Un message mystérieux provenant du passé de James Bond le lance à la poursuite d’une organisation sinistre. Tandis que M combat les forces politiques afin de garder les services secrets actifs, James Bond enquête afin de déceler les terribles secrets de l’organisation qui se fait appeler Spectre.
J’avoue, je suis une fan de James Bond, même si on ne peut pas dire que le personnage soit très fréquentable, surtout quand on est une femme. Néanmoins, j’ai adoré le reboot opéré avec Casino Royale et beaucoup aimé Skyfall, si bien que j’ai traîné monsieur voir le dernier opus.
Franchement, j’aurais pu m’abstenir. Si la scène d’ouverture, un long plan-séquence, m’a beaucoup plu, celle-ci perd quand même beaucoup de son esthétisme une fois que James Bond se retrouve devant un fond vert (ça se voit beaucoup). De même le générique, pour peu qu’on accroche à cet exercice de style particulier, valait le coup.
En revanche, après, c’est… long. Voire interminable. Les scènes de poursuite sont longues, les scènes de baston sont longues, les méchants sont sortis de nulle part (à la rigueur, je veux bien, après tout le Spectre était le premier ennemi de James Bond), l’assassin méchant est une resucée du Jaws de Moonraker (sauf qu’à la place des dents en métal, ce sont des ongles), le grand méchant n’est pas du tout crédible (Christoph Waltz cabotine à fond, je pense qu’il s’est de nouveau cru dans Inglorious Basterds, voire dans Papy fait de la résistance).
Léa Seydoux campe une héroïne à première vue moins nunuche que les autres, mais néanmoins capable de courir dans le désert avec des talons de 12 cm… et qui bien entendu finit par s’amouracher du héros.
Au final, il n’y a pas grand-chose à retenir de cet opus, et j’en suis fort marrie. J’avais bien accroché à Skyfall en dépit de ses défauts, mais là ça devient n’importe quoi : les scénaristes sont en train de nous créer un Jason Bourne bis, ce qui n’est pas du tout l’esprit de la licence. Du coup, pour le prochain, j’attendrai peut-être la sortie DVD…