Vingt-deux ans après l’ouverture de Jurassic World, le « plus grand parc à thèmes jamais construit dans l’histoire humaine », les scientifiques aux ordres de Claire Dearing tentent de trouver une nouvelle attraction pour captiver les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour par bateau depuis le Costa Rica. Deux spécimens d’une nouvelle espèce de dinosaure façonnée par la main de l’Homme, Indominus rex, voient ainsi le jour. Mais après avoir tué son binôme, l’un de ces monstres s’échappe et sème la terreur dans le parc…
Quand on sait à quel point je suis trouillarde et à quel point le premier opus de la série m’a foutu les jetons, on peut se demander ce qu’il m’est passé par la tête quand j’ai suggéré à l’Anglais d’aller voir ce film. La réponse tient en un mot : la climatisation. Plus sérieusement, et sans attendre grand-chose du scénario, la bande-annonce m’avait alléchée, et le nouveau Terminator n’était pas à l’affiche de l’UGC que nous fréquentons habituellement.
Sans surprise, le scénario est cousu de fil blanc, et on voit venir gros comme une maison (ou comme un dinosaure, ahahaha) les rebondissements et le dénouement du film (on peut même parier à l’avance sur qui sera le méchant, qui sera le traître et qui se fera bouffer). L’héroïne passe les trois quarts du film à courir en talons aiguilles sans se péter une cheville ni même se faire une ampoule (j’aimerais qu’elle me donne son truc) et le héros est l’homme qui murmure à l’oreille des raptors….
Toutefois, ce film vaut pour deux choses : ses décors et effets spéciaux époustouflants – le parc immense, l’animation des dinosaures… et ses multiples références plus ou moins cachées aux précédents films, et en particulier au premier. C’est sans doute ce qui m’a le plus plu, cela m’a fait rire – et rappelé combien j’étais vieille, aussi.
Car il y a une chose, peut-être plus dérangeante : à aucun moment je n’ai eu peur. C’était comme si, moi-même, je me trouvais au cœur d’une attraction géante dont je savais que tout serait dissipé dès les lumières rallumées. Et du coup… soit le suspense a pris un sale coup dans l’aile, soit je suis vraiment trop âgée pour les blockbusters estivaux.