Hier, traditionnelle soirée médiévale en taverne, mais en compagnie de l’Anglais, ce qui est assez rare pour être mentionné. Une partie des habitués manque à l’appel, mais cela nous permet d’avoir plus de place pour danser. Car, exploit remarquable, j’ai réussi à faire danser mon cher et tendre. Avant même qu’il ne commence à boire pour oublier qu’il n’aime pas cela, c’est dire.
Certes il y avait eu une petite répétition la semaine dernière, mais en rien comparable au programme de cette fois-ci. Danses de couple – skarazula marazula, ductie, bourrée, pavane – danses de groupe – branle double, des pois, des lavandières, des chevaux, de l’official, des sabots, danse de l’ours – et danses folk, dont nous avions perdu l’habitude en taverne – scottish, mazurka, valse écossaise, cercle circassien. Je précise que, malgré un rapide brieffing sur les danses les plus simples, l’Anglais a découvert les danses et leurs pas au moment de passer à l’action, et je dois avouer que j’ai été bluffée. Pour quelqu’un qui ne prétend pas savoir danser…
A noter, les autres temps forts de la soirée : un branle de la guerre dont je me suis sortie avec juste un pied estropié, une mazurka endiablée avec Loghi et une chapelloise ultra rapide avec un Laniwan dans un état… comment dire ? second (“complètement bourré” de son propre aveu). Excellente soirée, donc, d’autant que j’ai pu rester jusqu’à la fin, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps.
Mince, j’ai loupé Paracétamol sur pattes qui danse… Jeudi dernier je n’avais vu qu’une bourrée. Tant pis, next time!