Gad Elmaleh à l’Olympia

Mardi 25 décembre, destination l’Olympia en famille pour aller voir Gad Elmaleh, comique fort renommé mais dont, je dois le confesser, je connais mal les sketches. Par “en famille”, j’entends “à vingt avec les cousins éloignés, par alliance et les pièces rapportées”. Le débarquement, en somme.

Après une première partie fadasse – une chanteuse comme il y en a tant, qui sait taper sur un piano et prendre une voix nasillarde – l’homme entre en scène. C’est le début d’un festival qui durera 1h30, cocktail savamment dosé de jeux de mots, de comique de situation, d’anecdotes et d’acrobaties. Le spectacle se compose d’une première partie, en forme d’introduction, qui fait la part belle à l’improvisation, en partant sur une idée : “Qui vient voir Gad Elmaleh un 25 décembre ?”. Echange enthousiaste avec le public, digressions toutes plus drôles les unes que les autres – à noter les Vélib, le GPS marocain, la Saint-Valentin – et apartés. La seconde partie, qui donne son nom au spectacle (“Papa est en haut”) revient avec émotion, tendresse et causticité sur son rôle de père, les difficultés à assumer le quotidien quand on est divorcé et le problème de la célébrité quand on veut gronder son fils.
Tout cela est mené tambour battant, sans le moindre temps mort. Gad Elmaleh dégage une énergie et un charisme incroyables, ne nous laissant jamais en repos et nous offrant de longs fous rires. A voir absolument, si vous trouvez des places : le spectacle est complet jusqu’en octobre 2008…

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