Winter cookbook challenge #15 et bilan

J’ai prolongé une semaine ce challenge pour le plaisir mais, au final, j’ai peu cuisiné. En réalité, je voulais à toute force inclure le plat préparé pour la visite de Florine, mais je n’ai pas franchement eu le temps de faire autre chose. Non que je n’aie pas cuisiné – pensez-vous – mais simplement pas grand-chose de nouveau (à force de renouveler mon stock de recettes, certaines se sont invitées aux menus de tous les jours).

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Mercredi soir, donc, nous recevions Florine (qui dessine entre autres des BD sur sa vie quotidienne, des tatouages et des illustrations satiriques), pour un dîner d’anniversaire très en retard. J’avais repéré dans le 180°C n°3 (vous allez me prendre pour une monomaniaque) une recette d’agneau à l’ail nouveau confit avec des aubergines. Je n’avais pas de souris d’agneau mais un gigot au congélateur que j’ai découpé en plusieurs morceaux, et ça a parfaitement fonctionné.
Je me vante peut-être mais c’était un délice, réalisé sans trop de difficulté, en plus. Le plus long, c’est la cuisson, le plus compliqué c’est de laisser les gousses d’ail confire dans l’huile sans que ça brûle.

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Jeudi soir, pendant que Monsieur était à l’anniversaire du Mari de Ioionette, je me suis préparé des nouilles sautées aux épinards et à la pâte de sésame. La recette est tirée du livre Le tofu, dix façons de le préparer que j’ai acheté au Salon du Livre Paris, et qui m’a été dédicacé par l’auteur, fort sympathique. A l’origine, il fallait mettre des pois gourmands mais, outre que je trouve que c’est encore un peu tôt en saison, je sais que l’accord épinards/sésame fonctionne très bien.
Ce n’était pas photogénique pour un sou, mais délicieux et copieux. Je referai certainement cette recette, peut-être avec d’autres légumes, et je testerai une ou deux autres du livre qui me font de l’œil.

En tout cas, je suis ravie de ce challenge, et je remercie sincèrement Sunalee de l’avoir initié. A la maison, nous avons pris beaucoup de plaisir à compulser nos livres, élaborer des menus ou réfléchir à des recettes. Ce challenge m’a poussée à sortir de ma zone de confort, notamment avec la réalisation de petits pains (une grande première), de biscuits ou de plats un peu plus élaborés qu’à l’ordinaire. Vu comme la bouffe compte dans ma vie, je me suis vraiment éclatée. Cela m’a aussi permis de mieux cerner mes manques et mes besoins en matière d’équipement et de savoir-faire (j’y reviendrai).
Du coup, je suis plus que volontaire pour reprendre ce défi sous une autre forme. Et puis, sans photo de cuisine, mon fil Instagram serait drôlement vide.

Winter cookbook challenge #14

Comme prévu, cette semaine ne fut pas très active : sorties presque tous les soirs, Crevette malade, fatigue persistante… Heureusement que nous avons eu un repas de famille dimanche dernier pour justifier cet article !

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Dimanche midi, donc, nous étions 6 à table. Enfin, plutôt 5,5, d’autant que mademoiselle n’a finalement pas mangé, sans doute déjà un peu malade, et certainement calée par les croquettes de lentilles et riz à l’arménienne de l’apéritif (non, c’est pas moi qui l’ai fait, mais si quelqu’un connaît la recette…). Après m’être beaucoup cassé la tête pour savoir que servir, j’ai fini par préparé un Irish stew*, soit le pot-au-feu à l’irlandaise à base d’agneau, dont j’avais déjà testé la recette, puisée dans God save the cook, l’an dernier. Grande réussite, c’était très bon et super facile à faire.

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Dimanche soir, pour faire plus léger, et vu que j’avais acheté une botte de carottes nouvelles au marché, j’ai préparé une soupe de fanes de carottes, d’après une recette trouvée sur Marmiton. C’était très bon, mais j’aurais dû me contenter de faire cuire les parties “chevelues”, parce que la base des fanes est bourrée de fil et que ça a fait des noeuds autour des pales de mon mixer. Oh, et j’en ai retrouvé un peu au fond de mon bol mardi midi. Mais c’était une grande première pour moi et c’était vraiment bon.

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Jeudi, en prévision du Salon du Livre Paris, j’ai préparé des cookies décadents, selon la recette envoyée par Gasparde à l’occasion du swap gourmand il y a… trois ans (si, j’ai compté). Je n’utilise pas de beurre salé mais du beurre doux et, cette fois-ci, je n’avais plus de noisettes, mais ça reste un grand classique de la maison, que j’adore. C’était la première fois que Mademoiselle en mangeait et, visiblement, c’était un succès.

