Hier, Sylve m’a emmenée à un spectacle de danse indienne au Musée Guimet pour mon anniversaire. Le Mohini Attam est une danse du Sud de l’Inde – du Kérala pour être plus précis, vous en avez peut-être entendu parler dans une pub pour un gel douche… – uniquement interprétée par des femmes et dont le nom signifie “danse de l’enchanteresse”. La danseuse était une Française qui est partie en Inde apprendre ces danses traditionnelles et qui s’est produite dans de nombreux festivals là-bas.
La musique, faite de violon, de chant et de percussions est très agréable mais a aussi un fort pouvoir hypnotique : nous avons lutté pour ne pas nous endormir, en particulier quand la danseuse a mimé une femme avec son enfant sur une musique de berceuse. Il est difficile de décrire la danse, surtout quand on n’y connaît rien, mais disons que c’est une discipline caractérisée par des mouvements de pieds très importants – les chevilles sont chargées de grelots qui s’accordent avec la musique – et où les postures des mains portent toutes un symbole, certains facilement compréhensibles, d’autres beaucoup plus abscons. Quoiqu’il en soit, ce fut un moment magnifique, où le temps semble suspendu.
“Où va la main, le regard la suit,
là où va le regard, va l’intuition,
là où va l’intuition, le coeur l’accompagne,
là où va le coeur se trouve la réalité de l’être.”