Vendredi, soirée ciné et bière, il était donc normal de porter notre choix sur un blockbuster annoncé, le dernier Indiana Jones, avec Myrrdhin. Ayant entendu tout et son contraire au sujet de ce film, je partais avec une certaine désinvolture.
1957. Indy a maintenant la soixantaine, et après avoir passé trois épisodes à se battre contre les nazis, le voici maintenant aux prises avec les Soviétiques – incarnés notamment par Cate Blanchett. Ces derniers tentent en effet de mettre la main sur un crâne de cristal découvert dans le désert dix ans auparavant. Je n’en dis pas plus sous peine de spoil.
Tout dépend de la manière dont on appréhende les aventures d’Indiana Jones depuis le début : s’agit-il d’un vrai film d’aventuriers, sérieux, avec trame politique et drame universel ? s’agit-il plutôt d’une parodie des films d’aventure des années 1930 ? Dans le premier cas, vous serez très déçus, dans le second cas, vous rirez de bon coeur. Car il ne faut surtout pas prendre ce film au sérieux, mais plutôt goûter le plaisir des acteurs à faire des cascades, se lancer des répliques cinglantes et multiplier les âneries. Les effets spéciaux sont en outre particulièrement réussis – mais c’est un George Lucas, il doit bien faire travailler ses propres studios. Ne vous attardez pas trop sur la fin du film, très grand-guignolesque à mon sens.
Ce n’est certes pas le chef-d’oeuvre de l’année, mais un honnête divertissement pour lequel il ne faut pas bouder son plaisir.
Indyyyyyyyyyyy!!!
Tout est dit.
J’irai communier dans L’Indianajonisme le plus primaire. Meme si Indy sans les nazis…