Old hickory
Old hickory

Toute la semaine, Monsieur nous a remonté le moral à coup de cocktails. Dans l’inépuisable Bitters de Brad Thomas Parsons, il a déniché un Old hickory cocktail (le hickory est le bois de chêne, mais c’est aussi le nom du golf qui se pratique avec des accessoires antérieurs à la première guerre mondiale) : dry vermouth, sweet vermouth, orange bitter, bitter Peychaud. C’était très bon. Pour lui, il a préparé un Pegu club cocktail (dry gin, curaçao à l’orange, jus de citron vert, Angostura, bitter d’orange).
Hier soir, il a tenté deux recettes tirées du Lexiguide des cocktails, un Claridge (vermouth dry, gin, brandy d’abricot et orange bitter) et un Gin Alexander (gin, crème de cacao, crème fraîche – un peu trop riche pour moi : j’avais l’impression de boire de la glace au chocolat alcoolisée).

Du coup, vu la semaine en demi-teinte, j’ai décidé de prolonger le challenge la semaine prochaine. Il faut aussi que je trouve un nom pour poursuivre au-delà de l’hiver.

*En fait, la décision de faire de l’Irish stew vient d’une blague entre Monsieur et moi : la Crevette nous saoule avec un de ses CD de chansons pour enfants qui parlent des animaux de la ferme. Cette semaine-là, nous avions la chanson “Ils sont tout blancs, tout frisés, les moutons, les moutons” en boucle dans la tête, et on a eu envie de se “venger”.

Winter cookbook challenge #13

Cette semaine fut moins active en cuisine que les précédentes, la faute à un manque d’inspiration et, sans doute, à un peu (trop) de fatigue. J’ai même oublié de photographier mon premier plat !

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Dimanche midi, j’ai préparé des rösti (galettes de pomme de terre râpée ou hashbrown) d’après le livre Recettes de filles édité par Marabout (et offert par ma sœur il y a fort longtemps). Si c’était beaucoup moins photogénique que prévu, c’était quand même très bon.
Le soir, ce fut au tour de Monsieur de se retrousser les manches et de sortir le morceau de bravoure de la semaine : un Kaddath spécial – risotto à l’encre de seiche, calamars sautés et émulsion au Noilly-Prat – plat Cthullu tiré du Gastronogeek, que l’on ne présente plus. J’avais très peur du résultat car je n’aime ni les goûts très iodés, ni les crustacés. Et pourtant, c’était délicieux : le riz, préparé au bouillon de volaille, est légèrement parfumé, et l’émulsion accompagne à merveille les calamars.

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Mercredi soir, plus grand-chose dans le frigo, mais des tomates fraîches qu’il ne fallait pas perdre. J’ai ressortir le Petit livre des pâtes n°2 et préparé des spaghetti à la tomate fraîche et aux aromates. C’était simple, délicieux et facile à faire.

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En guise de dessert, je voulais tester une recette qui me tient à cœur depuis longtemps : celle du castella (カステラ), ou gâteau de Castille, un gâteau occidental à la japonaise, généralement sucré au miel. J’ai trouvé la recette dans le livre 「おうちで和菓子屋さん」 (La pâtisserie japonaise à la maison), qui était la seconde que je testais. Le résultat n’était pas mal, mais ne correspondait ni à la photo ni même à l’idée que je me fais d’un castella ! Je continue de chercher, et si vous avez une bonne recette à me conseiller je suis preneuse…

La semaine prochaine risque d’être pauvre en recettes vu que je suis de sortie tous les soirs (et dimanche, je dormirai probablement).

Winter cookbook challenge #12

Voilà donc trois mois que nous avons débuté ce challenge, et je sens qu’il va beaucoup me manquer quand il s’achèvera. Il faudra que je trouve de quoi le remplacer. Cette semaine fut inspirée par deux choses : des envies de recettes marines et une grosse commande de pâtes Rummo qui est enfin arrivée à la maison alors que j’avais oublié son existence.

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Dimanche soir, sur proposition de Monsieur, j’ai réalisé des saint-jacques flambées au whisky, d’après le livre Le whisky, dix façons de le préparer paru aux éditions de l’épure. C’est d’ailleurs dans ce livre que j’avais trouvé la recette des escalopes de veau au whisky. Au moment de flamber, j’ai eu un peu la trouille car la flamme était assez conséquente et attisée par la hotte, mais tout est vite rentré de l’ordre, et nous nous sommes régalés. La recette proposait de servir avec des tagliatelles fraîches et, en effet, c’était une réussite.

