X-Men : Apocalypse

X-Men ApocalypseDepuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d’années et désillusionné par le monde qu’il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour nettoyer l’humanité et régner sur la Terre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l’humanité d’une destruction totale.


Après avoir échoué à voir ce film le jour de sa sortie, Monsieur et moi avons pu nous y rendre tranquillement mercredi dernier, dans une salle assez petite, ce qui m’a un peu étonnée après seulement trois semaines d’exploitation.

C’est plutôt un bon opus de X-Men. J’avoue que je suis très fan du reboot, ne serait-ce que grâce à l’excellent casting. Cet épisode reprend l’histoire dix après Days of future past, où l’on avait pu découvrir Tyrion Lannister en méchant généticien. Les producteurs ne se sont d’ailleurs pas trop foulés en recrutant cette fois-ci Sansa Stark pour interpréter Jean Grey adolescente.
L’histoire du mutant Apocalypse est bien entendu couse de fil blanc, mais sert avant tout à introduire de nouveaux mutants et à souligner les failles, les doutes et les hésitations des autres. Si j’ai adoré James MacAvoy, digne successeur de Patrick Stewart, j’ai été assez déçue de la prestation de Michael Fassbender, très monolithique. Certes, son personnage est censé être en deuil, mais de là à ne pas desserrer les dents pendant 2 heures…
Par ailleurs, les anciens personnages ont globalement davantage trouvé grâce à mes yeux que les nouveaux. Sophie Turner m’a paru assez détachée du rôle – mais c’est sans doute inhérent à Jean Grey / Phénix – et Tye Sheridan est aussi insipide que le précédent cyclope. A l’inverse, gros coup de coeur pour Diablo, vraiment réussi.

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En revanche, on progresse dans la découverte des mutants, dans l’édification de leur légende et de la peur qu’ils suscitent. J’ai beaucoup aimé le statut d’héroïne gagné par Mystique et le fait qu’elle n’en veuille pas, j’ai apprécié le fait que l’existence des mutants n’est désormais plus un mythe mais une réalité pour la population.
Au final, j’ai passé un très bon moment, même si ce n’était pas le meilleur film de super-héros de l’année : le film reprend les ficelles des deux premiers opus, avec parfois quelques longueurs. Il y a bien entendu de très bonnes séquences, le retour du véritable grand méchant et une énième destruction de l’école Xavier sans laquelle il manquerait quelque chose à X-Men.

Mais ne boudons pas notre plaisir : c’est un bon divertissement pour préparer les vacances d’été.

X-Men : Days of future past

Quand on est jeune parent, on a un peu tendance à remiser sa vie culturelle et sociale au placard. Autant il est possible de faire quelques incursions chez les amis, voire d’arpenter une exposition, autant aller au cinéma est carrément prohibé. Grâce à l’intervention de ma mère, nous avons toutefois réussi à nous faire une toile hier soir, pendant que la Crevette s’ingéniait à lui vriller les tympans.
A l’origine, je militais pour le dernier Ken Loach ou le dernier Ghibli (celui sur la légende du coupeur de bambous, pas celui dont on nous a rebattu les oreilles en février dernier), mais quand nous avons découvert que le dernier X-Men (à peine 10 semaines au compteur) était encore à l’affiche, nous n’avons pas hésité. C’était parfait pour une soirée sympa à ne surtout pas réfléchir.

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Dans un futur plus ou moins proche, fait de destruction, de poussière et de néons violets (je n’invente rien), les mutants sont pourchassés et éliminés sans pitié par d’énormes robots capables de s’adapter à leurs pouvoirs. Devant la gravité de la situation, le professeur X et Magnéto, désormais réunis dans la lutte pour leur survie, décident de renvoyer l’esprit de Wolverine dans le corps de celui-ci cinquante ans plus tôt… en 1973.

Voilà le point de départ de ce film, censé établir un trait d’union entre les deux franchises, et permettre un passage de témoin d’une génération d’acteurs à l’autre. Bien entendu, tout cela est prétexte à un casting de folie (Michael Fassbender, Peter Dinklage, Patrick Stewart, Halle Berry, et j’en passe…) et à de très gros effets spéciaux.
Pour tout vous dire, j’ai plutôt bien aimé ce film. Outre l’effet “vacances, j’oublie tout” du scénario pas trop compliqué, il y avait de l’humour, de l’action, des beaux mecs, quelques clins d’oeil bien sentis aux autres films de la saga… L’idéal pour une soirée d’été.
Bien sûr, ce n’est pas un film parfait, mais je trouve quand même que ça retombe plutôt bien sur ses pattes (à l’exception de l’entêtement de Magneto à la fin que je trouve irrationnel, mais bon, il faut bien une scène de grosse tension pour conclure). J’ai passé un très bon moment en compagnie de tous ces personnages que j’ai appris à aimer au fil des épisodes, et tout cela m’a donné envie de revoir l’intégralité des films pour me remettre dans l’ambiance.