Petit à petit, nous prenons nos marques. Même sans obligation horaire, le Paprika nous réveille tôt ; j’essaie de faire en sorte que les troupes soient prêtes à 9h, et nous enchaînons les activités. Le travail scolaire proposé par la maîtresse a été effectué en 1h30 aujourd’hui, il faut occuper le reste ! Au choix : écoute de podcasts pour enfants, quelques chansons, travaux manuels à base de paillettes, ateliers “découverte du lavage des vitres” et “manipulation de l’aspirateur, une initiation”.
Mes traductions sont confirmées, et j’ai pu envoyer une facture : j’ai bon espoir d’être payée dans un délai pas trop long, et de continuer à bosser comme prévu. Seul pépin : les enfants n’ont pas reçu le mémo ! Il va me rester la sieste et les soirées pour travailler… et cravacher une fois le confinement levé, dans plusieurs semaines (je n’ai pas la moindre illusion sur le prolongement de la quarantaine imposée).
Voyons le positif : on a de la place, une connexion Internet qui tient le choc, un stock de thé à épuiser, et pas de souci pour se ravitailler. Je n’ai encore jeté aucun enfant par la fenêtre, et Monsieur et moi nous adressons toujours la parole. J’arrive même à surmonter mon addiction au Coca – trois semaines de sobriété !
En revanche, demain l’Anglais travaille dehors. Send help.
Alors là, chapeau pour l’addiction au coca.
Je me trouve héroïque sur ce coup-là, je le reconnais.