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Lundi soir, l’Anglais m’avait demandé un cullen skink, une soupe écossaise à base de haddock et de pommes de terre, sur laquelle il lorgnait depuis un moment. La recette est tirée du livre God save the cook, une excellente (et plutôt simple) introduction à la cuisine des îles britanniques, où je pioche régulièrement des idées. C’était très bon et nourrissant.

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Mercredi, j’avais trop envie de goûter mes fameuses pâtes Rummo, mais j’ai découvert – ô rage, ô désespoir – que je ne possédais aucun livre de cuisine italienne. Si. Du coup, je me suis rabattue sur The Eagle cookbook, le livre de cuisine du premier “gastropub” londonien, The Eagle, où nous avons mangé à une ou deux reprises. Leur cuisine est très teintée d’inspirations méditerranéennes, notamment italiennes, espagnoles et portugaises. J’ai donc choisi de faire des orrechiette au beurre de sauge. Il aurait fallu retirer l’ail avant de mettre la sauce, mais je pensais n’avoir que l’ail surgelé en morceaux et je n’étais pas d’humeur à faire le tri. Il n’empêche que c’était très bon.

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Hier soir, plus grand-chose dans le frigo. J’aurais bien fait des pâtes, mais je voulais un semblant de recette pour ne pas avoir l’impression de “gâcher” (la contrainte insoupçonnée d’acheter un truc de marque). En fouillant dans le Petit livre des pâtes n°2 dont j’avais déjà parlé, j’ai trouvé une recette à base de poulet (il y avait aussi un reste de poulet rôti dans le frigo) et d’herbes aromatiques. C’était pas mal du tout, mais pas photogénique pour un sou.

Au programme la semaine prochaine… je n’ai qu’une recette de gâteau en tête, et rien d’autre pour le moment. Mais je suis certaine qu’on trouvera de quoi s’occuper en cuisine.

Winter cookbook challenge #11

Ce fut une semaine particulièrement productive en cuisine. Je ne sais pas si c’est de l’enthousiasme ou de l’inconscience, mais j’ai sorti mes livres et fait chauffer mes casseroles ! Je me suis même posé des défis plus ou moins idiots…

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Dimanche soir, pour finir mes bananes trop mûres, j’ai préparé des bananes de Sainte-Lucie, recette tirée du 180°C n°2, dont je ne chanterai sans doute jamais assez les louanges. J’avais déjà testé la recette, mais apparemment sans trop de succès, vu que Monsieur ne s’en souvenait pas. C’est une version simple et rapide de bananes rôties à la poêle avec des épices. Je n’avais pas de jus d’orange, j’ai donc utilisé du pamplemousse à la place, mais quand même trouvé ça un peu trop sucré à mon goût (l’Anglais, pas du tout). La prochaine fois, je mettrai moins de sucre, même s’il n’y en a déjà pas beaucoup.

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Lundi soir, pour regarder la fin de la série Trapped, j’ai eu l’idée saugrenue de préparer un repas islandais. Comment donc ? Grâce au livre de cuisine Into the North offert par Ioionette et SonMari à leur retour de voyage de noces. C’est un très bel ouvrage, avec de magnifiques photos, des explications sur les traditions culinaires islandaises… je recommande vivement si le pays vous intéresse (après, ne soyez pas choqués de voir des recettes de baleine, macareux et cheval…).

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J’ai donc choisi de préparer des croquettes de poisson avec des pommes de terre, c’était un délice. Comme dessert, j’ai fait des petits pains sucrés fourrés à la confiture (rose, pour nous) et à la chantilly (je n’avais pas envie de me casser la tête à faire une crème fouettée maison, je l’avoue), surmontés de chocolat fondu. Ils étaient très bons, tirant plus sur le pain que sur le chou contrairement à ce que je pensais, et se sont conservés plusieurs jours sous un torchon (même si vendredi matin, ils étaient un peu rassis).

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Jeudi soir, j’ai décidé de me retrousser les manches pour tester une recette du livre La cuisine japonaise d’Emi Kazuko : les croquettes de tofu. Malheureusement, j’ai dû me planter quelque part car ma pâte avait une consistance trop liquide et, plutôt que des boulettes, je me suis retrouvée avec un genre d’abura-age. C’était quand même très bon, surtout avec la sauce acide, et le riz a aidé à absorber l’excédent de gras, mais il faudra que je réessaie.

