Puisque j’en ai parlé un peu, et que je vais beaucoup utiliser ces surnoms pendant encore pas mal d’années (jusqu’à ce que l’un d’entre eux me dise que c’est trop la honte, sans doute), je me dis que je vous dois quelques explications sur l’origine des pseudonymes dont j’ai affublé mes enfants.
Pour la Crevette, c’est très simple. Au début de ma grossesse (genre un mois et quelques), je me suis sentie mal en allant au bureau et j’en parlais avec l’Anglais par sms. A un moment donné, il insiste, flippé (je l’ai surnommé “papa-rano” à l’époque), et je réponds : “La Crevette et moi allons bien”. C’est resté. Notez que je ne savais pas encore qu’il s’agissait d’une fille.
Pour le Paprika, nous avions annoncé la nouvelle très tôt à notre famille proche (nous avons eu des soucis en tout début de grossesse), mais nous avons attendu le délai habituel pour en faire part à nos amis. Or ce délai s’est concrétisé lors de notre week-end à Budapest pour le bal Sissi organisé par notre association de danse (j’ai eu de la chance : à 15 jours près, je n’entrais plus dans ma robe).
J’avais déjà un peu de ventre et, au petit déjeuner, alors que la nouvelle se répandait progressivement, plusieurs personnes de l’association m’ont taquinée en disant que, quand même, ça se voyait. A quoi j’ai répondu que j’avais mangé trop de paprika, qui est le légume national hongrois, que l’on peut entre autres consommer le matin (ce qui était mon cas). J’ajoute au passage que, cette fois-ci, nous savions déjà qu’il s’agissait d’un garçon mais avons gardé cette information pour nous encore un mois.
Qu’est-ce que ça trahit, alors ? Que, quelle surprise, je suis obsédée par la bouffe, aussi (surtout ?) quand je suis enceinte. La blague étant que, dans la vraie vie, je n’appelle pas mes enfants ainsi mais plutôt “ma puce”, “mon lapin”, “mon canard”… Comme quoi.
Ah ah Des fois il ne faut pas trop chercher. Moi j’ai appelé mes deux enfants «cracotte» pendant mes grossesses et plus jamais ensuite.