Pas facile, ce début de week-end en confinement… la Crevette a encore une fois exprimé sa tristesse de ne plus aller à l’école et de ne plus voir ses copains. Du coup, on a fait un FaceTime avec sa meilleure amie, puis un goûter Skype avec d’autres copains. Ca ne remplace pas, mais c’est mieux que rien – et puis ça permet aux adultes de se parler.
Pour le deuxième jour consécutif, nous ne sommes pas sortis dans la cour intérieure de l’immeuble. Il va peut-être falloir y remédier, car l’anxiété et l’intranquillité commencent à monter chez les enfants.
J’essaie de reprendre en main ma propre angoisse : j’ai lutté contre l’envie de faire une sieste, je ne suis pas (trop) tombée dans la tablette de chocolat et… j’ai fait du yoga devant mon ordinateur (et j’ai craqué de partout). Il va neiger.
Mon état oscille entre sidération, résignation, inquiétude et agacement (contre moi-même surtout). Il faudrait que j’évite de nourrir tout ça en levant le pied sur les réseaux sociaux, mais comme c’est aussi un moyen de communiquer avec les proches et moins proches, ce n’est pas toujours simple.
Prochain challenge : reprendre la traduction. Lundi, quand les enfants seront à l’école. Oh wait.
J’ai ce même problème avec les réseaux sociaux: d’un côté j’en ai marre de lire tous ces trucs angoissants mais d’un autres j’ai besoin de ces contacts.
Il faut se créer d’autres réseaux sociaux sans gens angoissés 🙂 Je ne vais plus sur Facebook, mais j’ai plusieurs Whatsapp et groupes Discord où personne ne parle vraiment de la situation. On discute de choses marrantes pour garder le moral !
J’ai lu un commentaire très pertinent sous le dernier billet d’Armalite. La personne écrivait (en gros) qu’à force de voir passer certains trucs sur les réseaux sociaux, la pression montait et qu’elle avait donc l’impression, je cite, de “rater son confinement”.
C’est exactement ce que je ressens et je trouve ça complètement dingue. Je nous souhaite d’arriver à prendre un peu de recul et de retrouver un peu d’indulgence envers nous-mêmes. On fait déjà tout ce qu’on peut <3
Sans avoir l’impression de “rater mon confinement” (je crois que j’ai vu passer ce commentaire), je me stresse surtout de ne pas réussir à travailler et ne pas avoir d’énergie. Il faut sans doute que j’accepte que, tant que les enfants sont là, ça va être compliqué, voire impossible, et me fixer un quota raisonnable.