Vendredi soir, pour remercier Leen (qui est végétarienne) d’avoir remplacé au pied levé la baby-sitter, j’ai ressorti une recette éprouvée : la tourte aux petits pois. Il s’agit d’une recette de la Renaissance italienne, tirée une fois de plus du roman Natures mortes au Vatican de Michèle Barrière. Vu que ce n’est pas encore trop la saison des petits pois, je les ai achetés surgelés, ce qui m’a épargné le temps d’écossage. Aucune nouveauté, c’est une recette que je fais très souvent, et c’est fort bon (et nourrissant). Bon, j’ai oublié de prendre une photo, alors il faudra vous contenter d’imaginer.

Pour l’instant, en revanche, j’avoue ne rien avoir prévu pour la semaine prochaine. Advienne que pourra !

Winter cookbook challenge #10

Cette semaine, reprise des hostilités avec le retour de l’Anglais. Si celui-ci n’a pas composé de cocktails (nous sommes tous les deux aux antibiotiques), c’était tout de même plus plaisant de faire à manger pour deux (voire trois) que pour moi toute seule.

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Dimanche midi, j’avais envie d’un pot-au-feu mais je sais que Monsieur trouve ça généralement trop gras. Dans un vieux numéro de Régal (oui, encore – je précise que la nouvelle version est beaucoup moins bien) consacré à ce plat et ses variantes, j’ai trouvé une recette de Jean-François Piège : “Rumsteck comme un pot-au-feu minute”. Il n’y a rien de difficile : faire mariner la viande coupée en tranches fines dans de la sauce soja pendant 1h, éplucher et tailler très finement les légumes, puis préparer un bouillon, cuire les légumes, ajouter des pâtes alphabet (je n’avais que des étoiles, mais c’est pas grave, ça passe quand même). L’astuce consiste à dresser les légumes et la viande dans un bol chaud et à verser la soupe bouillante pour cuire la viande, un peu comme un phô.
Carton plein. Même la Crevette a trouvé ça bon et a mangé toute seule avec sa cuillère (en renversant du bouillon un peu partout mais c’est pas grave). On a adoré.

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Mercredi soir, pour convaincre Jade, notre baby-sitter, de venir (oui, moi j’achète la baby-sitter), je lui ai préparé une tourte aux endives/chicons – qui n’a pas franchement trouvé son public – et une tarte au chocolat. La recette de cette dernière vient du livre Dégustation (recettes inspirées de Twilight – don’t judge me) et j’en avais parlé sur ce blog il y a fort, fort longtemps.
Si la crème au chocolat est une vraie tuerie, je pense qu’il est temps que j’apprenne à faire la pâte sucrée car la mienne (pré-étalée) a failli déclencher un désastre : trou lors de la cuisson à blanc, bord qui s’effondre… Après, ça ne nous a pas empêchés de tout boulotter en 24h, un record du genre.

Avant cuisson...
Avant cuisson…

Vendredi matin, prise d’une grosse crise de procrastination et d’une violente envie de sucre (non, je ne vous cache rien, je pense que c’est la combo fatigue + angoisse), j’ai décidé de préparer les jam biscuits (biscuits à la confiture) du livre Tea at Fortnum offert par Lou² l’an dernier. En grosse snob, je suis très fan de Fortnum et de leurs biscuits, mais c’est le genre de truc qui m’effraie toujours un peu.

J’ai choisi cette recette parce que j’avais tous les ingrédients et tous les ustensiles (croyez-moi ou pas, je n’ai pas de rouleau à pâtisserie, c’est une honte). Tout s’est bien passé, et le résultat s’annonçait délicieux, sauf que… le temps de cuisson indiqué est une limite haute, à mon avis ! J’aurais mieux fait de ne laisser mes biscuits qu’une vingtaine de minutes au four au lieu des 30 indiquées, car ils nettement trop cuits. Pas mauvais mais pas transcendants non plus (alors que je les ai aromatisés à la gelée de pétales de rose !). Comme moi, Monsieur estime qu’ils seraient meilleurs s’ils étaient moins grillés. A retenter, donc.

...et après
…et après

En tout cas, j’adore ce challenge ! Vivement la semaine prochaine pour voir ce que j’aurai concocté.

