J’ai prolongé une semaine ce challenge pour le plaisir mais, au final, j’ai peu cuisiné. En réalité, je voulais à toute force inclure le plat préparé pour la visite de Florine, mais je n’ai pas franchement eu le temps de faire autre chose. Non que je n’aie pas cuisiné – pensez-vous – mais simplement pas grand-chose de nouveau (à force de renouveler mon stock de recettes, certaines se sont invitées aux menus de tous les jours).
Mercredi soir, donc, nous recevions Florine (qui dessine entre autres des BD sur sa vie quotidienne, des tatouages et des illustrations satiriques), pour un dîner d’anniversaire très en retard. J’avais repéré dans le 180°C n°3 (vous allez me prendre pour une monomaniaque) une recette d’agneau à l’ail nouveau confit avec des aubergines. Je n’avais pas de souris d’agneau mais un gigot au congélateur que j’ai découpé en plusieurs morceaux, et ça a parfaitement fonctionné.
Je me vante peut-être mais c’était un délice, réalisé sans trop de difficulté, en plus. Le plus long, c’est la cuisson, le plus compliqué c’est de laisser les gousses d’ail confire dans l’huile sans que ça brûle.
Jeudi soir, pendant que Monsieur était à l’anniversaire du Mari de Ioionette, je me suis préparé des nouilles sautées aux épinards et à la pâte de sésame. La recette est tirée du livre Le tofu, dix façons de le préparer que j’ai acheté au Salon du Livre Paris, et qui m’a été dédicacé par l’auteur, fort sympathique. A l’origine, il fallait mettre des pois gourmands mais, outre que je trouve que c’est encore un peu tôt en saison, je sais que l’accord épinards/sésame fonctionne très bien.
Ce n’était pas photogénique pour un sou, mais délicieux et copieux. Je referai certainement cette recette, peut-être avec d’autres légumes, et je testerai une ou deux autres du livre qui me font de l’œil.
En tout cas, je suis ravie de ce challenge, et je remercie sincèrement Sunalee de l’avoir initié. A la maison, nous avons pris beaucoup de plaisir à compulser nos livres, élaborer des menus ou réfléchir à des recettes. Ce challenge m’a poussée à sortir de ma zone de confort, notamment avec la réalisation de petits pains (une grande première), de biscuits ou de plats un peu plus élaborés qu’à l’ordinaire. Vu comme la bouffe compte dans ma vie, je me suis vraiment éclatée. Cela m’a aussi permis de mieux cerner mes manques et mes besoins en matière d’équipement et de savoir-faire (j’y reviendrai).
Du coup, je suis plus que volontaire pour reprendre ce défi sous une autre forme. Et puis, sans photo de cuisine, mon fil Instagram serait drôlement vide.