin de la série Trapped, j’ai eu l’idée saugrenue de préparer un repas islandais. Comment donc ? Grâce au livre de cuisine Into the North offert par Ioionette et SonMari à leur retour de voyage de noces. C’est un très bel ouvrage, avec de magnifiques photos, des explications sur les traditions culinaires islandaises… je recommande vivement si le pays vous intéresse (après, ne soyez pas choqués de voir des recettes de baleine, macareux et cheval…).
J’ai donc choisi de préparer des croquettes de poisson avec des pommes de terre, c’était un délice. Comme dessert, j’ai fait des petits pains sucrés fourrés à la confiture (rose, pour nous) et à la chantilly (je n’avais pas envie de me casser la tête à faire une crème fouettée maison, je l’avoue), surmontés de chocolat fondu. Ils étaient très bons, tirant plus sur le pain que sur le chou contrairement à ce que je pensais, et se sont conservés plusieurs jours sous un torchon (même si vendredi matin, ils étaient un peu rassis).
Jeudi soir, j’ai décidé de me retrousser les manches pour tester une recette du livre La cuisine japonaise d’Emi Kazuko : les croquettes de tofu. Malheureusement, j’ai dû me planter quelque part car ma pâte avait une consistance trop liquide et, plutôt que des boulettes, je me suis retrouvée avec un genre d’abura-age. C’était quand même très bon, surtout avec la sauce acide, et le riz a aidé à absorber l’excédent de gras, mais il faudra que je réessaie.
Vendredi soir, pour remercier Leen (qui est végétarienne) d’avoir remplacé au pied levé la baby-sitter, j’ai ressorti une recette éprouvée : la tourte aux petits pois. Il s’agit d’une recette de la Renaissance italienne, tirée une fois de plus du roman Natures mortes au Vatican de Michèle Barrière. Vu que ce n’est pas encore trop la saison des petits pois, je les ai achetés surgelés, ce qui m’a épargné le temps d’écossage. Aucune nouveauté, c’est une recette que je fais très souvent, et c’est fort bon (et nourrissant). Bon, j’ai oublié de prendre une photo, alors il faudra vous contenter d’imaginer.
Pour l’instant, en revanche, j’avoue ne rien avoir prévu pour la semaine prochaine. Advienne que pourra !
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