Winter cookbook challenge #9

Étonnamment cette semaine, alors que je ne pensais pas être d’humeur à cuisiner (pour moi toute seule, c’est parfois dur de se motiver) et que j’étais malade, j’ai pas mal fait la cuisine et, surtout, j’ai testé des recettes nouvelles. Qu’il s’agisse de finir ce qui traînait dans mon frigo ou de nourrir ma soeur, j’ai puisé dans tout un tas d’ouvrages pour arriver à mes fins.

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Dimanche, la Crevette et moi sommes entre nous, et j’ai décidé de faire des crêpes. J’ai ressorti la recette éprouvée du livre Les petites recettes modèles (inspirées par l’oeuvre de la Comtesse de Ségur). Si la pâte en elle-même était bien, la réalisation fut compliquée : gérer un bout de chou et une poêle chaude n’est pas de tout repos, et ma poêle n’est plus en très bon état – pas assez en tout cas pour ce genre d’exercice. Résultat mitigé : j’ai mangé des crêpes pendant trois jours, mais mademoiselle m’a lancé un “c’est pas bon !” péremptoire. Faites des enfants.

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 Lundi soir, alors que je cherchais la liste d’ingrédients pour une autre recette, j’ai découvert par hasard la recette de “La soupe au pain de maman” de Christine Ferber dans un vieux numéro de Régal. Celle-ci, toute simple, propose de faire griller du pain dans une casserole avec de l’ail, puis d’ajouter du fond de veau / de volaille et de la crème. Je l’ai réalisée deux fois, la première avec du bouillon de volaille et une cuillère de fond de veau, la seconde avec uniquement du fond de veau et, si la seconde version était plus riche et onctueuse, j’ai préféré la première dont le goût m’a semblé plus subtil. Quoi qu’il en soit, c’est une façon hyper simple et délicieuse de finir le pain rassis.

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Mercredi, toujours terrassée par la crève, et sachant qu’il me restait un beau blanc de poulet dans le frigo, j’ai préparé un blanc-manger (la version originelle, donc, pas celle qu’on peut servir aujourd’hui sous forme de flanc), d’après la recette du Liber de coquina, un réceptaire du 14ème siècle, proposée dans le hors-série du magazine Histoire et images médiévales, sur le thème de la cuisine. Il s’agit d’un hachis de poulet et d’amandes, agrémenté de sucre (article à venir). C’était délicieux même si le goût peut légèrement surprendre.

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Enfin, hier soir, pour fêter la venue de ma sœur, j’ai préparé des petites crèmes au chocolat aromatisées à la vanille. C’est une recette de Régal, déjà réalisée à deux ou trois reprises, mais que je parfume d’habitude à la cannelle (ma sœur déteste la cannelle). C’était parfait comme dessert, après une assiette de mon désormais célèbre katsuo no tekone-zushi (dont j’ai déjà parlé ici).

Des découvertes, des réinterprétations, des surprises… C’était une semaine intéressante au plan culinaire, à voir si la suivante sera aussi productive !

Winter Cookbook Challenge #7 et #8

Je ne pensais pas avoir assez de choses la semaine dernière pour publier un billet, aussi ai-je décidé de réunir les deux dernières semaines pour cet article. Au final, j’ai réalisé trois “nouvelles” recettes (des recettes jamais effectuées pour ce challenge mais déjà testées), tandis que j’en ai repris d’autres (la fameuse tarte aux endives/chicons).
Monsieur, de son côté, avait déclaré un moratoire sur l’alcool, si bien que nous n’avons (quasiment) pas bu de cocktails.

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Dimanche 24, reprenant notre tradition du “Gastronogeek du dimanche soir”, l’Anglais et moi avons cuisiné en duo : lui les frites, moi le Biff Tannen burger, le tout issu du menu “Retour vers le futur” du livre Gastronogeek. C’était très bon (et un peu gras, aussi, mais c’est pas grave).

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Le lundi suivant, profitant de ce qu’il me restait des légumes racines de différentes recettes, j’ai préparé des légumes gratinés à la finnoise, une recette tirée du Viking cookbook acheté lors de notre séjour en Suède il y a quelques années. C’est bon et rapide, un grand classique hivernal.

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Enfin, dimanche dernier, j’ai préparé un “ragoût de racines de Dagobah” (pot-au-feu de légumes racines) tiré du Livre des potions Gastronogeek (qui ne propose donc pas que des cocktails !). C’était pas mal du tout, et une alternative végétarienne sympa au pot-au-feu normal, mais nous n’avons pas trouvé ça transcendant.
Hier soir, j’ai bien essayé de me préparer un “poulet à la crème de sésame”, d’après le livre Basic cooking – Cuisine asiatique entre amis (offert par un de mes cousins il y a des années), mais j’ai fait tellement de modifications qu’à mon avis le plat (pas du tout mauvais si on aime les saveurs asiatiques) n’est plus qualifié pour faire partie de ce challenge.

