Yipee-kai-yeah motherfucker !

Désolée pour cette entrée en matière un peu crue, mais pour ceux qui connaissent, il s’agit de la réplique culte de Bruce Willis, alias John MacClane, flic sauveur des Etats-Unis et héros de la série des Die Hard. Si je dis cela, c’est bien entendu parce que le dernier volet de la série vient de sortir. Mais à moins d’habiter sur une île déserte, vous êtes au courant.
Die Hard est une série qu’on ne voit pas vieillir, parce que chaque opus joue avec les peurs du moment : prise d’otages et catastrophes aériennes dans les années 80, terrorisme et bombes qui pètent dans les années 90, cyber-terrorisme dans les années 2000.
Le scénario de Die Hard 4 est assez simple – c’est pas un film intimiste, hein – et le dénouement final rappelle celui des 1 et 3 : c’est toujours l’argent qui motive les terroristes. Dans cet épisode, des hackers surdoués déclenchent une “firesale” (une liquidation en français), c’est-à-dire une attaque systématique contre les infrastructures d’un pays (transports, finances, armée…) au moyen de virus informatiques dans le but de paralyser le pays – en plein week-end de la fête nationale, bien entendu.
La mise en scène est dynamique, les effets spéciaux et les cascades sont impressionnants – mais en même temps on serait déçus si c’était pas le cas – Bruce Willis débite son quota de blagues débiles et de conneries. Un modèle du genre. Avec une petite innovation : après l’absence de sa femme dans le troisième volet, John MacClane doit maintenant gérer sa fille (et comme dirait le deuxième héros : “on dirait le même avec des cheveux”). Parce que oui, maintenant Bruce Willis n’a plus un poil sur le caillou. Et ça lui va bien.

A noter que les méchants sont devenus une équipe internationale : outre le leader qui est américain, on note la présence de Maggie Q (actrice hong-kongaise), de méchants italiens et français (et oui, encore nous…) dont l’acteur Cyril Raffaelli. Ce dernier s’est fait connaître en tant que cascadeur, en particulier sur Astérix et Obélix et sur Le baiser mortel du dragon (oui, je l’ai vu, et alors ?).

En résumé, un bon film du genre, que je vous invite à aller voir pendant les vacances, ça aura le mérite d’être reposant et pas trop exigeant du point de vue intellectuel.

3 thoughts on “Yipee-kai-yeah motherfucker !”

  1. En attendant Johnnie To

    Bien vue cette analyse ! J’attends avec impatience la critique du néo-Melvillien – Jean-Pierre, par Herman -(mâtiné de Sergio Leone)”Exilés”…

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