Push

Aller voir ce film aura été une aventure en soi : bagarre dans le métro, erreur de billet à la machine, panne de climatisation… Mais cela en valait la peine.

Depuis 1945, les différents gouvernements – à commencer par celui des Etats-Unis – traquent les personnes douées de pouvoirs psychiques pour les catégoriser et mener des analyses sur eux, sous le nom de la Division. Parmi ceux qui arrivent à leur échapper, plusieurs se sont réfugiés à Hong Kong. C’est là que Nick, dont le père a été tué par la Division, est retrouvé par Cassie Holmes, une “voyante” de 13 ans. Entre leurs mains repose l’avenir de leurs semblables.
Présenté comme “un film de super héros spectaculaire”, ce film est en réalité bien différent du cliché. Tout d’abord grâce à l’intrigue, complexe et foisonnante, qui part du principe que rien n’est jamais écrit. Certains personnages sont en effet des voyants, mais leurs visions évoluent en fonction des actes et des décisions de chacun, influençant ainsi l’avenir. D’autres peuvent imposer leur réalité à leurs interlocuteurs, les convaincant de la véracité de leurs mensonges, et trompant le spectacteur par la même occasion. De plus, le film a la particularité de se dérouler exclusivement à Hong Kong, ce qui est une rareté pour un film américain, et a le mérite d’être totalement dépaysant. Le réalisateur se permet même, dans certains plans, des références visuelles au cinéma hong-kongais des années 70 et 80.
Le résultat est un film fouillé, visuellement attractif, avec de bons acteurs, même s’il ravira sans doute plus les fans de SF que les amateurs de films d’auteur.

3 thoughts on “Push”

  1. Faut pas Pusher !

    Par principe, je ne lis jamais les critiques de films que je risque d’aller voir. Par PURE exception, j’irai malgré tout peut-être voir Push, mais sans que ton blog y soit pour quelque chose 😉

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