Monsieur, quant à lui, s’est préparé un Vieux Carré, tiré de l’inépuisable Bitters. Il s’agit d’un mélange rye, cognac, vermouth, Bénédictine, bitter Peychaud et Angostura.

La semaine qui arrive sera sans doute tout aussi pauvre car je suis célibataire jusqu’à dimanche prochain, et je me connais suffisamment pour savoir que je cuisinerai assez peu si c’est juste pour moi. Affaire à suivre.

Winter cookbook challenge #6

Ce fut une semaine moins productive que les précédentes : pas mal de fatigue, mais aussi des reprises de recettes déjà testées au début du mois (les udons à l’œuf, les bowl cakes au chocolat…). De son côté, l’Anglais a préparé moins de cocktails car nous avons pas mal bu de vin. Mais voici sans tarder le nouveau récapitulatif.

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Samedi soir, j’ai préparé une tourte d’endives, d’après une recette Renaissance publiée dans Natures mortes au Vatican de Michèle Barrière. C’était tellement bon que je n’ai pas eu le temps la photographier, on s’est jetés dessus comme des morts-de-faim (et on l’a finie alors qu’on était déjà bien calés). Elle est très simple à réaliser et, comme on fait bouillir les endives avant de les ajouter à l’appareil, n’est pas du tout amère.

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Mercredi soir, j’ai préparé un risotto de courge butternut, d’après une recette de Guillaume Long. En réalité, je l’avais déjà testée l’an dernier, et j’en gardais un très bon souvenir. En revanche, comme je n’aime pas le gorgonzola et pas trop les noix, je n’ai ajouté aucun de ces deux ingrédients, mais ai râpé une bonne dose de parmesan dans chaque assiette. Je ne dirai qu’un mot: miam ! En plus, c’était pour une fois assez liquide pour ressembler à un vrai risotto.

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Jeudi soir, j’avais prévu de longue date de faire un repas médiéval (ça m’arrive de temps à autre). Il y avait donc du cormary, soit un filet de porc mariné au vin rouge, à l’ail et à la coriandre, puis cuit en cocotte. Cette recette est tirée du Form of cury, réceptaire anglais du 14è siècle (édition de Josy Marty-Dufaut chez Heimdal).
La viande était accompagnée de porée verte ; le terme “porée” désigne de façon générale un hachis de légumes, la couleur est déterminée par les légumes qui le composent – ici du vert de blettes et une petite endive. On trouve des recettes un peu partout, je me suis inspirée de celle proposée dans le Viandier de Taillevent (édition de Josy Marty-Dufaut chez Heimdal).
Enfin, une tourte bourbonnaise – recette médiévale classique – en version sucrée, dont j’ai déniché la recette à la fin du roman Souper mortel aux étuves de Michèle Barrière. Normalement, celle-ci s’aromatise avec le jus et le zeste d’une orange ou d’un citron. Néanmoins, comme je n’aime pas l’association agrume/sucre, j’ai choisi d’ajouter quatre cuillères à soupe d’eau de rose à mon appareil. Après tout, il s’agit d’une saveur très prisée au Moyen-âge. Au moment de la décorer, j’ai utilisé des bourgeons séchés, et me suis rappelé que j’avais aussi des pétales cristallisés dans un coin de mon placard : carton plein ! C’était très beau et bon (un peu sucré chaud, plus agréable froid, de mon point de vue).

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Monsieur, quant à lui, a préparé deux cocktails tirés du Livre des potions Gastronogeek samedi soir, lors de notre soirée hommage à Alan Rickman. Un pan galactic gargle blaster inspiré de H2G2 (chartreuse, génépi, anisette, Get 27, eau gazeuse) et une chance liquide (champagne, gin, liqueur d’orange, sirop de sucre) tout droit venue du laboratoire du professeur Rogue.

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Dimanche soir, pour accompagner le shooting de ma tenue en P, j’ai eu droit à un cocktail de la Prohibition trouvé dans l’ouvrage Bitters de Brad Thomas Parsons : le Champagne, composé de champagne (ça alors), angostura, sucre et zeste de citron. C’était très bon (et traître).